La calèche s'arrêta enfin devant le manoir de Dianne. La nuit était bien avancée, et l'air était frais, contrastant avec la chaleur suffocante qui régnait à l'intérieur de la calèche. Basil et Dianne, leurs vêtements en désordre et partiellement déchirés, descendirent avec une urgence palpable.En entrant dans le manoir, ils ne prirent pas la peine de se séparer. Dianne attrapa Basil par la main et l'entraîna directement vers sa chambre. Le manoir était silencieux, les domestiques absents ou endormis.
En poussant la porte de sa chambre, Dianne remarqua immédiatement le changement : le miroir cassé avait été remplacé par un nouveau, plus grand et plus orné, avec un cadre doré finement sculpté. Il était placé juste à côté de la porte de la salle des bijoux.
Dianne : Ils l'ont remplacé... dit-elle d'une voix basse et tendue
Elle jeta un coup d'œil vers Basil, ses yeux brillants de défi.
Sans attendre de réponse, Dianne se tourna vers Basil et l'embrassa férocement, ses mains agrippant ses cheveux avec une force presque douloureuse. Basil répondit avec la même passion, leurs corps se pressant l'un contre l'autre avec une urgence désespérée.
Ils tombèrent sur le lit de Dianne, leurs vêtements restant à peine en place. Une fois déshabillé. Dianne, rompit leur étreinte, pour se mettre à quatre pattes sur le lit, jetant un regard provocateur à Basil à travers le miroir.
Dianne : Regarde-nous... regarde comment nous sommes... dit-elle d'une voix rauque
Basil, en proie à une fièvre ardente, se plaça derrière elle, pour enfin la pénétrer. Leurs mouvements devenant plus pressants et frénétiques. Leurs respirations se mêlaient, lourdes et haletantes, et chaque mouvement intensifiait leur connexion.
Alors que leurs corps se mouvaient en synchronie, Dianne tourna légèrement la tête, ses yeux fixant ceux de Basil à travers le miroir.
Dianne : Es-tu allé dans la salle des bijoux ?
Basil se crispa, son regard s'assombrissant. Il regarda le reflet du miroir et regarda Dianne dans les yeux. Il crut qu'elle était devenue une panthère, elle le regardait comme si elle allait le dévorer dans la seconde. Dianne, sentant sa réaction, se retirent brusquement, rompant leur connexion momentanée.
Basil : Dianne, écoute... dit-il en tentant de se justifier
Mais Dianne n'attendit pas de réponse. Elle le repoussa avec force sur le lit, ses mains saisissant ses poignets avec une détermination implacable. Elle resserra sa prise, ses doigts s'enfonçant dans la peau de Basil. Il ne se débattit pas, acceptant la douleur et la colère de Dianne comme une punition méritée.
Dianne : Je le sais, Basil ! Je sais que tu y es allé ! dit-elle en criant presque
Elle glissa ses mains de ses poignets à son cou, ses doigts se serrant légèrement autour de sa gorge. Basil se laissa faire, fermant les yeux, se concentrant sur le mélange de douleur et de plaisir. Malgré l'étranglement, Dianne s'empala à nouveau sur lui. Ils continuaient leur union charnelle, les mouvements de Dianne devenant plus frénétiques et désespérés.
Dianne : Sais-tu seulement ce que ça représente ? Ce que ça signifie ? demande-t-elle haletante, mais avec une voix coléreuse
Basil ouvrit les yeux, croisant son regard à travers le miroir. Il regardait la scène avec du recul, il ne s'avait pas s'il devenait fou ou s'il manquait un peu d'oxygène. Mais la douleur de l'étranglement, l'excitait de plus en plus. La douleur mêlée au plaisir rendait la scène presque surréaliste, leurs corps s'accordant dans une danse sauvage et désespérée. Basil, malgré la difficulté à respirer, se laissait totalement aller, acceptant la punition que Dianne lui infligeait.

VOUS LISEZ
Une Rancune Tenace
RomanceLondres, 1898. Dans les ruelles sombres et brumeuses de la capitale victorienne, le détective privé Basil et son associé, le Dr Dowson, se retrouvent sur la piste d'une organisation criminelle redoutée, dirigée par l'insaisissable Professeur Ratigan...