𝖣𝖾́𝗉𝗋𝖺𝗏𝖺𝗍𝗂𝗈𝗇 [Terminée]

8.

«Je vais te faire l'amour toute la nuit !»

La déclaration du brun résonna encore plus fort et à répétition tel un écho dans la tête d'Ethan. N'était-ce pas un homme et une femme qui s'adonnaient au sexe en général ?Bien qu'il ait accepté de suivre cet inconnu jusque chez lui, cela n'était pas pour autant dire qu'il aimerait volontiers s'en aller de là avec un handicap en plus de sa myopie. Mais le fait était déjà fait et vu comment ce ténébreux loup le dévisageait de façon avide, nul doute qu'il passera à la vitesse supérieure si jamais il ne prononçait pas.

Et effectivement, les doutes du jeunot se confirmèrent lorsqu'il sentit inéluctablement la main de son vis-à-vis se poser sur sa taille. Il couina.

— Monsieur !

Son aîné s'en delecta dans un sourire malicieux. Apparemment cela l'amusait de voir son petit gigot être surpris de bientôt être dévorer.
Comme s'il ne l'avait pas entendu, il glissa maintenant ses doigts dans son sweat, frôlant ainsi sa peau douce au toucher.

Ethan complaignit une fois de plus en s'inclinant sur le côté:

— Temps mort !

— Je te plais pas ?

Le visage de chien abattu qu'affichait désormais le brun scandalisait Ethan. D'où lui posait-il une telle question or il se doutait qu'il ne puisse pas être en mesure d'y répondre clairement ?!

— Si. Non. Je veux dire...

Même sa langue ne parvenais pas à se décider. Fermant fortement les yeux en inspirant un grand coup, Ethan les rouvrit pour constater que le visage de son hôte était au-dessus du sien, s'impatientant de le voir passer à l'œuvre.

— Tu me plaît. Avoua ce dernier puisque le plus petit hésitait.

— Mais je suis un homme, c'est pas normal.

— Tout est normal, même chez les bêtes ce genre de relation est récurrente.

— Oui mais on n'est pas des bêtes... si ?

— Moi je le suis et une bête très affamée je dirai.

Dès qu'il le déclara, le gangster quittait ledit canapé, laissant le plus jeune penser qu'il s'était résigné à poursuivre mais se préparant plutôt à se mettre à nu. Il commença en premier par le débardeur qu'il avait enfilé tout à l'heure, enchaînait ensuite avec son pantalon jeans pour terminer avec son boxer.

Debout dans toute sa virilité, telle une statue grecque servant de muse pour des artistes sculpteurs, le brun ne détachait pas son regard de celui du jeunot qui était si choqué qu'il ne parvint pas à détacher ses yeux se ce qui se trouvait entre ces jambes. Un attribut masculin qui lui arracha le souffle à ne plus pouvoir réfléchir correctement. Il s'était attendu à tout sauf à cette énorme chose.

Sans même s'en rendre compte, Ethan souffla dans la panique:

— Au secours...

Après quoi l'autre se rapprocha du canapé, le souleva littéralement dans ses bras comme d'une jeune mariée alors qu'il couinait et l'emmena avec lui jusqu'aux portes de la douche.

Comme si cela n'était pas suffisant d'être transporté de la sorte, Ethan se retrouvait à présent dans une baignoire déjà remplie, mouillé de la tête aux pieds et son interlocuteur venant l'y rejoindre. Il se relevait avec consternation et obtempéra :

— J'ai jamais dis que j'avais besoin de prendre un bain ! J-Je suis tout trmepe maintenant, j'aurai plus rien à me mettre pour rentrer chez moi.