Au delà du temps

Chapitre 1

Notre histoire commence lorsque la famille Pevensie franchit les portes de la gare de Kings Cross le 1er septembre 1996, au milieu de l'agitation habituelle et de l'excitation qui accompagne la rentrée scolaire.

"Allez, les enfants, ou nous serons en retard", a insisté Mme Pevensie avec une légère note d'urgence dans la voix alors qu'elle luttait pour aider sa fille Susan à ranger sa lourde malle sur le chariot.

"Ne t'inquiète pas, Helen, nous avons tout le temps", répondit son mari, sa gaieté habituelle transparaît.

Peter se tourna avec un demi-sourire pour regarder son père, qui affichait une expression de grande joie alors qu'ils approchaient du quai 9. Il était immédiatement évident à quel point Robert Pevensie avait apprécié son séjour à Poudlard, et étant l'homme naturellement empathique qu'il était. Il ressentait un profond bonheur que ses enfants puissent revenir, année après année, dans le château qui avait tant compté pour lui. Son visage rayonnait d'une joie sincère, qui remplissait son fils d'une immense admiration.

Robert remarqua le regard de son fils fixé sur lui et passa affectueusement sa main dans les cheveux de son fils aîné, les ébouriffant légèrement et suscitant un autre sourire de la part de Peter. Une fois de plus, Peter réalisa à quel point son père lui manquerait.

"Il est temps de traverser !" S'exclama joyeusement Helen Pevensie.

"Maman, il n'est pas nécessaire que tous les Moldus de la gare le sachent," le taquina Edmund.

"Allez, vas-y en premier", dit Helen en lui donnant une douce tape dans le dos.

Peter regarda son frère prendre de l'élan et accélérer à travers la colonne de la plate-forme. Puis Helen attrapa le chariot de Lucy et elles traversèrent ensemble, suivies par Susan. Robert se tourna vers son fils avec un sourire, intrigué.

"Tout va bien, Peter?" Il a demandé. "Je pense que quelqu'un a besoin de parler."

"Ce n'est rien, papa," répondit son fils, essayant de cacher ses émotions. "Juste des nerfs."

"Hé..." dit son père alors qu'ils traversaient ensemble la colonne. "Je suis désolé que nous ayons dû autant bouger ces dernières années."

Alors qu'ils traversaient vers le quai 9¾, ils s'arrêtèrent tous deux un instant pour contempler la locomotive écarlate et l'agitation qui l'entourait. Adieu câlins, retrouvailles, rires et larmes occasionnelles se sont mélangés dans un chaos chaleureux. Peter ne put s'empêcher de sourire devant cette scène.

"Tout va bien, papa, vraiment," dit le garçon avec compréhension. "Ça fait partie de ton boulot. Je suis juste frustré de l'année que j'ai perdue avec tous les transferts-Beauxbâtons, puis Ilvermorny..."

Robert soupira de regret mais essaya de ne pas perdre son esprit optimiste. Il se sentait coupable d'avoir dû éloigner ses enfants de cette école magique pendant deux ans. Il savait qu'ils avaient du mal à le comprendre, mais il avait une raison plus que justifiée. Parfois, il aurait souhaité pouvoir leur dire toute la vérité, mais ils étaient encore trop jeunes.

"Hé, champion", dit-il en donnant une légère tape sur l'épaule à son fils. "Tu sais que je suis fier de toi, n'est-ce pas ?"

"Pourquoi suis-je le seul de tes enfants à Gryffondor ?" » demanda Peter en riant.

"Eh bien..." dit Robert en passant son bras autour de l'épaule de son fils. "Peut-être... juste un peu... c'est possible..."

Peter éclata de rire et regarda son père, retrouvant son sourire.

"Tu as pris soin de tes frères et sœurs pendant tout ce temps, tu as un cœur généreux, mon fils", a déclaré Robert.
"De plus, ta mère est ravie d'être presque la première personne à obtenir les meilleures notes lors de ses BUSE à distance, et la première à obtenir d'aussi bons résultats."