☾︎ 𝐴 𝐶𝑙𝑎𝑠ℎ 𝑂𝑓 𝐹𝑒𝑒𝑙𝑖𝑛𝑔𝑠 ☽︎

☀︎︎ Chapitre 14 ☀︎︎

Charles

Silverstone

Je regarde l'heure, 17h30, les 2 séances d'essais libres sont finies, je suis en train de parler à Frederic Vasseur, quand je vois Carlos assise à côté de sa Formule 1, Pierre m'a dit qu'il avait giflé Valentina, là d'abord son frère puis lui, déjà je ne l'aime pas trop, j'ai envie d'aller lui parler, mais Lewis m'a dit de ne rien faire, car il ne voulais pas aggraver ma relation avec Carlos, mais je suis prêt à endommager ma relation avec Carlos pour Valentina Gasly, d'ailleurs je suis en train de la chercher des yeux, mais je ne la vois pas dans le paddock.

Frederic : elle est partie, il y a quelques minutes, avant que vous finissiez l'essai libre, elle ne voulait pas voir Carlos.
Merde j'étais trop dans mes pensées et il l'a vue.
Moi : Merci Fred, pardon, j'étais dans mes pensées.
Frederic : ce n'est rien de t'inquiète pas, allez, va la retrouver.
Moi : merci Fred

Je sors du paddock pour aller vers les toilettes, je vois Valentina sortir, elle me voit, elle sourit comme une enfant, elle vient me faire un câlin, je joue avec ses cheveux, j'approche ma bouche de son oreille.

Moi : mon amour, je te protège, Carlos ne te fera rien. 
Valentina : merci, Charles. 
Moi : ça va mieux avec Pierre ?
Valentina : oui, il m'a fait juste un peu peur avec Carlos.
Moi : Lewis me l'a dit, mon amour. 
Je sens Valentina frissonner, je sais qu'elle n'aime pas la transpiration, mais elle reste contre moi, alors que je viens de finir l'essai libre, je pose mes lèvres sur ses joues, je continue à passer ma main dans ses cheveux.
Moi : tu n'aimes pas la transpiration, hein ? 
Valentina : si c'est toi, je peux le support. 
Je souris en la voyant, me regarde
Moi : tu es magnifique.
Valentina : merci beaucoup 
Je sens ses doigts passer dans mon dos sur mon t-shirt, elle sourit, elle ouvre la bouche pour parler.
Moi : Chutt

On ne dit rien, je passe mes doigts dans ses cheveux, les siens glissent sur ma colonne vertébrale, on se regarde, je sais qu'elle n'arrive pas à enlever son regard du mien, mes yeux glissés sur ses lèvres, une de mes mains vient se mettre sur sa mâchoire, j'approche mon visage du sien, elle le recule, je la regarde dans les yeux. 

Valentina : pas encore. 
Moi : c'est de la torture, tu le sais ?
Valentina : je le sais.

21h30 

Je regarde mes réseaux, je vois des TikTok qui parlent de ma relation avec Valentina, certains pensent que l'on est en couple et d'autres pensent qu'on est qu'amis avec des avantagés, en vrai je ne sais pas ce que l'on, sûrement amis et futur couple si tout le passe bien. Je vais essayer d'appeler mon petit frère, je ne sais pas s'il va me répondre, la dernière fois qu'on s'est parlé, il était froid et c'était il y a 1 semaine, notre relation s'est dégradée, je veux juste qu'il m'explique, je l'appelle, ça sonne une fois puis deux et il me répond. 

Moi : allô 
Arthur : Allô, Charles.
Moi : ça va ?
Arthur : oui, bref tu veux quoi  ?
Moi : je veux que l'on parle.
Arthur : parle de quoi ? 
Moi : pourquoi tu es froid avec moi ?
Arthur : tu te poses vraiment la question. Valentina a tout arrêté avec moi pour toi.
Moi : je n'y suis pour rien, moi.
Arthur : Charles, tu n'as rien fait, mais c'est de ta faute que Valentina a arrêté. 
Moi : Arthur, c'est toi qui est allé, lui parle donc, c'est de ta faute. Ce n'est pas la première fois que tu fais ça en plus, donc c'est bien fait pour toi, tu voulais Valentina, elle me voulait moi et je la veux.
Arthur : Charles, moi elle m'a embrassée.
Moi : elle attend que je fasse un pôle. 
Arthur : la pauvre, elle va attendre longtemps alors.

Je raccroche, j'en peux plus attendre sa voix,  il m'énerve, j'ai l'impression qu'il essaie de m'énerver pour que j'arrête de parler à Valentina, s'il pense que je vais arrêter comme ça, il se trompe, je veux Valentina depuis que mes yeux se sont posés sur elle, même si elle n'avait pas le droit de me parler, on a pris des risques et je l'ai protège suite au répercussion de ces risques. Je vais m'allonger dans le lit de ma chambre d'hôtel, ça fait bizarre d'être seul dans mon lit, ça fait quelques jours que je dors avec Valentina, je me tourne dans mon lit, j'aimerais qu'elle soit avec moi, je ferme les yeux, j'essaie de m'endormir, les secondes passent sans que j'arrive à arrêt de penser à Valentina. J'hésite à prendre mon téléphone pour envoyer un message à Valentina, avant que je le prenne, j'entends que ça toque à la porte, je regarde la porte, je ne réponds pas, elle s'ouvre et je vois Valentina rentrer, je la regarde en souriant. 

Valentina : je n'arrive pas à dormir. 
J'ouvre mes bras, elle s'approche de moi 
Moi : allez viens, j'allais t'envoyer un message pour que tu viennes .

Elle vient s'allonge à côté de moi, je la prends dans les bras, ses mains caressent mon dos, je soupire, j'embrasse son front, je souris, je commence à m'endormir dans ses bras, elle me fait un bisou dans le cou, quelques minutes plus tard, je m'endors. J'entends mon réveil sonne, putain déjà, je veux reste dans les bras de Valentina, je me retourne pour arrêter mon réveil, je sens les bras de Valentina venir m'entourer, je caresse son avant-bras. 

Moi : il faut se réveiller, il est 8h30.
Valentina : hmm 
Moi : aller, je vais m'habiller. 
Je sens ses bras ce serait encore plus 
Valentina : reste, s'il te plaît . 

14h30

Je déteste les heures entre le troisième essai libre et la qualification, j'espère avoir le pôle, déjà pour essayer de battre max et après pour embrasser Valentina, je regarde la stratégie encore une fois, pour ne pas faire de faute. Je sens deux petits bras se mettre autour de mon cou, je lève la tête pour voir, c'est Valentina, elle me fait un bisou sur la tête, puis elle vient m'assoit à côté de moi, elle prend une feuille et un crayon, elle se met à dessin, pendant qu'elle dessine, je continue à regarder la stratégie. Je regarde son dessin pendant quelques secondes, je vois qu'elle dessine un portrait, j'essaie de savoir qui c'est, je crois qu'elle me dessine, mais je ne sais pas. Son dessin me fait chaud au cœur, il paraît que le dessin exprime des sentiments bien plus forts que des mots, c'est vrai Tarek, juste la voir me dessiner, me donne envie de pleurer.