On sourit la journée pour pleurer le soir, notre famille et nos amis n'en savent rien. Quand ils nous demandent on leurs dit qu'on ait juste fatigué pour cacher la vérité.
Chaque soir notre sang remplace les larmes de la journée. On sait aider tout le monde sauf nous même. On sait donner le sourire, mais nous seulement nous faire souffrir.
On connait seulement la douleur et la solitude. On n'arrive pas à mettre des mots sur nos émotions, dans notre tête un brouillard constant nous empêche de nous concentrer. Sortir de simple mots nous demande un effort constant. Nos idées noir prennent le dessus jusqu'à commettre l'irréparable. Un trait, deux traits, trois trait, jusqu'à ne plus savoir les compter. On dit avoir froid pendant les canicules pour porter des pulls. Le soir suivant, la routine s'installe. Au beau milieu de la nuit, assit seul dans notre chambre on repense aux événements de la journée cette objet de torture dans la main. Les mêmes gestes que la veilles, un, puis deux, puis trois, jusqu'à ne plus les compter. Mais sans faire exprès, le trait de trop. Le sang coule mélangé à nos larmes. Il est la seule preuve de notre souffrance. On nous compare souvent à des zèbres. On nous trouve bizarre, la plus part pensent qu'on ne tient pas à la vie sans savoir qu'on souhaite seulement arrêter de souffrir. On survit plus que l'on vit. On ne rentre pas dans les cases à causes des marques sur notre corps. On est des "lâches", les "intrus" de la société. On "n'affronte pas nos problèmes", on les "esquives" en s'enlevant la vie.
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Une lettre pour une vie...
Historia CortaDes lettres pour des personnes ou tout simplement pour moi même.