Traversées Éphémères, receuil d'histoires (À la recherche d'auteurs)

Amnésie et souvenir

Genre: Mystère, peut-être avec des éléments de fantastique  et de suspense psychologique.

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 Ses yeux s'ouvrèrent lentement, une lumière vive l'aveugla et tout lui fut flou. Peu à peu, ses prunelles grises caressaient la vue d'un sous-bois ainsi qu'un petit pont. Aussitôt, il dérivait sur les ruines de sa ville.

"Je marchais vers une rue. J'avais un but dans la tête, j'étais déterminé à l'accomplir.."

Un souvenir errant dans sa tête, sans but et sans trajectoire, venait le troubler.

<<Comment ai-je pu en arriver là?>> se disait-il.

Alors, il se releva et inspecta les entourages.

<<Où sont passés les habitants?>>

Celui-ci se promena entre les détritus de son ancienne vie. Il y trouvait des jouets d'enfants abandonnés et plein d'autres bibelot. Il marcha et vit le panneau indiquant le nom de la rue : <<Atlantira Nord>>

<<Ça me dit quelque chose, mais rien de plus>>

Le bribe qu'il eut auparavant le frappait de nouveau;

<<Atlantira Nord, mais qu'est-ce que je faisais- là?>>

L'homme ne savait plus distinguer le vraie du faux. Comme un archéologue coincé dans l'entre monde. Les maisons du quartier étaient brûlées, sauf une. Son esprit critique le conduisit.

"Je sonnai à la porte d'une maison, elle était vieille, mais bien entretenue. Un homme ouvrit celle-ci, il portait une barbe et une paire de lunettes. Puis, je voyais la plus belle femme que j'avais rencontrer. Jolie comme mille et une étoiles, elle perçait le voile sombre de la nuit avec sa robe à brillants et son rouge à lèvre flamboyant."

<<C'était la maison de la douce fille.>>

Celui-ci poussa la porte d'entrée entre-ouverte. Un encadrement en particulier attira son attention. La belle jeune fille y était placée de sorte que son expression faciale soit pensive. Comme il regrettait, une si jolie créature qu'il ne pourrait point revoir, sauf dans son esprit.

L'explorateur découvrit toutes les pièces, sauf une. Cette dernière était remplie de miroir, certains étaient cassés et d'autres le cadre était gondoler. À terre y était placée une lettre, d'une écriture hasardeuse.

- Salope, je sais ce que tu as fait cette nuit-là - Y était écrit.

L'homme aurait aimé savoir qui en voulait contre cette beauté divine. Puis, le laissa tomber pour enjamber une nouvelle pièce en gardant à l'esprit l'écrit.

"-Tu ne me comprends pas! Qu'elle essaya de me dire malgré ses pleurs. Je te déteste! Tu ne m'as jamais aimé et tu ne m'aimeras jamais!"

<<Je ne comprends pas, qu'ai-je pu faire pour la mettre comme cela?>>

Tout d'un coup, l'archéologue ne se sentit pas à sa place, une sensation d'effroi le poursuivait dans cette épave. Il regagna l'extérieur et put enfin respirer. La pluie continuait de tomber, mais il devait partir. Cette maison lui donnait la chair de poule. Il prit une direction au hasard, perdu de la tête au pied dans ses réminiscences. L'air était devenu moins pur, lui semblait-il, or le brouillard s'étendait à perte de vue. Dès lors qu'il se retrouvait devant le pont de son arrivée, une silhouette se dégagea de celui-ci pour devenir d'une clarté morbide. Une fille au cou saignant tachant sa robe à brillants avec son sourire rouge flamboyant.

"Je traversais le petit pont du parc"

"Je traversais le pont du parc"

"Je traversais le pont avec"

<<Je n'ai jamais traversé le pont cette nuit-là>> Que disait le noyé.