Numéro 13

CHAPITRE 2

CHAPITRE 2
Mes vieux démons sont de retour !

Aujourd'hui !

Je plisse les yeux, j'essaye de regarder à travers le feu. Je ne vois rien. J'entends seulement des pleures et des cries. Je transpire instantanément, dû à cette chaleur a cause de l'incendie. Je lève le bras droit pour m'essuyer le front, une douleur me survient dans mon épaule. Une grimace apparaît sur mon visage. Je me touche avec l'autre main, un objet est collé a moi. je tire dessus, ça fait mal. je le retire de ma peau et je vois que c'est simplement un bout de verre de la vitre que j'ai brisée. j'ai du me l'enfoncer quand j'ai faits ma roulade pour me rattraper après le saut de détente entre les deux fenêtres. J'ai beau avoir mis une veste en cuir, le verre a réussi à transpercer l'épaisseur. Malgré la température, je n'enlève pas le blouson. Elle me protégera un peu plus des flammes.

Je regarde autour de moi, je ne vois pas grand-chose, tout est sombre, seul l'orange des étincelles jaillit. Je peux apercevoir une cuisine sur la gauche et en face de moi probablement la porte de l'appartement. Je me fais un passage jusqu'à celle-ci. Je donne un grand coup de pied dans la porte, elle ce casse et tombe droit par terre. Pas question de mettre ma main sur la poignée, elle devait être brûlante.

Un couloir se dresse devant moi. Des logements de chaque côté. J'encastre chaque entrée une par une, histoire de voir s'il n'y a pas quelqu'un qui aurait besoin d'aide. Je pénètre dans le dernier appartement de cet étage. La porte était déjà cassée. je m'avance doucement, pas à pas. Je m'approche d'un salon et un son aigu et légé surgit. Les braises me frôle la peau. Je marche un pied devant l'autre tout doucement. Les hurlement se font de plus en plus fort. Je voit au loin dans une cuisine un homme coincé sous une poutre. Au-dessus de lui, plus de plafond, il s'était effondré. J'accours dans sa direction, je dégage les quelques morceaux de bois posé par terre et j'essaie de soulever la poutre. Les forces me manquent, elle est trop lourde. Je regarde autour de moi s'il n'y a pas un objet qui me permettrait de l'utiliser comme effet de levier. Les tringles à rideaux ont déjà été consumé par les flammes, mais en revanche les bars en métal de la table en verre situé devant la télé, feront très bien l'affaire. Le verre était déjà à moitié fondu, il suffit simplement de tirer. Je la place sous la poutre et je mets tout mon poids dessus pour essayer de la soulever. La poutre décole de quelques centimètres et j'ordonne au monsieur de se faufiler par dessous. Il tire de toute ses forces pour que son corps passe. Je me sens de moins en moins serein, il doit ce dépêcher. Le feu ce propage toujours, les flammes grandissent et ce rapproche violemment de moi. Ça me brûle légèrement les mains, des clock apparaisse petit a petit. Il arrive enfin à sortir. Je lâche la barre. Je serre mes doigts contre mon torse. L'homme ce lève, son visage est un peu brûlé.

- Merci beaucoup ! Me remercie t-il

Je vois dans son regard qu'il avait perdu espoir, et qu'il pensait que c'était terminé pour lui.

- C'est normal, est-ce que vous savez où se trouvent les autres survivants dans l'immeuble ? J'ai entendu une voix de femme crier tout à l'heure. Je lui demande.

Il fait signe de la tête pour répondre non. Je lui demande de me suivre et de faire attention. Je le raccompagne jusqu'à la fenêtre et lui dis de prévenir les pompiers pour qu'ils puissent le secourir. Je ne peux pas rester à ces côtés, d'autre personne sont peut être encore en dangers. Je reprend le couloir et je vois que les escaliers pour accéder a l'étage supérieur est bloqué par le brasier. J'ai pas une seconde à perdre, je réfléchi. Je me rappelle qu'il y a un trou dans le plafond dans la cuisine, la ou j'ai trouvé l'homme tout a leur. Je me dirige vers celui-ci.