Un défouloir ou alors...

Une lecture special

C'est demain que sort mon nouveau livre, le troisième en fait. Je m'appelle Elise Forman et je suis une écrivaine « reconnue ». Si je mets ce mot entre guillemet, c'est parce que mes livres sont publié sous un pseudo. J'y ai racontée certaine chose que je ne voulais pas que l'on sache dans le premier. Des parties de ma vie que peu de gens connaissent même ceux qui me sont les plus proches. Mais j'ai décidé que je laisserai quelques indices dans chacun pour que les personnes me connaissant vraiment sache que j'en suis l'auteur et pour qu'une personne en particulier comprennent mes sentiments envers elle. Pour tous vous dire, le troisième est la clé. Les prochains livres que j'écrirai n'en comporteront plus. Ce seront de tout autres écrits qui je l'espèrent plairont aussi.

Je vais m'arrêtai là sinon je n'y arriverai pas. En plus j'ai rendez-vous dans quelques minutes avec mes deux meilleurs amis dans notre café habituel qui se trouve par chance à deux pas de chez moi.

Je prends donc mon sac à main et mes clés puis verrouille la porte et descend jusqu'au café. En entrant je dis bonjour au gérant, un ami de longue date de la famille, puis lui passe ma commande et vais m'assoir à notre table. Peu de temps après, j'aperçois Scott entrée, il va au comptoir prendre lui aussi sa commande puis il vient s'asseoir près de moi. C'est un jeune homme de 25 ans, brun, mesurant un bon mètre quatre-vingt-dix, très loyal envers ses amis et toujours là quand on en a besoins. Il rit pour tous et n'importe quoi mais sait être sérieux quand l'occasion se présente. Nous discutons durant cinq minutes puis une serveuse vient déposer nos commandes. Deux minutes après, c'est au tour d'Iris d'arriver. C'est une jeune femme brune, les cheveux allant jusqu'à la moitié de son dos. C'est le petit clown de notre groupe, elle adore faire des blagues, tellement, qu'elle en fait avec n'importe quoi et sa peut parfois être légèrement trop mais nous ne lui disons rien car elle est comme ça et nous nous y sommes habitués. Elle vient se joindre à nous puis nous reprenons la discussion.

Aucun des deux ne sait que j'écris, ils pensent que je vis grâce à la fortune de mes parents (qui sont décédés quand j'étais jeune). Mais ce qu'ils ne savent pas à propos de cette fameuse fortune c'est qu'elle se trouve sur un compte que je ne touche pas. J'ai toujours décidé que cet argent servira quand j'en aurai le plus besoins et pour le moment je n'ai jamais eu l'impression de devoir y toucher.

A un moment, Scott commence à parler d'un nouveau livre :

« Devinez quel livre sort demain ? dit-il

- Sérieusement, qui ne le sait pas. C'est celui de Eve Fontaine répond Iris

- Je n'en pouvais plus d'attendre surenchère Scott

- Moi non plus dit Iris »

En répondant, Iris lança un regard dans ma direction. Elle me fait un sourire qui veut dire « je le sais ». Sauf que je ne sais pas pourquoi elle le fait. D'une part c'est impossible qu'elle sache que je suis l'auteur, les indices était beaucoup trop mince. D'autre part si elle a vraiment compris que ces livres étaient écris de ma main cela veut -il dire qu'elle a compris ce que j'essayais de dire. Je fais semblant de rien et répond à son sourire en me demandant comment va se passer la suite. Je ne devrai pas être surprise, elle n'en a pas forcément l'air au premier abord mais c'est une femme très réfléchie et qui comprend vite les choses. Elle a un don pour dénicher des choses l'a ou tu ne chercheras pas. Mais cela me déstabilise un peu.

