Chapitre 17 : pas si différent

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Nous avons toute la journée devant nous, j'ai pris mes cours pour finir mes devoirs de la semaine prochaine. Quant à Belzebuth, il est couché sur le lit à attendre, quoi ? Non mais vous me prenez pour qui ? Je n'en ai rien à faire de sa vie.

Dans la chambre, la musique comble le blanc, j'écris jusqu'à en avoir mal au poignet et réfléchis à m'en faire une migraine. Les devoirs me lasse au bout de 3 heures, alors j'éteins mon ordi et commence à ouvrir la porte.

- Qu'est ce que tu fais ?

Je lève mon regard sur lui et lui lance des lames à la place de mon regard.

Baiser ta mère...

Non mais de quoi je me mêle, majeur, vacciné, il n'a pas à savoir où je vais. En réponse mon doigt d'honneur se lève et je pars de cette chambre pour prendre l'air . Derrière moi, j'entends la porte claquée et des bruits de pas sur la moquette. En regardant par-dessus mon épaule, je le vois me suivre comme un petit chien. Je n'ai pas le droit d'être tranquille deux minutes ?

- Si tu vas visiter la ville je viens avec toi. Je serais ton guide touristique Bellezza, en plus tu ne parles pas un mot d'Italien.

Joe l'incruste...

Sans lui répondre je trace ma route.

Nous logeons dans un hôtel qui se trouve en plein milieu de la ville de Sciacca, les maisons de différentes couleurs embellis le paysage déjà incroyable. Mes yeux s'illuminent de milliers d'étoiles, je me pose dans un bar et regarde ce que je pourrais visiter. Il s'assit en face de moi, je ne lui donne même pas un regard, ça m'énerve déjà de dormir avec lui, alors si il me suit partout où je vais il va vite finir dans la mer.

Il sort son paquet de cigarette et s'en allume une.

- Lâche ton téléphone, on va aller à Agrigente, tu va voir des temples à moitié détruit c'est super jolie.

Ce n'était pas une question alors, je dois aller avec lui.

S'il y a une falaise...

Peut être que je vais trébuché et te faire tomber...

Dommage...

- Tu connais beaucoup de choses sur moi, mais, moi je ne connais absolument rien de toi, alors tu es née ou ?

Tant qu'a faire on va discuter...

- Cela ne te regardes pas Bellezza, nous sommes venus ici pour notre mission et rien d'autre. Il prend son téléphone et reste tout le long dessus.

Je crois qu'il se fout ouvertement de ma gueule, en reposant mon verre et en laissant un billet sur la table, je me lève et pars vers la voiture.

Nous grimpons dans la voiture, le GPS me conduit directement dans la ville, le son danza kuduro et ma voix ne font plus qu'un. Il se tourne vers la vitre pour cacher son sourire, alors je chante plus fort.

L'italiano passe après cette musique et alors là, grosse surprise, Livio chante avec moi cette musique. Nos deux voix raisonnent dans l'habitacle, j'ouvre les fenêtres, le vent dans les cheveux, l'odeur de l'air marin me caresse, j'ai l'impression d'être chez moi.

- Tu détruis complètement toutes les musiques, on dirait une otarie qui appelle sa maman.

Nous rigolons en cœur et je lui envoie une tape sur l'épaule.

Arriver à destination, un petit restaurant typique nous fait de l'œil, installés, nos commandes son passées. Je regarde de droite à gauche les gens défilés. Des familles, des personnes âgées, des amis et des couples passent devant nous.

Blacks Monkey's ( en réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant