Renesmée

A.3

Jacob est assis à la table de la tribu, entouré de ses compagnons qui mangent joyeusement, tous torse nu. Les rires résonnent dans la pièce alors qu'ils partagent un moment de camaraderie. Cependant, un frisson inexplicable lui parcourt soudain l'échine. Il se fige, son regard se perdant à travers la fenêtre.

Dehors, dans une voiture noire stationnée non loin, Jacob aperçoit Carlisle et sa femme. Ses sourcils se froncent légèrement.

Jacob monte dans sa voiture sans un mot de plus, mais l'expression déterminée sur son visage en dit long. Il se glisse dans le siège conducteur et, avant même de démarrer, il déclare d'une voix grave : "Je sais que Renesmée est en danger. Je viens de le ressentir je ne suis pas la pour vous aider les Cullen , mais pour protéger Nessie" 

Carlisle sourit légèrement, sachant que Jacob est une aide précieuse dans cette situation critique. La tension monte alors qu'ils filent à toute allure, suivis de près par la voiture où se trouve Alice et Charlie.

Dans la voiture de Carlisle, Jacob, assis à l'arrière, sent l'adrénaline monter. Il demande à Carlisle de s'arrêter dès qu'ils atteignent la lisière de la forêt de Forks. Alice, impatiente et nerveuse, demande si Jacob a détecté quelque chose, mais il est visiblement agacée par les stéréotypes sur les loups-garous.

Sans un mot de plus, Jacob sort de la voiture et soulève un vélo abandonné par terre au rebord de la foret et le reconnaît immédiatement comme celui de Renesmée. 

...

Je suis endormie allongée au sol entendant des bruits je me réveille doucement , mes je ne m'attendais pas a être nez a nez avec un cercle de vampire .  Les vampires m'observent avec curiosité alors que j'émerge à peine du sommeil. La nuit est dense, et il doit être autour de quatre heures du matin. River, , lui tend me tend sa main pour m'aider à me relever. Un rire léger s'échappe de ses lèvres alors qu'il me présente à ceux qu'il appelle les vampires de Stanford.

Je suis surprise. Je pensais qu'ils étaient difficiles à trouver je ne comprends pas ... je suis perdue. River se penche vers moi, je ferme mes yeux, et il murmure près de mon oreille. « Tu as le choix », dit-il doucement. « Vivre comme un monstre pour l'éternité, ou devenir humaine à jamais. Si tu choisis l'humanité, rendez-vous à minuit dans l'église de Belford . C'est notre repaire. Prends tout le temps dont tu as besoin. Nous t'attendrons. » Quand j'ouvre à nouveau les yeux, les vampires ont disparu. Seul le feu vacillant demeure, illuminant le vide qui m'entoure.

Je suis désorientée, perdue dans mes pensées alors que je regarde tout autour de moi. Je respire fort, essayant de calmer le tumulte émotionnel qui m'envahit. Au loin, je distingue des silhouettes qui courent vers moi. Je reconnais les voix : celle de Jacob, de Charlie, j'entends même celle d'Alice.

Charlie arrive le premier et me prend dans ses bras, me demandant avec inquiétude pourquoi j'ai quitté la maison ainsi. Jacob s'approche ensuite et m'embrasse doucement sur le front. Carlisle vient à son tour, me serrant dans ses bras avec amour. "Ma petite fille, je t'aime tellement," murmure-t-il.

Alice reste un peu en retrait, me regardant avec une expression mêlée de soulagement et d'inquiétude. Jasper s'approche et lui dit que sa vision ne s'est pas réalisée, que je vais très bien.

Les paroles réconfortantes de ma famille m'entourent, dissipant une partie de la douleur et de la confusion qui m'ont accablée. Je suis submergée par le soulagement de savoir que mes proches sont là pour moi, prêts à me soutenir dans les moments difficiles.

Les larmes coulent sur mes joues alors que je me blottis contre Carlisle. Pourtant, malgré leur présence rassurante, une pensée persiste en moi. Je me demande qui étaient réellement ces vampires de Stanford, ce qu'ils voulaient et pourquoi ils étaient là. Mais une chose est certaine : je veux rentrer chez moi, loin de ce cauchemar, et je décide fermement que jamais je ne parlerai de cette nuit à personne ni a mes parents ni a Jacob.

...

Je suis assise sur mon lit, observant silencieusement Jacob ranger mes affaires dans mon tiroir. Je me sens gênée et honteuse d'être partie comme ça, sans prévenir. Jacob, comprenant mon malaise, prend son temps pour tout remettre en place.

Finalement, il se tourne vers moi, ses yeux sombres exprimant à la fois de la tristesse et de la compréhension. "Si tu ne veux pas vivre à mes côtés, c'est ton choix, Renesmée," dit-il doucement.

Je me lève, sentant le poids de ses paroles. "Jacob, tu sais que je t'ai connu toute ma vie, depuis que je suis enfant," je commence, cherchant mes mots. "Je te vois comme... comme un ami, quelqu'un de ma famille. Pas comme... pas comme un amoureux."

Il baisse les yeux un instant, absorbant mes mots. "Je comprends," répond-il finalement, avec une tristesse contenue dans sa voix.

Je m'approche de lui, posant une main sur son épaule. "Ce n'est pas que je ne t'apprécie pas, Jacob. Tu es incroyablement important pour moi, mais... mais c'est différent."

Jacob hoche lentement la tête, l'air résolu malgré la douleur perceptible. "Je serai toujours là pour toi, Nessie "

Je lui souris faiblement, reconnaissante pour sa compréhension. "Merci, Jacob. Pour tout."

Il me rend mon sourire, bien que triste. "Tout ira bien, Renesmée. Je te le promets."

La chaleur est étouffante aujourd'hui, une chaleur qui fait perler la sueur sur ma peau , je transpire tellement , Jacob s'approche de moi avec un sourire taquin, ses yeux pétillants de malice. Il semble remarquer mon inconfort, ma gêne face à cette chaleur intense. D'un geste doux mais ferme, il me prend dans ses bras. Je recule instinctivement, mais ses bras sont apaisants, sécurisants.

Puis, sans prévenir, Jacob attrape doucement mon bras et m'embrasse tendrement sur les lèvres. Mes yeux s'élargissent de surprise, mais sa chaleur, sa proximité me font perdre mes défenses. Je sens mon cœur battre plus vite, mes pensées s'embrouiller.

Je ne peux pas résister. Sa douceur, sa tendresse me submergent. Je réponds à son baiser avec une timidité mêlée d'excitation. Au fond de moi, je sais que c'est interdit, compliqué, mais il est si adorable, si proche.

Jacob me guide doucement vers le lit, mais je recule instinctivement, murmurant un faible "non, non..." Je ne veux pas que cela se passe ainsi. Mes pensées sont confuses, mes émotions tumultueuses. Je ne vois pas Jacob de la même manière qu'il me voit.

Son expression change, un mélange d'embarras et d'agacement traverse son visage. Sans un mot, il se lève et se dirige vers la fenêtre. Je le regarde partir, me sentant déchirée entre la culpabilité de l'avoir repoussé et le soulagement de ne pas avoir cédé à quelque chose qui aurait bouleversé notre relation fragile.

Le silence s'installe dans la chambre, seulement brisé par le bruit léger du vent à travers les branches des arbres. Je me laisse tomber sur le lit, la tête entre les mains, essayant de démêler mes sentiments.