« Dire »

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Ce poème est un hymne aux êtres aimés, un hymne à la nature nourricière, et un hymne à l'imagination enfantine qui nous consume.

Que ces mots vous parviennent et vous touchent, qu'ils entrent en résonance avec vos cœurs, et qu'ils vous apportent le réconfort.

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Et je voudrais dire,
Dire tout ce que je sais,
Hurler tout mes regrets
Et ne plus en souffrir.

· · ·

Toi que j'ai toujours aimé
Accepte mes sincères excuses
Avant que mes souliers ne s'usent
Et ne me donne pas ta pitié.

Toi pour qui ma folie est infinie
Je veux te couvrir d'amour et de baisers
Mais je me retiens par respect pour ta vie
Au revoir, pardonne moi, aimé.

Toi qui m'a toujours soutenu
Caché dans les recoins de ma mémoire
En silence, je remercie ta venue
Alors par pitié, ne me laisse pas choir.

Toi qui m'a engendré, s'il te plaît,
Continues de rassurer ton ingrate fille
Car je n'ai de mots pour parler,
Mais je louerais cette famille.

Toi qui est un exemple à suivre
L'univers et la joie se sont ouverts
Devant mes grands yeux ivres,
Ivres de découvrir ce qui leur est offert.

Toi que je hais de tout mon cœur
Mais toi qui compte à mes yeux,
S'il te plaît, accepte mes aveux
Je t'aime de toute ma ferveur.

Toi qui a bondit dans ma vie,
Sans un signe, sans me prévenir
Tu te moques de moi et j'en ris
À tes côtés je voudrais grandir.

Vous, mes deux soleils chatoyants,
Auxquelles je dois mon avenir flamboyant
Votre amitié est précieuse et sincère
Elle a marqué le début d'une nouvelle ère.

À vous tous mes êtres aimés,
Puissiez-vous me pardonner mes péchés.
Si j'ai été insoutenable, punissez moi.
Si j'ai été traître, tuez-moi.
Car je ne saurais me supporter,
Moi qui vous aurais blessé.
Ces mots sont donc pour vous seuls
Acceptez ces maigres glaïeuls
Et laissez-moi marcher à vos côtés
Le temps d'une autre année.

· · ·

Oh, petite nature campagnarde
Tu es mon berceau, ma terre d'origine
Chantante comme tes plaines bavardes Douce comme le Zéphir de tes collines.

Oh, couleur vive et naturelle,
Tu me permets de renaître dans tes bras
Au creux de tes racines, vertes ombrelles
Tandis que je pense, mon esprit ici et là.

Oh, terre nourricière,
Tu es comme ma mère,
Douce, mais aussi meurtrière
Tes vents violents planent, errent.

Oh, petit bourgeon de vie,
Tu t'écoules, plein d'arrogance et d'envie.
Imposant, majestueux et chaste,
Nature râleuse et néfaste.

Oh, torrent sans foi ni loi,
Tu es indomptable, infranchissable.
Au creux de tes vagues insatiables,
On entend pourtant le son de ma voix

Oh, vent du nord mordant,
Tu m'emportes au confins du monde
Insaisissable, tu te propage tel une onde
Pour que j'atteigne la fin des temps.

Oh, sable chaud de mes étés,
Tu me remémores ma douce piété
Là où j'ai prêté serment
Au soleil il y a bien longtemps.

Oh, toi ma nature adoré,
Tu te livres à moi, me confies tes secrets
Et je t'écris ces mots en retour
Pour te dire encore et toujours
Qu'il y a l'espoir en toi que demain,
Ou peut-être plus loin,
Que tu renaisse toi aussi.
Accepte mes adieux, et merci.

· · ·

La création est une notion,
Que seuls les grands élus
Et les êtres reconnus
Manient au cœur de leur potions.

L'imagination est un univers
Aussi grand que mes yeux ouverts
Qui nous gouverne et nous respecte
À ses côtés, nous ne sommes qu'insectes

La pensée est une chose à chérir
Si précieuse et si belle
Qu'on mériterait de mourir
Pour nos envies, pour elle.

L'idée est quelque chose d'abstrait
Une chose qui n'a aucune consistance
Mais qui revêt une grande importance
Car elle peint notre destinée.

L'écriture est l'art d'inventer
Donner vie à ce dont on ne peut que rêver
Elle applique ses mots au deuil,
À l'amour, au dos d'une vierge feuille.

La réflexion est une philosophie
Une manière de parler, de dire
Tout y est rationnel, tout y est écrit
On y abandonne le sentiment d'hair.

La vie est absurde et trompeuse
Elle nous manipule, nous empoisonne
Nous enlève notre nature rêveuse
Notre liberté de ressentir, elle emprisonne.

Oh toi ma lettre d'amour
Que j'écris avec l'espoir qu'un jour
Qu'elle touche les gens
Et qu'elle réveille leurs sentiments.
J'aimerais savoir manier
Cet art créatif qu'est la poésie
Mais je ne sais comment procéder
Et pourtant je lui dédie ma vie.
Je ne suis qu'une humble artiste
Qui ne recherche ni gloire ni dépit
Mais qui connait un sens à sa liste
Son infinie liste d'idées et d'envies.

· · ·

Et je voudrais dire
Dire tout ce que je connais
Tout mes profonds secrets
Et ne plus en souffrir.

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Petit mot de la fin.
Déjà, merci de l'avoir lu ! C'est une idée qui a germé dans ma tête et qui a très vite pris sens. Je sais que ce n'était pas ce que vous attendiez, mais promis, la suite de "The Kiss Thief" arrive bientôt !

Ce poème signe la fin d'une année scolaire de stress, de remords mais aussi de joie, et je vous remercie de m'avoir soutenu sur mon autre histoire.

Je vous adore ! Gros bisous à vous tous et passez de bonnes vacances !👌

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⏰ Dernière mise à jour : Jul 08 ⏰

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