34 : Kotetsu

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PDV Yuna

Après avoir récupéré le cadeau de Tengen, je suis vite repartie de l'auberge. En effet, à 10h, j'étais à nouveau dehors. Alors que je marche dans la forêt aux alentours, j'ai vite entendu des cris. On aurait dit un enfant.

- Non ! Je ne te la donnerai pas ! Elle est très importante pour moi !

J'écarte deux ou trois buissons et le faufile vers la provenance du bruit. Je trouve, dans une petite clairière, deux garçons ayant un différent. Une seconde... Lui, ce ne serait pas... Muichiro, un pilier ? Il saisit l'autre enfant par le col -ce qui le fait décoller du sol- et lui ordonne : 

- Donne-la moi maintenant, je ne me répéterai pas. Tu me fais perdre mon temps avec tes gamineries.

Ses mots sont secs, directs et coupants. Pourtant, ils ne dégagent pas la moindre agressivité. Ils sont dénués de toute émotion. En soi, peu importe ! Comment ose-t-il traiter un enfant de cette manière ? Mes veines gonflent, mon rythme cardiaque augmente, ça m'exaspère ! J'ai toujours eu le sang chaud rapidement. Je cours vers le pilier et saisit son bras de toutes mes forces.

- Qu'est ce que tu crois faire ? On ne traite pas un enfant ainsi

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- Qu'est ce que tu crois faire ? On ne traite pas un enfant ainsi. Lâche-le. Maintenant.

- T'es qui toi ? Ah oui... La fille malpolie de l'autre fois... Je m'en fiche en fait. Arrête de me parler comme ça. Je suis un pilier, répond-il, si indifférent que s'en est dérangeant.

Il n'est ni en colère, ni particulièrement surpris. Il ne ressentirait vraiment rien ? En revanche...

- Parce que tu crois que ça t'excuses ? Laisse-moi rire. Pilier ou non, le respect se mérite. Donne et te seras donné. Aide et tu seras aidé. Mais maintenant, lâche-le. Tu devrais avoir honte, en tant que Pourfendeur, d'utiliser ta force comme moyen de pression. Les actes que l'on fait pour les autres finissent toujours par nous aider.

Voyant qu'il tient encore l'enfant, je resserre ma poigne sur son bras

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Voyant qu'il tient encore l'enfant, je resserre ma poigne sur son bras. Malgré cela, il ne frémit même pas.

- Tu es plutôt forte. Mais vraiment plus faible que moi, me dit-il.

Un peu abasourdie par sa réponse incohérente, je n'ai pas le temps de réagir quand il arrache un objet à l'enfant et pars avec, une sorte de marionnette le suit.

Je récupère l'enfant qui commence à pleurer.

- Qu'est ce qui ne va pas, petit ? Il t'a pris quelque chose ? Je lui demande, avec une compassion que je ne reconnais pas dans ma voix.

- Oui -snif-, c'est une clé -snif- importante -snif- pour moi ! Dit-il, sa phrase entrecoupée de nombreux sanglots.

- Qu'est ce qu'elle a de si important ? Je peux peut-être t'aider...

- Pourquoi vous feriez ça ?

- Hum... À vrai dire, quand je peux aider quelqu'un, je me débrouille pour le faire...

- La clé permet d'animer un robot de combat ultra-développé, dont la construction remonte à plus d'une centaine d'années. Et l'autre garçon me l'a pris !

- Tu penses qu'il ne va pas te le rendre, c'est ça ? Je lui demande.

- Non, pas du tout. C'est que... On m'a dit qu'il était fort et qu'il voulait s'entraîner avec... Le problème c'est que, s'il le casse, je n'ai pas les compétences requises pour le réparer.

-Je comprends, malheureusement, je ne peux pas t'aider. Moi non plus, je n'ai pas les compétences requises pour l'affronter.

Je lui dis cela avec un petit sourire triste et déçu. Je suis impuissante. Je lui propose de passer la journée avec moi pour passer le temps, ce qu'il accepte. Il me montre les forges en détail, les montagnes, la forêt, les habitants. Tout un monde auquel je n'aurai pas eu accès sans l'aider. Nous terminons notre visite avec une brochette dans chaque main, en train de nous balader dans la forêt vers midi. Nous marchions tranquillement dans un bois, quand j'entends des pas décidés s'approcher de nous. Je me retourne et aperçois Muichiro, avec ce même air indifférent et supérieur qui m'exaspère.

- C'était un bon entraînement, finit-il par lâcher.

Alors que je tente de ne pas lui sauter à la gorge, j'aperçois la marionnette derrière lui. J'aurais pu être soulagée, j'aurais pu être rassurée, mais, malheureusement... Il lui manque un bras.

Kotetsu éclate en larmes en voyant cela. Il s'enfuit avant même que j'ai pu lui dire quoi que ce soit.

- Tokito... Tu ne joues pas en tant faveur. Moi aussi, je voulais la jouer solo, mais c'est quelque fois utile de pouvoir compter sur les autres. Essaies au moins ! Je lui lance ça, je ne sais pas trop pourquoi.
Il ne m'écoutera sûrement pas...

Au lieu de me répondre, il me lance la clé de la marionnette. Je cours vers l'endroit où est parti Kotetsu, l'automate derrière moi.

Je ne sais pas tellement pourquoi, mais je commence à m'attacher à ce gamin. Est ce que c'est une mauvaise chose ?

800 mots.

Alors.

Chapitre :
Court
Nul
Inintéressant.

En plus j'ai pas posté depuis un mois ! Un mois !!!!!!!!!! Y avait mon anniv et la reprise des cours ça a été un peu dur. J'étais pas tellement dans le mood pour écrire. Vous pouvez m'accorder une pose d'un mois pour que je recommence à être régulière ???

D'ailleurs j'ai sorti une ff sur Stranger Things... Allez jeter un coup d'œil, le titre est Zéro.

Bisous ❣️ 💞 🤗

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