VI. La vérité dans les flammes

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_ Qui a tué ma mère ? Demandais-je essayant de reprendre mon esprit.

_ Oh ça je l'ignore, rigola-t-il n'ayant aucune pitié pour moi. Mais tu sais ma chérie, ce dont j'en suis sûr et certain c'est qu'il fait surement partie de la famille.

Ses mots font frissonner mon corps et j'entrouvre ma bouche n'acceptant pas ce qu'il vient de dire.

_ Tu te demandes surement quel est le lien entre le meurtre de ta mère et mon choix, n'est-ce pas ? M'interrogea-t-il en appuyant encore plus fort sur mon épaule gauche.

Je grimace de douleur mais n'ose rien dire déjà absorbée par la peur.

_ Toi et Akira avez un truc que nous les autres nous n'avons pas...

Mon cœur bat très fort.

_ Arrête, le suppliais-je les larmes coulant le long de mes joues.

J'ai du mal à respirer.

_ La soif de vengeance envers le meurtrier de votre mère... Continua-t-il ne prenant pas en considération mon supplice.

Je suffoque.

_ Arrête, répétais-je en attrapant son bras agrippé à mon épaule.

Tout est noir.

_ Celui qui a chamboulé votre vie depuis ce jour-là, ajouta-t-il en serrant encore plus fort mon épaule.

Ma tête me fait mal.

_ ARRÊTE, criais-je en enlevant son bras violemment et me levant de ma chaise les mains tremblantes sentant l'adrénaline monter en moi.

C'est un monstre.

Il croise ses bras au niveau de sa poitrine et me regarde avec satisfaction :

_ Tu es faible Marino.

_ Je ne crois un mot de ce que vous dites, dis-je essayant de calmer ma crise d'angoisse.

Il s'approche de moi.

Je recule.

Il s'approche encore plus de moi.

Je recule encore une fois puis sens mon dos sur le mur.

_ Libre à toi de me croire ou pas. Mais sache un truc, chacun pour soi dans notre famille, dit-il en se dressant face à moi avec un sourire cruel.

Je déteste cette famille.

_ Sors, ordonne-t-il prenant un visage très sérieux.

Je titube vers la porte et l'ouvre pour sortir de cette pièce infernale.

Je me dirige automatiquement vers la chambre d'Akira comme demandé lors du repas.

Tout en marchant j'essaye de me calmer pour ne pas réveiller les soupçons.

J'arrive sur place et toque attendant sa réponse.

_ Entre, ordonna-t-il.

J'ouvre la porte et aperçois que sa chambre est toute noire : lit, bureau, armoire, mur, sol, etc...

_ Tu es venu en fin de compte, dit-il ne prenant même pas la peine pour me regarder concentré sur le paysage qu'offre son balcon.

_ Que voulais-tu dire à propos de tout à l'heure, soupirais-je déjà fatiguée par tout ce que j'ai entendu cette journée.

Il s'assoit sur le lit et me regarde avant de dire :

_ Tu pleurais ?

_ Ne change pas de sujet, ordonnais-je voulant en finir le plus tôt possible.

Flamme De L'amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant