☀︎︎ chapitre 9 ☀︎︎

532 16 0
                                    

Charles

Montréal

Le jour de la course, je me réveille vers 7h, je regarde mon téléphone, putain j'ai un message d'Arthur.

Arthur : salut frérot, ça va ? Je voulais te dire que je serai à la course aujourd'hui, j'ai vu que tu partais en P2, bravo.
Moi : salut petit, ça va bien et toi ? Cool que tu viennes aujourd'hui, merci beaucoup.
Arthur : ça va très bien.

Je me lève, je vais dans la salle de bain de la chambre d'hôtel, je dois parler à Arthur, cet après-midi, bref je vais aller me laver.

10h20

Je suis en train de faire des photos avec Valentina quand je vois Arthur arriver et lui faire un câlin, j'avale difficilement ma salive. Arthur vient me dire bonjour puis se met sur le côté et on peut continuer à faire des photos tranquilles.

Valentina : Charles, regarde ton frère, et tiens-toi droit.
Elle éteint la lumière pour qu'il reste que la lumière rouge derrière moi et je regarde mon frère dans les yeux.
Arthur : Charles, tu as un problème avec moi ?
Pourquoi, il me demande ça ?
Moi : non, pourquoi ?
Valentina prend tes photos quand je ne parle pas
Arthur : on regarde est puissant, on dirait que tu peux me tuer.
Je soupire.
Arthur : d'accord j'ai compris.

Il part de la pièce, Valentina ne dit rien, elle continue à prendre des photos, Valentina est concentrée dans son travail. Elle s'approche de moi, elle me rend en photo plusieurs fois, mon regard est planté dans le sien, je n'arrive pas à regarder d'autre pars.

Valentina : Charles
Charles : oui ?
Valentina : arrêtez de me regarder.
Charles : fait le toi même Valentina.
Je la vois frissonner, mon regard descend sur ces lèvres.
Valentina : Charles, on a fini pour aujourd'hui.
J'avoue que je ne l'écoute pas, je suis trop occupée à regarder ces lèvres bouger.
Valentina : Charles ?
Valentina...
Charles : oui
Valentina : je dois aller voir Arthur...
Encore, une fois...
Charles : vas-y.

Elle part en me laissant seul avec mes pensées, je prends une chaise et je m'assois, j'essaie de reprendre mes esprits, je soupire, putain j'aime envie de goûter à ces lèvres. J'entends la porte s'ouvre, je lève la tête, je vois Carlos, il vient vers moi, il sourit.

Carlos : salut Charles, ça va ?
Moi : salut Carlos, oui ça va et toi
Carlos : ça va, tu vas quoi ici tout seul ?
Je soupire
Moi : je viens de finir les photos avec Valentina, elle est partie il y a 5 minutes.
Carlos : ça va entre vous ?
Moi : elle a embrasser mon petit frère...
Carlos me regarde un peu choqué.
Carlos : elle a embrasser Arthur ?
Moi : oui c'est ça
Carlos : alors cette après midi, monte sur le podium et fait quelque chose que seulement elle et toi pourra comprendre.
Moi : oui mais quoi ?
Carlos : elle te donne un surnom ?
Moi : oui c'est monsieur Ferrari.
Carlos : bah voilà !
je ne comprends pas trop là.
Moi : comment ça ?
Carlos : pendant l'interview après la course, quand il diront Charles Leclerc, tu les reprends en disant Sir Ferrari.
Il est pas bête le Carlos.
Moi : ouais mais si elle n'écoute pas l'interview ?
Carlos : tes fans se feront le plaisir de faire des édits avec ça et elle vas sûrement les voir.
Moi : oui, c'est sûr

17h01

La course a été horrible, je n'ai pas pu finir car je me suis pris un mur, Carlos lui a fini 3ème, je suis content pour lui mais j'aurais aimé être sur le podium aussi, les journalistes de canal+ me font signe de venir les voir, je vais devant le micro, j'imagine que c'est pour je demande si je suis content pour Carlos et si je suis déçu de la course.

La journaliste : Bonjour Charles Leclerc.
Je connais la journaliste mais j'ai oublié son prénom, oups...
Moi : Bonjour, c'est Sir Ferrari aujourd'hui pas Charles Leclerc.
La journaliste : Alors bonjour Sir Ferrari, déjà ce que vous allez bien depuis votre accident ?
Moi : ça va bien et vous
La journaliste : ça va, vous êtes content pour Carlos ?
Moi : il a fait une bonne course, je suis content qu'il soit sur le podium, il le mérite.
Je sens un main se mettre dans le dos, je prends mon sourire, avant de voir que c'est Carlos, je me mets à sourire.
Moi : félicitations Carlos
Je lui fais un câlin
Carlos : merci Charles
La journaliste : Bonjour Carlos
Carlos : Bonjour.
La journaliste : Charles, j'imagine que vous êtes déçu d'avoir pris un mur, vous pensez que vous aurez pu l'éviter ?
Moi : j'aurais pu mais j'étais passage dans ma formule 1, j'ai fait un erreur alors j'ai pris un mur et je suis très déçu, j'étais deuxième et je me retrouve DNF. je ferai mieux à Spielberg, j'espère un podium au moins.

L'interview dure encore quelques minutes puis je peux aller au paddock Ferrari tranquille, je vois que Valentina regarde l'interview, Arthur n'est pas là. Je vais vers elle, je sourie, je me mets à côté d'elle, un caméraman nous filme.

Moi : alors ta journée ?
Valentina : comme d'habitude, mon appareil photo rempli de photos de toi, et je regarde les interviews des pilotes, surtout celle de Sir Ferrari.
On rigole légèrement.
Moi : tu connais Sir Lewis Hamilton maintenant tu connais aussi Sir Ferrari.
Valentina : Sir Ferrari, qu'elle idée t'es passé dans la tête.
Elle n'a pas compris
Moi : traduire et réfléchir légèrement...
Valentina : monsieur Ferrari
Il est un petit blanc mais il n'est pas du tout gênant.
Valentina : ah d'accord, oui j'ai compris Sir Ferrari
Moi : plus personne ne m'appelle monsieur Ferrari alors autant le faire moi même.
Elle soupire
Valentina : Charles
Elle lève les yeux aux yeux en rigolant, elle est magnifique, je sens que la caméra nous filme encore, une de ces mèches de cheveux est derrière son oreille.
Moi : Arthur n'est pas là ?
Valentina : il est parti en plein milieu de la course car il était fatigué.
Arthur, fatigué, ça ne fait pas ensemble.
Moi : ok, je voulais le voir bon c'est pas grave, je le reverrai un autre jour.
Valentina : oui.

21h23

Je regarde tiktok, allongé sur le lit de l'hôtel, je regarde les édits que moi, il y en n'as qui on pris ma phrase où je dit 'Sir Ferrari', c'est drôle, les personnes qui font des édits ont du talent, bravo à eux. Sir Ferrari c'est joli, c'est grâce à Valentina que j'ai dit ça devant les caméras, à chaque fois qu'elle me demande quelque chose, je le fais sans rien dire. C'est comme si c'était ma faiblesse, c'est essayer bizarre, même mes anciens photographes n'arrivent pas à me faire tout les posés qu'elles voulaient, Valentina y arrive, je pense à elle même dans mon lit. je crois que a qui sait bien aimer, il n’est rien d’impossible. C'est vrai Pierre Corneille, je le vois avec Valentina, celle qui me fait sourire et rire au plus bas.

☾︎ 𝐴 𝐶𝑙𝑎𝑠ℎ 𝑂𝑓 𝐹𝑒𝑒𝑙𝑖𝑛𝑔𝑠 ☽︎Où les histoires vivent. Découvrez maintenant