𝐋𝐄𝐒 𝐅𝐋𝐀𝐌𝐌𝐄𝐒 𝐃𝐄 𝐋'𝐀𝐌𝐎𝐔𝐑 : 𝐓𝐇𝐄 𝐒𝐓𝐎𝐑𝐘 𝐎𝐅 𝐌𝐈𝐋𝐇𝐈𝐀

🔥𝟗. 𝐋𝐄 𝐃𝐑𝐎𝐂𝐇-𝐘𝐀𝐇🔥

Henoc, septième génération après l'apparition du premier homme terrestre résidant sur la terre d'Eden, dans l'enceinte de la grâce divine communément appelée « le jardin ». Descendance d'un grand homme connu sous le nom de Jered et qui vécut à lui tout seul 962 ans, après avoir engendré plusieurs fils et filles dont Henoc qui en fut le premier. Son père connut des jours très nombreux, qui furent considérés par tous à cette ancienne époque comme un véritable miracle, une grâce prodigieuse, telle que tous ceux qui habitaient les contrées du fleuve Pishon, les régions de Guihon et les basses d' Hiddequel en ces temps-là, avaient recours à cet homme contemplé comme la grande lueur d'espoir. Plusieurs se déplaçaient alors en
provenance de leurs terres, faisant route vers ce monument vivant dont la résistance face à la mort était presque vénérée.

Henoc son fils, avait plusieurs fois été témoin de tous les honneurs rendus à son père au fil des années passées. Que ce soit au travers des grandes festivités données en son honneur chaque nouvel an qui s'ajoutait à son acompte ou au travers des grands rassemblements de centaines de personnes figurants face à leur domicile ayant la ferme volonté d'entendre les paroles que prononçeraient sagement la grande lueur d'espoir à son peuple. Cependant, il n'était pas le seul dont la vie semblait s'éterniser car, en ces jours-là qui formèrent le 1er monde, vivait encore sur la terre leurs plus vieux ancêtres dont Adam lui-même, ainsi que sa descendance rapprochée qui était Seth, celui duquel sorti le reste des générations futurs dont Enowsh, Kenan, ainsi que Mahaleel. Tous de grands hommes dont les valeurs morales ne tarissaient pas.

700 années s'étaient alors écoulées depuis la sortie de celui qui était considéré autrefois comme le père de tous les vivants, Adam, et la terre commençait à voir naître sans entraves des peuples nombreux qui ne cessaient de s'accroître encore et encore. La démographie n'était certes pas surpeuplée, mais elle se voyait s'étendre sur quelques kilomètres à la ronde laissant place à quelques diversités culturelles qui naissaient peu à peu.

Tandis que, 300 ans auparavant Adam étant âgé de 130 ans, avait reçu pour sa part la consolation d'un 3ieme fils né de sa semence et qui ferait sans doute sa plus grande joie, Seth. Mais bien avant cela, il avait eu son premier fils lorsqu'il était âgé d'environ 50 ans. Lui et sa femme étant bénis du fruit des entrailles lui attribuèrent le nom de Caïn, puis les deux ans qui s'en suivirent leur naquit encore un second fils Abel, tout ceci pour leur plus grande joie. Ils incarnaient l'espoir pour leurs deux parents qui avaient connu quelques années plutôt une déchéance du lieu paradisiaque où ils vivaient. Tous deux avaient désiré ardemment depuis leur sortie avoir une progéniture. Et alors que ces deux derniers leur étaient nés, ils avaient vu leurs prières et leurs vœux trouver réalisation. Adam se souvenait à chaque fois qu'il passait les mains sur le ventre arrondie de son épouse, qu'une de leurs postérités devrait éradiquer celle du serpent séducteur et les délivrer du péché qu'ils avaient commis. Une grande espérance naissait alors en eux chaque fois qu'ils voyaient ces deux fils grandirent sous leurs yeux jour après jour.

Leur moyen de retourner dans le repos était enfin là, cependant, Adam et Ève qui avaient l'habitude chaque jour d'implorer leur créateur en se rendant de la terre du fleuve où ils s'étaient installés au chemin nommé « orach Hen shin lamed mem » qui menait auparavant à la dimension du jardin, s'étaient toujours posé la question de savoir d'où proviendrait ces fils du malin qui devraient être combattus sachant qu'ils n'étaient que lui, sa femme et ses fils, seuls êtres humains sur terre en ces temps-là. Adam se disait bien qu'il devrait sûrement y avoir quelques autres espèces hors du jardin et qui sûrement incarneraient par leurs actes la représentation des fils du mal.

- Père des vivants... l'interpella t-il. Comment vous êtes vous alors rendus compte que celui-ci était du diable ? fit-il en posant les mains sur les genoux.