*ellipse d'une semaine :

J'entends une sonnerie mais je suis pourtant sûr de ne pas avoir mis de réveille puisque nous somme dimanche et que c'est mon jour de repos. Je me réveille donc et comprend que l'on est en train de m'appeler. Je décroche sans vraiment regarder qui est à l'autre bout du fil :

« Hello darling

- Hey Iris répondis je d'une voix rauque à cause du réveille

- Oh, je suis désolée de t'avoir réveillée

- Ne t'en fais pas ce n'est pas grave, je suppose que si tu m'appelle un dimanche c'est que ça doit être important

- En fait j'arrive chez toi dans peu de temps, je voudrais te parler

- Heu ba ok, je me lève et prépare le petit déj pour deux alors, à tout de suite du coup...

- A tout de suite »

Je crois que je ne suis pas vraiment prête pour cette discussion mais il fallait bien qu'elle est lieu un jour. J'enfile donc mon sweat et descend préparer deux bols de chocolat et sort les céréales ainsi que le jus de fruit. Au moment où je finis de verser le jus de fruit dans les verres, la sonnette retentie. Je vais donc ouvrir et fais entrer Iris puis referme la porte. Je lui dis d'aller au salon et que j'amène le petit déj.

Nous venons de finir de manger, je me mets donc face à elle et elle comprend que c'est le moment.

« Bon alors, pour commencer je sais que tu es Eve Fontaine, je l'ai sus au premier livre mais je ne t'en avais pas parler puisque tu avais décidé de le publier sous un pseudo et je n'avais pas assez d'élément pour être sûr que c'était de toi donc je ne pouvais pas venir te voir. C'est le deuxième qui m'a fait comprendre que j'avais raison, il n'y avait aucun doute sur l'identité de l'auteur. Mais encore une fois je ne suis pas venu te voir, je me disais dans un premier temps que ce n'était que de la fiction malgré quelques sujets que tu as vraiment vécue et j'ai réfléchi et je l'ai relu plus attentivement et j'ai compris. J'aurai pu venir mais je n'y croyais pas, à aucun moment je n'ai vu de signe qui aurai pu me faire penser que ce que je ressentais était réciproque. Alors je me suis dit que si c'était vrai je devrai faire quelque chose donc c'est à partir de ce moment que j'ai commencé un genre de flirt, pour que ça ne se remarque pas je le faisais en rigolant et j'essayer de voir tes différentes réactions mais sois je me trompais lourdement sois tu étais très doué. Mais la semaine dernière au café, quand on a parlé du livre et que je t'ai regardé à la fin j'ai vu quelques choses dans tes yeux. Donc je me suis dit à ce moment-là que je lirai le troisième et qui si mon idée se conforter encore plus alors je viendrai et te parlerai au risque de te perdre. Donc je suis ici devant toi aujourd'hui pour te dire que je ressens un tas de sentiments pour toi depuis longtemps mais j'avais beaucoup trop peur de te perdre et j'ai toujours eu peur de tout t'avouer alors je préférai te voir près de moi en amie qu'éloigner pour des sentiments qui n'étais peut-être pas réciproque. »

Je suis bouche bée, j'essaie d'assimiler ce que je viens d'entendre. La personne dont je suis amoureuse depuis des années vient de me dire que c'était réciproque. Je n'arrive pas à dire quoi que ce soit alors à la place je me lève, me dirige vers elle, l'a fait se lever puis je lui tiens le visage avec l'une de mes mains et lui tient la taille avec l'autre. Je la regarde droit dans les yeux tout en approchant ma tête lentement pour lui laisser le temps de se retirer si elle le voulait mais à la place elle pose sa main sur mon visage, dit « depuis le temps que je rêve de faire ça, crois-moi je ne partirai pas » puis elle m'embrasse. Tout d'abord lentement et en douceur puis plus le temps passe et plus le baiser devient passionné. Mais nous devons nous arrêter pour reprendre notre souffle, elle s'approche doucement de mon oreille et y glisse ces quelques mots que je rêvais d'entendre « je t'aime »