Ce qui est sien

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- Satisfaite ? demanda t- il en lui caressant lentement l'avant bras.

- Fait pas genre je t'ai obligé.

        Il fit un rire de gorge et je sourit. J'étais un peu inquiète au vue de l'air contrarié qu'il avait affiché presque pendant tout notre ébat mais bien sûr, je ne dirais rien.

- Quoi ?demanda t-il sentant son regard pesé sur lui .

- Non rien. glissa t-elle en s'échappant hors de son étreinte.

     C'est une règle tacite entre nous, notre équilibre . Sachant que les sentiments ne sont pas a inclurent dans notre étrange relation on a d'un commun accord décidé d'en savoir le moins sur l'autre, il ne m'appartient pas et moi encore moins. En dehors de cette chambre, nous sommes deux élèves totalement étrangers l'un à l'autre.

- On a passé la fermeture Amy. rappella t-il gravement.

- Et la nuit .elle fit mine de regarder le ciel sombre. Mais je suis sûre que tu t'en sortiras. sourit -elle taquine

- Tu dis seulement  ça parce que toi tu es au calme dans ta piaule alors que moi …

- Tu te souviens la semaine dernière quand tu as  voulais le faire dans les cuisines ?

- T'as kiffé et il n'y a jamais personne là-bas. C'était l'occasion. il ajouta souriant au souvenir de cette journée.

        Je lui tourne le dos et sens son regard sur moi pendant que j'essaie d'enfermé mes boucles dans un chignon à priori correct.

- Je croyais que tu n'étais pas venu pour ça.

       Elle l'imita d'une petite  voix suave tandis qu'il s'était placé dans son dos. Il ne répondit rien posant ses mains sur ses hanches qu'il connaissait si bien , son corps alla doucement contre  le sien et elle pouvait de nouveau le sentir perdre contenance.

- Ka…de ?

      De sa main il l'obligea a levé la tête vers lui, ses grands yeux noirs et brillants se plongèrent dans le bleu des siens comme voulant  à le défier , il fronça les sourcils alors que son sourire l'enveloppait doucement.

- Kaden !! elle criait alors que son nez et ses lèvres s'étaient déjà fourrées dans son cou.

       Elle serra les lèvres pour ne pas hurler tant son contact lui était bon. Elle n'avait pas pris la peine de se rhabiller totalement cette fois en sous-vêtements dont sa main capricieuse traversa rapidement la barrière afin de récupérer ce qui était sien comme il aimait si bien lui répéter .

- Hum…hum. Tu m'as cherché Carter. murmura t-il la fesant frissonner au passage.

     Elle lui parlait mais il n'entendait plus concentré sur le mouvement lent de ses lèvres charnues et pulpeuses . Il savait qu'elle avait des complexes notamment sur son physique ce qui lui avait valu un râteau lorsqu'il était allé vers elle la première fois, elle n'était pas rassurée mais bon DIEU qu'est-ce qu'elle était belle ! Aussi bien à ce moment là que maintenant , Amara Carter restait l'une des plus belles filles qu'il  avait pû avoir le plaisir d'aborder .  

       De taille moyenne , elle arborait un magnifique teint caramel dont il la savait fière , de grands yeux pourtant sombres venaient éclairés son visage aux traits fins et délicat. Ses lèvres ,il ne savait plus les décrirent tant il les avaient goûtées et aimées toujours plus avide , son corps l'avait tout bonnement désarmé , sans sa permission ni aucun retour en arrière envisageable. Au vue de leurs entraînements quotidiens il c'était attendu  à ce qu'elle soit en forme certes, mais lorsqu'il l'avait vu pour la première fois, lorsque ce  corps s'était offert à lui, il avait sû que les dieux  s'étaient tous alliés lors de la conception de ce bijou  et aujourd'hui encore il y croyait dur comme fer, il n'y avait pas une partie de ce corps parfaitement sculpté qu'il n'aimait pas, de son cou palpitant à ses bras fins, en passant par sa généreuse poitrine à la courbe de ses hanches, de ses cuisses puissantes et parfaites entre ses mains, à ses jambes qui s'accrochaient fermement à lui affrontant vaillamment chaque nouvelle vague de plaisir qu'il diffusait en elle, quelque part il le savait, il était accro mais il ne pouvait pas s'en approcher, pas plus qu'il ne l'était déjà et pour milles et une raisons, il avait fini par l'accepter.

Les oubliés Où les histoires vivent. Découvrez maintenant