Chapitre 4

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Le dimanche matin, je profite du peu de mondes à la salle de sports pour m'exercer tranquillement.

J'ai extrêmement bien dormi du coup j'ai de l'énergie à revendre. J'irais courir un peu cette après-midi. Le soleil est au rendez-vous, c'est parfait.

Après une bonne séance de sport, je prends une douche avant de rentrer chez moi et me préparer à manger. Je mange tranquillement en regardant une petite série.

Je pars courir vers quatorze heures, m'ayant assoupie sur le canapé. Il y a peu de gens au parc, ce qui me convient parfaitement pour courir. Je n'aime pas spécialement quand il y a trop de monde. Je me suis déjà fait bousculer et insulter lors de mon footing. Je peux vous dire, que ce n'est pas du tout agréable et que cela vous met de mauvaise humeur pour une bonne partie de la journée.

La musique assez fort dans mes oreilles, je n'entends pas quand une personne se met à ma hauteur, en courant. Sur le moment, je n'y prête pas attention mais étant donné qu'il court à la même allure que moi, je suis obligé de tourner ma tête. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque je constate que c'est le beau jeune homme du restaurant. Je manque de tombée, perturber, mais il me rattrape de justesse.

- Bah alors, on tombe sous mon charme ?

Il rigole en me tenant toujours par la taille.

- Faut croire... Je murmure.

On se décale l'un de l'autre, mes joues légèrement rosée.

- Je peux savoir ce que vous faites là ?

- Je vous ai aperçu au loin et vue que la dernière fois vous êtes partie précipitamment...

- Ah oui... Je m'en excuse, j'ai paniquée.

- Pas de soucis, du coup ça vous dit qu'on court ensemble ? Histoire de faire plus ample connaissance.

- Si vous voulez, oui.

Il me sourit et on repars tranquillement. Finalement, je pensais avoir perdu espoir mais pas du tout. Je suis contente de le recroiser en tout cas.

- Et si on se tutoyer ? Ça serait plus simple pour nous, non ? Demandais-je.

- Oui, bien sur !

On court ensemble pendant un petit temps, tout en discutant.

- Je peux savoir ton nom ? Me demande-t-il.

- Kalia et toi ?

- Tom. Ca fait longtemps que tu travailles dans ce restaurant ?

- Cela fait maintenant deux ans, mais je compte bientôt le quitter.

- Pourquoi donc ?

- Le patron un vieux con, je suis mal payé et je suis prise pour une moins que rien. Alors que je travaille super bien !

- Tu en as gros sur la patate ! Me dit-il en rigolant. Pourquoi ne pas l'avoir fait avant ?

- J'ai besoin d'argent, alors je prends sur moi. Mais je ne pense pas pouvoir tenir plus longtemps.

- Je comprends, en tout cas tu es bien courageuse !

- Merci ! Et toi, tu fais quoi dans la vie ?

Tom met un peu de temps avant de répondre.

- Oh eh bien... Pour le moment, je ne travaille pas.

Il semble gêner même si je ne vois pas le mal, de ne pas travailler.

- Je suis désolée si ma question t'as gêné, ce n'était pas le but.

- Je sais, ne t'inquiète pas.

On s'arrête au bord d'une rivière qui longe le parc. On fait quelques étirements avant de s'asseoir sur l'herbe. Personne ne parle pendant cinq minutes, profitant du calme et du bruit de l'eau.

- Ça te dirais de venir à la maison, ce soir ? Me demande Tom.

- Je ne sais pas trop... Je ne pense pas pouvoir. J'espère que ce n'est pas pour qu'on couche ensemble ?

Je le regarde sérieusement. Je me méfie quand même, bien qu'il soit gentil et adorable.

- Non, bien sur que non. C'était simplement, pour te présenter à mon frère. Il attend que ça !

- Tu lui as déjà parler de moi ? Pourtant, on vient à peine de se rencontrer.

- Difficile d'oublier une jolie fille comme toi.

Il me fait un clin d'œil et je souris légèrement en détournant le regard. Il est très dragueur, ça oui.

- Peut-être mercredi soir ? Je finis mon travail plus tôt. Si cela te convient ?

- Oui, je viendrais te chercher à ton boulot alors. Il me sourit content.

- D'accord, je te retiens informé pour mes horaires par message.

Je lui tends mon téléphone, pour qui rentre son numéro. Il secoue la tête en souriant, heureux que j'accepte de venir chez lui.

Après une pause d'une heure, on repars en courant et on se quitte en milieu du chemin pour rentrer respectivement chez nous.

Si on m'avait dit que je tomberais nez à nez avec lui, après lui avoir mis un énorme vent, je ne l'aurais jamais cru. Peut-être que finalement, la chance commence à me sourire de nouveau ?

Amoureux d'une Strip-teaseuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant