La couverture parle d'elle-même, soyez un peu perspicace. Pour le titre, vous le comprendrez peu à peu au cours de l'histoire. Dayanara, est une lycéenne dotée d'une grande maturité et d'une froideur brûlante qui ne passera pas inaperçue auprès de s...
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Je m'excuse pour l'énorme retard... C'est une toute nouvelle histoire, alors j'ai trop d'imagination, mes idées fusent et je finis par ne plus savoir quoi écrire. J'espère pouvoir me rattraper avec ce chapitre. Sur ce, très bonne lecture à vous... l'Auteur.
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Je rentrais chez moi, mais la journée commencée à peine, il n'était que 09h30, et mes vrais cours débutés à 13h00.
Pour l'instant, la faim faisait gronder mon ventre. Je tournai la clé dans la serrure et ouvris la porte de ma grande maison, bien trop grande pour moi toute seule d'ailleurs... J'enlevai mes chaussures, posai mon sac et allai dans la cuisine me servir un bol de céréales. Je m'assis tout en observant mon emploi du temps.
Bien, cette après-midi n'allait pas être très exaltante, 2h de mathématique et 1h d'enseignement scientifique.
Je montai à l'étage dans la salle de bain. Je regardai mon reflet dans le miroir, j'ajustai la cravate de ce foutu uniforme et recoiffai mes cheveux bruns d'un mouvement de main, puis d'un autre en essayant de ne pas bloquer mes doigts dans mes boucles. ——————————————————— Il était 12h30, je sortais de chez moi lorsqu'une voix que je ne connais que trop bien m'interpella. -Bonjour Daya, quelle belle saison l'automne. -Bonjour madame Gaston, lui dis-je en souriant.
Il faut absolument que j'arrive à éviter cette discussion, cette vielle dame me fera perdre un temps fou et j'arriverai en retard au lycée comme toujours.
-Savez-vous quelles sont les couleurs des feuilles que je préfère parmi celles qui tombent en automne? Trop tard... Rouge, orange, jaune, marron qu'est ce que j'en sais ? Cela ne m'intéresse pas. -Dites-moi madame. Qu'on en finisse. -Marron, dit-elle l'air enjoué. -Elles sont tellement belles, lorsque j'ai le temps, j'en fais quelques bouquets, et je les donne à mes petits enfants... Ils en sont ravis, quand ils me rendent visite... Son air enjoué disparaissait pour laisser place à la tristesse, comme si une brise de mélancolie était venue lui caressait la joue.
J'eus un petit pincement au coeur, bien que cette vielle femme parlait beaucoup, elle était seule... Elle avait besoin de compagnie. -J'attends le mien avec impatience madame Gaston, montrez moi vos talents de fleuriste, je viendrai chercher mon bouquet et on boira un café ensemble. Lui dis-je en descendant les marches du perron de ma maison. Son grand sourire réapparut soudain sur son visage, j'étais fier de moi. Alors elle reprit d'un ton enthousiaste.
-Bien sur Daya, bien sûr, venez quand vous voulez, vous êtes là bien venue mon enfant. Sur ces paroles je me mis en marche vers le lycée. Bien, je ne suis pas en retard pour l'instant, ce qui est rare, une Dayanara à l'heure ne présage rien de bon... ———————————————————- -Allez, Nana courage, c'est notre dernier cours, après à nous les vacances ! Dit-elle en s'asseyant sur sa chaise. J'hésitais entre rigoler ou lui coller ma main dans sa gueule. Complètement à côté de la plaque cette fille. Elle me désespère... mais je l'aime. -C'est ce qu'on appelle une phase de dénis ça Lili. -Un peu de silence, le cours va commencer, pour les scientifiques sortez vos affaires, pour les littéraires bouclez là, ou dormez. Faites ce que vous voulez ce n'est pas de mon ressort, du moment que vous ne déranger pas ceux qui veulent vraiment apprendre, et donc avoir un avenir, merci bien. Pour les présentations, je pense qu'il n'est pas nécessaire de rappeler mon nom.
Mais elle va le faire quand même.
- Je suis madame Emboise pour ceux qui ne me connaissent pas. Bien, assez parler, au travail. Cette prof est à la limite du manque de respect, mais elle ne la dépasse pas assez pour être remise à sa place, et puis de toutes façons personne n'oserai. Bien qu'elle soit assez bien conservée pour son âge, c'est une vielle mégère, tout le monde la trouve ignoble. Je fais partie des rares littéraires à sortir mes affaires, les autres ont suivi ses instructions et avaient posé leur tête sur leurs bras pour dormir. Lila se tourna vers moi et me chuchota. -Je fais comment moi je suis ni littéraire, ni scientifique. Tu crois que je devrai me jeter par la fenêtre ? Je soufflai d'exaspération face à la résolution de ma meilleure amie. -Bien, puisque ce que je dis vous ennuie tant que ça, je vous invite à prendre vos affaires et à déguerpir de mon cours mademoiselle Flores, sortez. -Mais je ne soufflais pas pour vous. -Ne discutez pas sortez ! Je levai les yeux au ciel en rangeant mes affaires. -Cris pour rien en plus. -Pardon ? Vous pouvez répéter ?! -Mais arrêtez de crier ! Stop! Calmez-vous ! Elle avait l'air révoltée, déconcertée. Non mais ça va, en plus de m'exclure elle me gueule dessus. -Vous pensez pouvoir un jour être en capacité de faire cours sans hurler dès que le moindre petit truc vous dérange ? Ma remarque avait fait rire pas mal de personnes dans la classe. Un silence s'installa, je tenais la poignet de la porte dans ma main, j'attendais qu'elle me réponde avant de partir... -Sortez !!! Mes yeux s'écarquillèrent tant j'étais choqué de la puissance de son cri, je claquai la porte avant que mes oreilles ne se mettent à saigner.
Me voilà exclue le jour de la rentrée, ça m'apprendra à arriver à l'heure, une Daya à l'heure ne présage rien de bon... Je n'avais pas mentis. Étant donné les conséquences de ma petite mésaventure, je pris l'initiative de rentrée chez moi. ——————————————————— Je mis ma serviette dans mon sac pris ma bouteille d'eau et enfilai mes AirPod. Direction Basic-Fit, une petite séance de 45 minutes comme tous les soirs, enfin quand j'ai le temps. C'est une nouvelle salle, elle a ouvert il y a peu de temps, alors les machines sont neuves, il faut en profiter. ———————————————————
-Alors plutôt séance abdo, haut du corps, bas du corps ou tu viens taper des poses ce soir?Je reconnaîtrai sa voix entre mille. -Et toi aujourd'hui, tu préfères te prendre un râteau plutôt par la brune, la grande, ou celles là bas ? Dis-je en pointant une fille au hasard dans la salle. -Haha, très drôle Flores, rigole, rigole, mais je sens que demain soir va être un bon soir, on a une nouvelle inscription. -Oui Charlie, oui. En attendant, là, je ne vois personne. Je mis ma main en visière pour faire mine de chercher. Et je haussais les épaules en signe de défaite.
Charlie est plutôt beau gosse, il est du genre à crâner et à se regarder contracter ses muscles dans la glace, mais je le comprends, il y a de quoi, avec un corps pareil. Avec sa peau mate, ses petites locks et son sourire colgate, il sort tout droit d'un film, pourtant, les femmes ne veulent pas de lui.
-Mais tu verras demain, je l'aiderai à faire ses exercices. Son regard était rempli de malice. -En tant que coach évidemment... Il me fait rire, en plus d'être musclé il est drôle. Mais... les femmes ne veulent pas de lui. -Allez bouge laisse moi m'entraîner. -Ok, je te présenterai ma future femme plus tard, elle s'appelle Adèle si je me souviens bien. À demain poupée. Non mais je rêve, il m'a appelé poupée. Je claqua la paume de ma main contre mon front. J'espère que cette Adèle est solide parce qu'il lui faudra du courage et de la patience pour le supporter...
