Chapitre 2 : Libre

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Libre, je suis libre... D'accord mon plan a marché, je suis sorti mais maintenant que faire, le monde tels que je le connaissais enfant a dû changer, d'autant que je n'ai pas beaucoup de souvenirs. Bon, le mieux est de dormir, je reprendrai la route demain.

Dans combien de temps j'arriverai dans une ville, bon sang ! J'en ai marre de marcher, je suis parti à l'aube et il est déjà midi. Mes pieds me font souffrir, je veux juste m'arrêter et manger. Quand soudain est apparu un humain. Il marchait tranquillement sur le sentier. Je me demande quoi faire, je me cache où je l'interpelle ?

- Eh vous , cria l'homme.

Zut, plus moyen de faire machine arrière.

- -Oui, je peux faire quelque chose pour vous ?

- Ben... J'aimerais bien savoir ce que vous faites ici. Vous êtes dans ma propriété, vous savez.

- Ah, pardon je ne savais pas, je suis désolée.

Et je m'agenouille devant lui.

- Mais... Que faites-vous !

Ben quoi, c'est pas comme ça que l'on s'excuse ? Pourtant c'est comme ça que l'on s'excuse auprès des gardes.

- Ben, je m'excuse. Pourquoi ?

- Mais enfin, pour s'excuser on dit "pardon'' ou ''désolé''.

Ah, une nouvelle information sur ce monde.

- D'accord, excusez-moi messieurs.

- Ne me parle pas aussi poliment voyons, tu tois moi plutôt. Dis tu n'as pas faim, tu n'as que la peau sur les os.

Ah, il l'a remarqué, à ce moment, mon estomac, ce traître, gargouillas bruyamment.

- Euh, si un peu. Je répondis donc.

- Bon alors viens chez moi, ma Femme est une vrai cordons bleus.

- Hum, d'accord.
Et je le suivis immédiatement car il était déjà parti comme s'il savait que j'allais le suivre.

Sa maison était grande et en plein milieu de la rue principale. En arrivant chez lui, je découvris un nouveau luxe, quand j'étais dans cet enfer, pour moi le luxe se résume à un oreiller et une entrée, plat, dessert.
Lui avait en plus un sommier, ce qu'il appelait des meubles et des ''miroirs''. Sa femme était en effet très bonne cuisinière. Il parlait beaucoup, tout les deux, je n'étais pas habitué et je restais en retrait.

- Ben dis donc, t'es pas très bavard toi...

Mais dis moi, quel est ton nom mon garçon.

J'hésite un peu et je me résoud a le lui donner, il n'a pas l'air très dangereux.

- Amir.

- D'accord Amir, et dis moi ça ne te gêne pas que je t'appelle ''mon garçon''.

Il est bizarre, pourquoi m'avoir demandé mon nom si c'est pour ne pas l'utiliser...
Enfin, ça ne me gêne pas.

- Non, pas de problème.

- Alors mon garçon, tu es actuellement dans la maison du maire, en tant que maire, je connais tous les habitants de cette ville. Mais toi, je ne t'ai jamais vu.
Je me raidis et il le voit.

- Je ne viens pas d'ici.

- Hum, d'accord et de quelle ville alors ?

Zut, il est curieux.

- Hum, de la capitale.

- De Flora !!! Mais c'est à l'autre bout du pays !

- J'ai beaucoup marché.

- Hum, bon d'accord, et dis moi où sont tes parents.

Cette fois je ne réponds pas. Un blanc arrive et il comprend que je ne veux pas en parler.

- Bon, moi en tout cas je m'appelle Samuel, enchanté de faire ta connaissance Amir.

- De même ''Samuel''. Je ne suis pas habitué à tutoyer quelqu'un et il s'en rend compte, dans sa gentillesse, il ne me pose pas de questions.

-Bon, ça te dirait de visiter la ville du coup Amir.

-Avec plaisir.

Ma famille (Fairy Tail)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant