Le Bahamas.
Endroit de luxure dont Hyunjin avait fait son royaume et où Felix devenait prisonnier. Deux corps en perdition et deux âmes en quête de luxure se battront pour prendre le dessus sur l'autre, et mener à bien la mission qui leur ait confi...
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LE TRAVAIL n'avait en aucun cas retiré son plaisir absolu de se prélasser sous le soleil et de boire des cocktails coûteux en admirant les corps qui défilaient sur la plage. La chaleur des Bahamas, cet archipel paradisiaque de l'océan Atlantique, était tout bonnement bénéfique pour la peau claire du jeune homme, et pourtant, il ne pouvait en profiter maintenant.
Le nez plongé dans un magazine local, un autre cocktail au prix exorbitant était posé devant lui par une main pressée et angoissée qui regardait les autorités du Bahamas contrôler les différents clients de l'hôtel dispersé dans le hall d'entrée. Le spectacle était admiré par le barman depuis le bar de l'hôtel, mais également par le peu de clients qui étaient restés, curieux et courageux face à la figure du pouvoir judiciaire bahaméen. Un seul, parmi eux, ne détournait les yeux des pages de magazine qu'il faisait semblant de lire. C'était intéressant, un mannequin figurait sur toute la première page, et ses courbes plaisaient sans doute à l'œil du blond.
Pourtant, la curiosité mal placée de celui-ci ne pouvait se taire alors qu'une situation pareille se passait sous son nez. La mannequin attendra bien.
"Excusez moi, il accosta le serveur d'un ton las, qu'est-ce qu'il se passe ? Il demanda.
ㅡ Quelqu'un à assassiné un homme d'état. La presse dit que c'était un étranger, ils recherchent les touristes seuls, chuchota l'homme, pressé."
Un homme, étranger, était sur le territoire. Pire, cet homme avait tué le gouverneur général et maintenant, la police recherchait les touristes, non accompagnés. Et c'était bien dommage pour Hyunjin qui se trouvait seul, assis là avec sa chemise blanche un peu trop ouverte. Il leva les yeux au ciel. Il avait prévu de chercher une nouvelle cible pour aujourd'hui, pas d'éviter de se faire enfermer à des kilomètres de chez lui.
Cependant, pour l'instant, il se fixa l'objectif de ne pas se faire remarquer, alors que les agents de l'ordre s'approchaient dangereusement du bar. C'était presque comme si il attirait les problèmes à ce niveau, pensa-t-il en soufflant.
Il avait l'habitude maintenant. Il flirtait autant avec le danger qu'il ne respirait, mais à chaque fois, c'était plus déroutant, extatique, surprenant. Il adorait cette sensation. Celle qui le prenait chaque fois qu'il était proche de la mort, que tout ce qu'il avait mis en jeu s'apprêtait à voler en éclat, que le hasard s'occupait des choses pour rendre ses missions et expériences aussi douce qu'excitante. Mais là, ça devenait lassant, surtout qu'il avait d'autres choses à faire.
Cinq. Ou peut-être six. Il entendait le poids des pas de ces policiers, s'approcher de plus en plus, son cœur qui d'habitude aurait cogné contre sa poitrine en même temps, était étonnamment calme.
Le hasard, il l'adorait, le connaissait et celui-ci le lui rendait bien.
Les pas s'arrêtèrent, et il tourna la tête vers les autorités qui se trouvaient à une dizaine de mètres de lui.
