Chapitre 1 : L'adieu

32 5 2
                                    

Garu :


Il y a plusieurs visages que je n'oublierai jamais. Celui de ma mère après s'être faite tuée quand j'avais quatre ans, celui de l'homme qui a pu me nourrir pendant que je me cachait dans la forêt, et celui du braconnier qui l'a tué et qui me cours après.

Ils me traquent depuis toute la nuit je crois qu'a un moment mes jambes vont lâcher. Surtout que j'atteint la limite du territoire d'Orfus. Je vais carrément sortir du pays si ça continue !

- REVIENT ICI L'ECAFLIP ! TU TE VENDRA CHER !

Les paroles de l'homme que me talonne avec un fusil sonnent comme un fouet. Je parvient quand même a le semer et se que je redoute arrive : j'aperçoit le désert. Je m'arrêt net pour reprendre mon souffle et contempler l'étendue de sable et de dunes devant moi. Derrière : des braconniers qui veulent me vendre, devant l'inconnu total. Ils n'oseront sûrement pas me poursuivre jusqu'a là.

- IL EST LÀ !

Merde ils sont revenus... Je prend une bouffée d'aire et cours devant. Comme prévu (et heureusement) les braconniers s'arrêtent. Mes jambes ne s'arrêtent plus, avide de liberté.

Du sable, du sable à perte de vue. Je vais faire quoi si je trouve aucune source d'eau ? Je monte une dune que me donne une vue imprenable sur le désert. Il fait tellement chaud... Je me laisse glisser ensuite par le sable jusqu'a la fin de la pente. 

Je marche, écrasé par la chaleur, mes oreilles de félin baissés. Quand est ce que je vais enfin voir au moins un signe de vie ou de l'eau ? La chaleur se fait plus lourde, insupportable... Je commence à perler la sueur quand je regarde le soleil, puis je me sens défaillir et mon dos rencontre le sol. J'essaie de rassembler toute mes forces pour me lever mes mon corps ne m'obéit plus. Trop fatigué après avoir couru autant.

Je laisse toute mes forces s'échapper de mon corps et je ferme les yeux...

Shine of hope on the desert roadWhere stories live. Discover now