Chapitre 16 : Fête d'anniversaire entre amis

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[Alice]
Une journée étouffante où nous avançons un peu dans l'entretien du jardin tous ensemble, puis nous nous faisons un repas léger le soir tout en discutant de nos expériences passées. Chacun partage à sa manière, c'est une belle façon de nous connaître un peu mieux aussi. Les bruits de la campagne nous accompagne toute la soirée. C'est une soirée chaude comme je les aime. Je me sens chez moi, en sécurité, avec mes amants.

La fin de soirée arrive, le temps s'assombrit un peu. Un orage se prépare. Moi, je vais dans le jardin, profiter de la moiteur sur le transat, nue. J'emmène un de mes jouets pour me faire plaisir. Ils se sont installés sur le canapé pour regarder un film ensemble. Lisa pose sa tête sur ses cuisses et se laisse caresser avec tendresse.
C'est génial de me dire que j'ai envie de me masturber et je vais dans le jardin sans me poser de question, c'est devenu naturel pour nous. J'aime cette liberté que nous a proposé Vince.
Mon imaginaire commence à foisonner et je suis toute excitée. Je touche du bout des doigts ma vulve visqueuse et les lèche goulûment. Mon autre main pelote mes petits seins. Mes yeux fermés, je sens cette onde de plaisir envahir mon corps, accentuée d'être nue en plein air. Je prends mon gode et l'insère généreusement dans mon vagin. Toute mon attention est centrée sur mon plaisir. Tellement intensément que je me rends pas compte tout de suite qu'il commence à pleuvoir. De grosses gouttes tombent du ciel, j'ouvre les yeux sur les nuages noirs. J'ouvre la bouche et offre mon corps à cette pluie qui s'intensifie graduellement, je lâche mon gode et me relève. J'appelle mes deux compagnons :
– Lisa ! Vince ! Venez sous la pluie !
Heureusement que la porte est ouverte. Je les vois se lever pour courir vers moi dans le jardin.
– Wouhou ! cria Lisa.
Vince exprime sa joie en criant, lui aussi. Nous dansons, nous nous enlaçons sous la pluie qui devient vraiment forte. Nous restons à moment à sentir cette eau nous laver, l'air chaud nous permet de pas avoir froid. Puis nous rentrons, trempés. Lisa va chercher des serviettes pour nous essuyer.
– Haha, c'était génial Alice ! Tu as bien fait de nous appeler.
– Oui. J'adore la sensation de la pluie sur ma peau, ça me rappelle des souvenirs.
Marion revient dans mes souvenirs, avec une pointe de mélancolie. Lisa me sort de cet état en m'enveloppant d'une serviette.
– Fais attention de pas attraper froid, ma belle.
Elle me dépose un bisou sur la joue.
– Venez dans mon lit, on va se réchauffer tous ensemble sous la couette.
Nous nous collons les uns contre les autres, n'hésitant pas à se frotter. La chaleur remonte vite. L'orage éclate et gronde fort dehors, les éclairs sont visibles. Je suis un peu tendue.
– Ça ne va pas Alice ? questionne Lisa.
– J'ai une peur bleue des orages.
Nous nous enserrons. Lisa colle ses seins contre mon dos et je peux sentir sa chatte poilue sur mes fesses. Je passe mon bras sur la hanche de Vince afin d'attraper sa queue à pleine main. La légère excitation sexuelle et la sensation d'être protégée me rassure malgré l'intensité de l'orage.
– Je me sens bien avec vous deux, je vous adore.
Lisa me fait un bisou dans le cou et j'en fais un à Vince sur l'épaule. Chacun se blottit contre moi avant de s'endormir paisiblement.

Samedi matin. Une chaleur douce et enveloppante m'embaume à mon réveil. Les corps chauds de Vince et Lisa contre moi. Nous n'avons pas bougé de la nuit, c'est marrant, me dis-je. J'essaye de prendre un peu de place pour m'étirer avant d'enlacer Vince. Je parcours son corps de ma main libre et me dirige vers son sexe. Ah je sens que ça bouge de son côté. Lui aussi, s'éveille doucement et s'étire puis s'allonge sur le dos pour me voir. Il me chuchote :
– Coucou Alice, bien dormi ?
– Oui, comme un bébé. Je n'ai même plus fait attention à l'orage. Et toi ?
– Pareil, je me suis vite endormi. Tu peux poursuivre tes caresses, j'aime beaucoup.
Ma main se pose à nouveau sur son corps chaud, je dégage un peu la couette. Il commence à bander. Je passe mes doigts sur sa verge et le masturbe tout doucement. Après un petit moment, son liquide s'accumule sur le gland. D'un doigt, je fais un petit rond entre la peau et le gland et vient l'étaler autour.
– C'est marrant car c'est quelque chose que je fais régulièrement tout seul, et sans en parler tu le fais aussi.
Il me sourit. Toujours en chuchotant, je me rapproche de son oreille :
– Je voudrais te poser une question.
– Oui, vas-y.
– Promets-moi d'être honnête.
– Promis, je n'ai rien à te cacher.
– Comment évolue votre relation avec Lisa ?
– Hmm, je sens qu'on se rapproche de plus en plus. La limite est d'ailleurs très fine, elle l'a dit elle-même. Ce n'est pas encore totalement clair mes sentiments pour elle, en tout cas, je l'aime beaucoup. Toi aussi d'ailleurs, même si c'est différent. J'adore notre trio du moment. Je n'ai pas envie que ça créé de tensions entre nous, c'est peut-être aussi la raison que me dévoile pas totalement à Lisa.

Ero - La sexualité libéréeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant