Chapitre 4

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Léa: Tout d'abord, mon frère et moi sommes nés le 24 octobre 2007. Comme tu le sais, nous sommes jumeaux mais je suis née la première avec 12 minutes d'avances. Il faut s'avoir que mon frère et moi n'étions pas voulu, on ne sait pas vraiment si les moyens de contraceptions n'ont pas fonctionnés ou bien si nos parents n'ont juste pas fais attention. Déjà que nous n'étions pas voulu mais en plus, étant des jumeaux nos parents nous on détestés dés notre naissance.

Pau: Ha oui, c'est chaud

Léa: Ils ont cependant décidé de nous garder chez eux plutôt que de nous laissés en orphelinat. Malheureusement pour nous, c'est à partir de ce moment là que notre calvaire à commencer. Nous n'étions que très peu nourris et notre mère étant droguée, le lait qu'elle nous donnait n'était même pas bon pour nous. Il arrivait même que nous ne soyons pas nourrit tous les jours, nous étions en sous-poids et notre système imunitaire était donc beaucoup plus fragile. 

Léa: Nous avons continué à grandir dans ces conditions de vie là et malheureusement, au fur et à mesure que les années passaient, notre père est devenu alcoolique. Il faut s'avoir que si notre père était alcoolique, cela signifiait qu'il était violent.

*Je me tais quelques secondes en me remémorant tous ces souvenirs douloureux et Pau se rapproche de moi pour mettre sa main sur mon épaule, en signe de réconfort.*

Pau: Si tu veux faire une pause ou t'arrêter, n'hésite pas. Je comprends que tu ai du mal à en parler, ça a vraiment pas du être facile à vivre.

Léa: Non ça va aller, j'ai juste besoin de boire un verre d'eau, je reviens. Tu veux quelque chose?

Pau: Un verre d'eau s'il te plaît

Léa:Je t'apporte ça tout de suite

*Je me lève et pars à la cuisine chercher un verre d'eau pour moi et un pour Pau, ensuite, je retourne dans le salon et lui tends son verre*

Pau: Merci

*Je bois mon verre et puis le dépose sur la table*

Léa: Je disais, il devenait violent et lorqu'il était violent, on ne le reconnaissait plus, c'est comme si il devenait fou. Si tu te trouvais dans son chemin, il te battait jusqu'à ce que tu ne te relèves pas. Nombreuse sont les fois où il rentrait le soir ou la nuit, bourré et où il nous frappait mon frère et moi. Je ne pourrais même pas te dire combien de fois on s'est retrouvé roulés en boule l'un dans les bras de l'autre la nuit pour justement éviter qu'il nous frappe. On vivait dans une peur constante, une peur qui nous laisse encore des séquelles maintenant.

Pau: Ho mon dieu, je suis tellement désolé, je comprends tellement que Victor soit monté dans sa chambre, si j'avais su...

Léa: Ne t'en fais pas, ça va lui passer. Et puis, il est temps qu'on en parle un peu, qu'on se libère de ce poids sur nos épaules.

Pau: Vous n'en avez jamais parlé?

Léa: Pas vraiment, on a jamais trouvé le courage. Les seules personnes avec qui on en a parlé sont les policiers qu'on a été voir beaucoup plus tard, lorsque nous avons eu 15 ans.

Pau: Wow, vous ètes vraiment fort d'avoir réussis à vivre ça et d'en parler.

Léa: T'es le seul à qui j'en ai parlé, donc s'il te plaît, ne raconte à personne ce que je t'ai dis.

Pau: Je te le promets, je n'en parlerais à personne.

Léa: Merci

Léa: Et désolé si je t'oblige à garder ce poids sur tes épaules, j'ai pas réfléchis au fait que ça te dérangerais peut être que je te raconte notre histoire. J'aurais du te demander la permission avant.

Pau CubarsiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant