20 : Uzui Tengen, pilier du son

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PDV Yuna

Je me réveille dans un lit d'hôpital (encore). Je suis dans la section "urgences" du domaine des papillons. En tous, il y a quatre sections médicales : les urgences, les blessures minimes, la rééducation et la section des soignants. Je suis un peu dans les vapes... Je vois une petite fille prendre ma température. Elle a des barrettes papillons roses...
En me voyant ouvrir les yeux, elle se met à pleurer.

- Yuna ! Vous vous êtes enfin réveillée ! Cela fait deux semaines que vous dormez !

- Deux... Deux semaines ?! Comment ça deux semaines ?! J'aurai déjà dû faire 26 744 coups de katanas, courir 47, 3 kilomètres, et porter 31 kilos ! J'ai pris un énorme retard sur mon entrainement quotidien !

Je me lève d'un bond mais après quelques pas, je tombe, raide.

Quelques minutes plus tard...

- Yuna ! Non mais quelle idée de se lever après près de quinze jours de coma ! Hurle une jeune fille que je connais bien.

- Moi aussi je suis contente de te revoir, Aoi. Et toi aussi, Kanao.

La jeune fille timide hoche la tête.

- Peu importe ! Tu va me faire le plaisir de te recoucher ! Tout de suite !

- Oui... Aoi, ne t'énerves pas, je suis désolée...

Comment elle fait pour être aussi autoritaire ?! Elle me fait un peu peur, j'avoue...
Bon. Je sais ce que je vais faire. Je vais attendre que la nuit tombe et faire semblant de dormir. Une fois que les soignants seront partis, j'irai voir la famille de Rengoku. Si je peux faire une chose pour mon maître, c'est bien cela. Après ça, je retournerai en mission et... Mince. Mon katana ! Comme une idiote, j'ai jeté le mien sur Akaza !

Tant pis. Aganezuka, mon forgeron, va me tuer. Il paraît qu'il adore les dangos. Je lui en apporterai pour me faire pardonner. (Un dango est une brochette japonaise avec trois boulettes de couleurs et de goûts différents dessus. Pour avoir une image, voir Chapitre 7.)

Pour l'instant, j'ai mieux à faire. Je dois attendre patiemment que la nuit tombe. J'avale tous les médicaments que l'on me donne, je fais docilement ce qur l'on me dit.

Vers quatorze heures, alors qu'un patient du nom de Genya de est sorti, je vole ses médicaments sur la table. C'est de la cortisone, soit un stimulant. Je le cache dans une de mes poches et laisse passer le temps jusqu'au soir.

Il est ENFIN 21h 30. Il était temps ! J'ai mangé, et, pour ne pas attirer les soupçons, j'ai un petit peu lutté pour ne pas me coucher.

22h. Les soignants sont partis. Tous les patients de ma chambre se sont endormis. C'est le moment idéal. J'attrape la cortisone et en avale trois d'un coup. Il faut que je patiente un peu pour que le stimulant agisse.

22h 30. C'est bon. J'ai l'impression d'être une pile électrique. Je me lève sans difficulté de mon lit. J'ouvre silencieusement la fenêtre. Je m'agrippe au rebord puis je saute dessus. À ce moment là, j'entends une voix.

- Yuna-chan ? Qu'est ce que tu fais ?

Je me retourne et aperçois trois Pourfendeurs et un démon.

- Tanjiro-chan ? Zenitsu-chan ? Inosuke-chan ? Nezuko-chan ? S'il vous plaît, ne le dites pas à Shinobu. Rengoku m'a confié une mission. Une dernière.

À ces mots, je saute de la fenêtre et me retrouve dans la cour extérieure du domaine des papillons. Je la traverse en courant et grimpe par dessus la palissade qui délimite le domaine. Je suis sur un chemin.
Je sors le papier que Rengoku m'a donné avant de mourir. Il indique une adresse. Je me mets en route.
Quand j'arrive devant le bon bâtiment, ma montre indique 23h 47. Tant pis si je les réveille, je dois revenir avant l'aube !

Demon Slayer : Je deviendrai pilier !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant