Chapitre 60

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- Officier Ndiaye, au cas où vous l'aurez oublié, Karim était mon ami , j'étais invitée à cette fête, j'ai tout vu
- Mais notre officier, n'avait pas préciser que c'était dans un sachet, il a juste dit qu'ils avaient trouvé de la drogue

Je ne réponds rien

- Et puis Madame Ndiaye au cours de notre enquête, nous avons appris que Karim faisait parti de vos nombreux prétendants et une source nous a dit que vous ne l'appréciait pas du tout
- Je vous interdit d'aborder mon passé
- Mais Madame Ndiaye c'est vous qui avez remener le passé donc assumez le .
Mais dites moi depuis quand les sachets ont des jambes ?
- Comment !?
- Bah ouais, parce que le sachet n'a pas pu atterrir là bas en marchant
- Je vous ai dit qu'il avait beaucoup d'ennemis
- Vous en particulier

Je sursaute et le regarde , non mais il est fou , je ne dois rien laisser paraître, je sais ce qu'il veut

- Qu'est ce que vous voulez insinuer ?
- Rien !! Bref comme je vous l'ai dit, mon temps est précieux, si vous tenez à la liberté de votre ami , amenez moi le coupable, sur ceux bonne fin de soirée.

Après avoir dit ça, il sort du bureau.
Je pose mon frond sur la table, quelques minutes plus tard, je sens la main de quelqu'un sur mes cheveux

- En a jugé l'expression de votre visage je peux déduire que ça ne c'est pas bien passé
- Il est trop malin, je l'avais sous-estimé
- Oui , il fait parti de nos meilleurs agents. Mais Madame Ndiaye, officier Diop suit cette affaire depuis bien longtemps, je ne pense pas qu'il lâchera prise de si tôt
- Il a sa détermination, moi j'ai ma parole, j'avais promis à Karim que je le ferai sortir
- Je comprends mais ne baissait pas les bras inchallah tout ira bien
- Officier Ndoye, il existe qu'une seule solution
- Laquelle ?
- Je dois me livrer, il faut que je le fasse pour Karim , il ne mérite pas d'être ici
- Halima tu sais que si Karim l'apprend , il va pas être content et puis y'a ton enfant, ton mari, ta famille. Non , ne t'inquiètes pas on va trouver une autre solution d'accord
- D'accord merci vraiment inspecteur Ndoye, mais puis-je le voir?
- Bien sûr

Je remercie une dernière fois l'officier Ndoye et me dirige vers sa cellule

- Bonjour Karim
- Halima ? Mais que fais tu ici?
- Je suis venue te voir
- Halima, que t'avais je dit la dernière fois ?
- Mais je
- Non , reste chez toi, limite tes déplacements, je veux méditer sur ma vie
- Je ne peux pas rester chez moi alors que toi , t'es ici
- Tu te sens redevable c'est ça, car Halima si tu n'étais pas impliqué dedans je n'aurais même pas perçu ton ombre, maintenant je te demande de partir et de me laisser tranquille, pars d'ici ou sinon j'appelle la sécurité

Je marche lentement en arrière, réfléchissant à chaque pas aux mots de Karim, mes larmes coulent sans que je ne puisse les retenir

- Halima
- Non pas aujourd'hui officier Ndoye. Dis je en l'arrêtant alors qu'il voulait me parler

Je reste longuement à pleurer dans ma voiture. Ma mère avait l'habitude de me dire que l'adolescence est la partie la plus sensible de notre vie car oui , on commence à grandir , on est têtu, on croit avoir toujours raison et par dessus tout nous prenons tout ce que nous faisons étant juste . Mais ce que nous ne savons pas, c'est que ces erreurs peuvent nous suivre toute notre vie.
Mon téléphone se mit à sonner me réveillant ainsi de ma petite pensée

- Allô Halima, alors comment ça s'est passé ?
- Mal très mal, cet officier est très malin , il ne m'a pas cru une seule seconde
- Oh non , mais comment vous allez faire maintenant ?
- Je l'ignore totalement mais s'il y'a bien une chose qu'il doit se mettre dans la tête c'est que je n'abandonnerai jamais
- Je le sais, t'es très forte Halima, ceci n'est qu'une épreuve, je sais que t'as pleuré, je l'ai senti , je voudrais que tu saches que je serai toujours là pour toi , je sais que t'es capable de faire sortir Karim de là, ça prendra du temps mais tu réussiras inchallah, j'ai confiance en toi

Je serre le téléphone contre ma poitrine, je me remis à pleurer.
J'arrive pas à croire que je pleure, je suis devenue très sensible ces derniers temps, la "dame-roche" est devenue "dame-madeleine".
Je me demande comment les gens de mon quartier auraient réagi face à une Halima Madeleine.
Je me mis à sourire, je démarre ma voiture et arrive à la maison quelques instants plus tard, je ne vois personne donc je monte à l'étage, ça commence à devenir pénible avec mon ventre.
Quand j'ouvre la porte toute les lumières étaient éteintes, je pensais que Malick était là.
D'un coup, une lignée de lumière s'offre à moi, c'est juste incroyable

- Waouh !!!

Je continue à m'approcher , y'avait des bougies parfumées partout et des pétales de roses en a plus finir , le lit était aussi décorer, il y'avait des matériels de massages c'est juste magnifique, je ne sais même pas pourquoi mais je me suis dirigé vers la salle de bain, la baignoire, oh my good , y'avait de la mousse et des pétales de roses, des perles ?? Je souris et plonge ma main dedans je la ressors et l'odeur me suivi .
Soudain j'entends le son d'un piano , la mélodie était douce et romantique , je me laisse emporter par la musique

- Madame Ndiaye!!

Je me retourne et vis mon très cher mari , je souris

- Je sais que c'est temps ci, c'est très difficile pour toi, t'es fatiguée, stressée et surtout très triste, je ne le supporte pas car ton sourire éclaire mon monde et sans elle c'est comme si j'étais dans un tunnel, ta présence est mon refuge , ton bonheur est m'a force , crois en toi comme je crois en toi , je ne suis pas très fort pour exprimer mon amour mais sache que je serai toujours là et que mon amour pour toi ne cessera de s'accroître.

Avec ça comment ne pas pleurer, il me touche du plus haut point

- Non Halima je ne veux pas te voir pleurer. Dit il tristement
- Ce sont des larmes de joie
- Que ça soit de joie ou de peine , une larme reste une larme

Je souris

- Ah mon sourire est là, il m'avait tellement manqué. Dit il en me faisant un câlin.
T'as vu le lit ?
- Oui , tout est tellement incroyable, t'es le meilleur mari du monde
- Je sais . Dit il en m'embrassant sur le front.
Alors aujourd'hui j'ai décoré le lit , spécialement pour te faire un bon massage
- Ahh, un massage , incroyable
- Ouais je sais, maintenant on va aller prendre un bain et après on commence
- Comment ça "on"?
- Bah quoi , on va aller prendre un bain
- T'es malade ou quoi, moi prendre un bain avec toi
- Mais oui t'as raison Halima, je suis le vendeur de légumes , ton mari est au marché, il m'a dit qu'il pourrait s'en sortir t'inquiètes pas
- Quoi?? Dis je en riant
- Aller viens, je sais que t'es devenue grosse mais ne t'en fais pas y'aura assez de place pour nous deux
- Je rêve où tu me traites de " pata"

Il ne dit rien et se mit à courir

- Je vais te tuer Malick Ndiaye, ouvre cette porte
- Non
- Malick !!!

Il ne réponds pas, je m'adosse à la porte. Je crie de surprise quand il l'ouvre soudainement, j'allais tomber mais il m'a capté de justesse.
On a passé je ne sais combien de temps à se regarder

- Tu penses qu'on est des indiens ou quoi?

Il se mit à rire

- Aller viens ma reine, on va aller se laver. Dit il en me tendant sa main

Je pose la mienne dessus, il me tire puis ferme la porte.

Mariée à mon beau frère Où les histoires vivent. Découvrez maintenant