chapitre 5

5 3 0
                                    

Juliette partit en faisant un dernier câlin à Lucas, ce dernier entra dans la villa et se dirigea vers le bureau de Yared en trombe en disant :

— Yared, pourquoi... pourquoi tu l'as virée ? Elle était devenue mon amie ! hurla-t-il en pleurant. Je te déteste, Yared, ajouta-t-il en courant vers sa chambre et s'enfermant dedans.

Yared se sentait coupable, il n'aimait pas voir son petit frère pleurer. Il se demandait s'il avait vraiment bien fait de virer Juliette. En plus de ça, il l'avait renvoyée pour une simple question de fierté et rien d'autre. Maintenant, il était impossible de faire marche arrière car même s'il demandait à Juliette de revenir, cette dernière refuserait sûrement vu la façon dont il l'avait traitée.

À présent, le voici devant la porte de la chambre de son petit frère, en train de toquer depuis au moins cinq bonnes minutes, mais Lucas ne voulait pas lui ouvrir.

— Vas-t'en, je veux pas te voir et personne d'autre d'ailleurs, pleura-t-il. Juste au moment où j'ai enfin trouvé une infirmière aussi drôle et sympa que Théo, toi tu l'as virée !

— Je suis désolé, Lucas, dit-il tendrement.

— Ouais, c'est ça, rugit Lucas.

— Ouvre-moi, s'il te plaît, demanda Yared.

— Dégage, pleura Lucas.

— Aah, soupira Yared en partant.

Cet homme arrogant, confiant, au cœur de pierre, mystérieux, calculateur, manipulateur, violent, enfin, un homme qu'on ne voudrait pas avoir pour ennemi, avait un point faible : son petit frère, Lucas. Lorsque Yared est avec son petit frère, il devient un nouvel homme, plus souriant, gentil et protecteur.

Juliette Jones rentra donc chez elle. Elle expliqua bien évidemment ce qui s'était passé à son petit ami, Kilian.

— C'est vraiment un connard, dit-elle blottie dans les bras de Kilian.

— Ouais, mais comment tu vas expliquer ça à Ramirez demain ?

— J'en ai vraiment aucune idée, mais bon, je trouverai bien un truc. On dit bien que la nuit porte conseil, non ?

— Ouais, en parlant de nuit, il faudrait aller dormir. Je suis épuisé par tous ces devoirs qu'on nous donne à la fac, c'est juste horrible.

— Ah ouais, je comprends. Au fait, comment vont tes parents ?

— Très bien, ouais.

— Ta mère m'a écrit pour me féliciter de mon travail et voilà que je l'ai perdu. Je me disais que j'aurais pu enfin vous rendre une partie de l'argent que vous avez dépensé pour prendre soin de moi et de ton petit frère, Xander.

— Je pensais que tu avais arrêté avec cette idée stupide. Tu sais très bien que mes parents et moi-même n'accepterons jamais cet argent. Tu es comme un membre de la famille et Xander aussi, et nous vous aimons beaucoup. Mais moi, je t'aime encore plus, ma Juliette, dit-il en l'embrassant.

— Merci beaucoup, répondit-elle en se détachant de ses lèvres. Mais s'il y avait une façon de vous remercier ou même de vous rendre la pareille, dis-le-moi, okay ?

— Eh bien, il y a bien une petite chose, sourit-il.

— Quoi donc ? demanda-t-elle attentive.

— Continue de m'aimer comme tu le fais si bien. Aime-moi et personne d'autre.

— Eh bien, si ce n'est que ça, alors il n'y a aucun souci. Je suis toute à toi, dit-elle en attrapant son visage pour l'embrasser tendrement. Je t'aimerai toujours.

the billionaire's ray of sunshine Où les histoires vivent. Découvrez maintenant