Untitled part

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Mon réveil sonne encore une fois mais, je suis fatigué comme si je n'avais pas dormi depuis trois jours. Dès que la première sonnerie retentit, je me retrouve dans un tourbillon de pensées et de sentiments contradictoires. Puis, dans mon lit, je fixe le plafond en me programmant une liste de tâches à faire dans la journée qui parait insurmontable. Je n'en pouvais plus chaque activité devenait fatigant et ennuyeux.

L'université, les devoirs, les interactions sociales : tout semblait échapper à mon contrôle. D'un coté de nombreuse distraction, l'adrénaline de la nouveauté me plongeait dans un état de distraction et de rêverie permanente, tandis que de l'autre côté, la moindre préoccupation se transformait en montagnes insurmontables. Je perdais le contrôle sur moi, sur mes émotions et je contrôlais ceci avec la nourriture.

La nourriture était devenue un réconfort, mais petit à petit celle-ci est devenue une source de stress immense. Chaque repas était précédé d'un débat intérieur tumultueux. Mais au-delà des choix alimentaires, c'était pour cacher cette peur d'être rejeté, de ne pas être aimé par les autres si je ne répondais pas au critère, je cherchais juste à me faire accepter et pour cela je devais tout contrôler, pour pouvoir plaire et se conformer aux attentes sociales et familiales.

Comme pour chaque repas, un débat intérieur était en train de se passer, je me tiens devant mon réfrigérateur, mes mains tremblantes, essayant de choisir entre une salade et une pizza. Tous les soirs je fixais mon réfrigérateur comme si c'était lui qui allait décider à ma place. Chaque option semblait être un piège.

La salade représentait une tentative de reprendre le contrôle, de satisfaction personnelle mais la pizza, en revanche, symbolisait une indulgence, un abandon momentané de ses soucis, mais aussi, une perte de contrôle, un échec. Mais je ne pouvais, je décevrais cette voix intérieure qui me jugerais par la suite.

Après le repas, je devais me remettre au travail, mes examens était bientôt. Je m'installe devant mon bureau encombré de livres et de cahiers, mais mon esprit était ailleurs. Je n'arrêtais pas de penser au repas que j'avais mangé cé soir. Tout d'un coup, je suis submergée par une vague de culpabilité et de regret, comme si chaque morceau de nourriture était une faute irréparable qui allait mettre fin à ma vie. Je n'arrivais pas à rester en place, je devais sortir pour compenser ce que j'avais ingéré. Avant de sortir je me regarde dans le miroir, regardant mon ventre, mes joues, a trouvé toute l'imperfection et tout était trop gros pour moi. J'enfile mes chaussures et ma veste en pleure et je pars courir pour dépenser c'est calorie en trop. Je suis dans mes pensée en pensant que sa me fait du bien et que j'arriverais à me reposer sans culpabilisée pour un repas. Mais tout d'un coup, j'entend un bruit sourd dans mes oreilles, c'était une voiture qui freine, mais c'est trop tard.

 En une fraction de seconde, son monde bascula. Les lumières, les bruits, tout devint flou puis trou noir.

 Le lendemain, je me suis réveillé dans une chambre d'hôpital, entourée de machines bipant doucement. Mon corps était couvert de bandages, et chaque mouvement me faisait horriblement mal. C'était une torture. 

Mais le plus douloureux était l'ironie de la situation : après des années à lutter pour contrôler ma vie et mon alimentation, tout cela venait de m'échapper en un court instant. Je savais que le chemin de la guérison physique serait long, mais je savais que le véritable combat se déroulait dans son esprit.

 C'est à ce moment où j'ai compris que la vie ne tenait qu'à un fil et que la vie était fragile et précieuse. Je crois que cette épreuve m'a permis de comprendre qu'un beau corps ou chercher à être belle ne sert à rien si on ne peut pas profiter de la vie. Cette épreuve m'aura appris à me satisfaire de ce que j'ai et que des personnes qui t'aime t'apprécie à ta juste valeur. L'ironie de l'histoire c'est que même si cette voix hante mes pensée, cette expérience, m'aura aider à prendre conscience de l'importance de guérir d'accepter l'imperfection, et à peut-être trouver la paix enfin la a paix ou j'ai passé 19 longue année a la cherchée.

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⏰ Dernière mise à jour : Jun 30 ⏰

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L'ombre dans l'assietteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant