Chapitre 25

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Je me réveille doucement, les yeux encore lourds et le corps engourdi. La lumière est tamisée, filtrée par des rideaux épais. Il me faut un moment pour comprendre où je suis. Les murs blancs, l'odeur antiseptique... un hôpital. Je tente de bouger, mais chaque muscle proteste. Une douleur sourde s'infiltre dans ma conscience, rappel cruel de ce que j'ai tenté de fuir.

Je tourne lentement la tête, découvrant des machines à côté de moi, des tubes et des câbles reliés à mon corps. Mon esprit, encore embrumé, essaye de comprendre ce qui s'est passé. Des bribes de souvenirs me reviennent, des flashs de douleur et de désespoir. Je me souviens de la décision prise dans l'obscurité de ma chambre, des comprimés avalés un par un, de l'étreinte froide de la mort que j'avais accueillie comme une délivrance.

Pourquoi suis-je encore ici? Mon cœur s'emballe, la peur se mélangeant à la confusion. Je veux crier, demander des réponses, mais ma voix est faible, comme étranglée. Je ferme les yeux, espérant que tout ceci ne soit qu'un cauchemar, mais la réalité est implacable.

La porte de la chambre s'ouvre doucement et une infirmière entre, un sourire compatissant sur le visage. Elle s'approche de moi, vérifiant les machines et les perfusions.

« Bonjour, ma chérie. Comment te sens-tu? » Sa voix est douce, rassurante, mais je sens une pointe de tristesse dans ses yeux.

Je tente de répondre, ma gorge sèche et irritée. « Où... où suis-je? » Les mots sortent difficilement, ma voix à peine audible.

« Tu es à l'hôpital. Tu as été ici pendant deux semaines. » Elle ajuste mon oreiller, son regard se posant sur moi avec une compassion qui me semble presque étrangère.

Deux semaines? Mon esprit lutte pour assimiler cette information. Deux semaines dans le néant, à flotter entre la vie et la mort. Les souvenirs de ce qui m'a conduit ici refont surface, me submergeant par vagues : les abus, le désespoir, la décision de tout arrêter.

Les larmes commencent à couler sur mes joues, une tristesse profonde m'envahissant. Pourquoi suis-je encore là? Pourquoi n'ai-je pas réussi à échapper à cette douleur?

L'infirmière semble comprendre mon désarroi. « Tu es une battante, tu sais. C'est un miracle que tu sois encore avec nous. » Ses mots se veulent réconfortants, mais ils n'apaisent pas le tumulte intérieur.

Je détourne le regard, cherchant des réponses dans le plafond blanc. Peut-être qu'il y a une raison pour laquelle je suis encore ici, mais en ce moment, tout ce que je ressens, c'est une profonde fatigue, un épuisement de l'âme.

La porte s'ouvre à nouveau et cette fois, c'est ma mère qui entre. Son visage est tiré, marqué par l'inquiétude et peut-être quelque chose d'autre que je ne parviens pas à identifier. Elle s'approche de mon lit, hésitante.

« Ma chérie, tu es enfin réveillée. » Sa voix tremble légèrement, mais je n'y perçois pas l'amour maternel que j'aurais espéré. « Comment te sens-tu? »

Je la fixe, cherchant à lire dans ses yeux une quelconque trace de regret ou de compréhension. « Pourquoi? » C'est tout ce que je parviens à dire, ma voix brisée par l'émotion.

Elle ne répond pas immédiatement, son regard se détournant légèrement. « Nous allons passer à travers cela ensemble. » Ses mots sonnent creux, comme une promesse faite sans conviction.

Je ferme les yeux, cherchant en moi la force de continuer, de trouver un sens à cette seconde chance qui m'a été donnée. Mais pour l'instant, tout ce que je ressens, c'est un profond vide, une désillusion face à un monde qui m'a tant blessée.

_Je vais appeler le médecin dit l'infirmière avec un sourire apaisant.

À peine la porte claquer que ma mère commence à me crier dessus;
_Non mais qu'est-ce qui t'as pris Laura tu voulais me faire du mal einnn, tu veux briser notre famille?Est ce que tu as penser à l'impact que ça aurait sur nous , tu as pensé à ta petite sœur à comment elle se sentirait si elle été tomber sur ton corps presque sans vie dans la chambre!!!!!! Je te jure Laura tu ne m'apporte que des problèmes ,je me suis fait un sans d'encre pour toi ,et le pauvre Marc il n'a pas dormi depuis tu es qu'une égoïste tu......

Qui a tué Laura?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant