os 4• ennemies to lovers 1/2

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C'est la fin de l'année et beaucoup de profs sont absents ce qui veut dire qu'on a beaucoup d'heures de trou. La plupart des gens en profitent pour réviser le bac qui est dans moins d'une semaine mais pas moi, je préfère lire. Je me suis quand même réfugié au CDI pour éviter de croiser Sid et sa bande qui de toute façon ne mettraient jamais les pieds dans ce genre d'endroit, les gens ont un QI trop élevé pour eux. Ce n'est pas que je les aime pas, c'est plutôt eux qui me détestent. Je suis le genre de gars à qui on parle jamais, un peu comme le fantôme de la classe. Sauf qu'une fois, l'année dernière, des gens de ma classe ont appris que j'étais en couple avec un gars et l'ont répété à tout le lycée. Depuis, un groupe de 5-6 personnes a décidé de s'en prendre à moi, de toutes les façons possibles et imaginables. C'est pour ça que quand je peux les éviter, je m'en porte bien mieux. Au moins, ça me laisse un moment de répit.. j'étais concentré sur le livre que j'avais pris sur l'étagère à côté de moi, quand tout à coup j'entends la chaise à côté de moi se reculer et quelqu'un s'y installer. En toute honnêteté j'y prête pas vraiment attention, je préfère ignorer et continuer à lire.

Sidjil: comme on se retrouve Max

Et merde je reconnaît cette voix... c'est Sidjil celui qui me déteste là, bon si je l'ignore il va bien finir par partir non ? J'espère en tout cas. Je le sens rapprocher sa chaise de moi et son visage se rapproche de mon oreille.

Sidjil: tu réponds pas quand on te parle le gay ?

Je commence à paniquer, il va quand même pas me faire mal ici si..?

Maxime :si...

Sidjil: tu lis quoi ?

Maxime : en quoi ça t'intéresse ? Tu sais même pas lire

Sidjil: je sais lire

Il prend mon livre des mains et regarde le titre.

Sidjil: il y a marqué, Maxime la tafiole va regretter d'avoir mal parlé à Sidjil ce soir

Puis il repart, sans un mot de plus. Je regrette un peu ce que j'ai dit mais de toute façon ça ne changera rien, j'ai plus rien à perdre. Que je sois gentil ou non, ils me frapperont de la même façon.. donc autant qu'ils aient une raison non?

La journée se passe, je suis resté tout le temps au CDI sans croiser personne, à part Sidjil. Je prends mon courage à deux mains et sort du CDI. Je marche vers le parvis du lycée la boule au ventre. Je sais qu'ils m'attendent.. une main m'attrape le bras et me tire dans un coin reculé de tout le monde et je me retrouve plaqué violemment contre un mur. Je relève la tête pour voir mon agresseur et sans surprise je découvre Sidjil.

Sidjil: je t'avais dit que je t'attendrais

Maxime :je sais, alors vas-y, frappe moi. Que je puisse rentrer chez moi après

Sidjil: Maxime je t'ai déjà frappé moi ?

Maxime :nan, mais t'en meurs d'envie, pas vrai ?

Sidjil: ouais j'en meurt d'envie mais je le ferais pas

Maxime : alors bouge, je rentre chez moi

J'essaie de partir mais bien sûr il me bloque encore plus, m'empêchant de respirer correctement. Il colle son corps au mien pour que je ne puisse vraiment trouver aucune issue.

Sidjil: je ne bougerais pas, tu dois kiffer toi là non? Un homme collé à toi petite salope

Maxime :tu penses vraiment que je kiffe là ?

Sidjil: peut être ouais

Maxime : alors non. Même s'il restait que nous deux sur terre, jamais je kifferai.

recueil d'os (max/djilsi/ben/Élian/Grim/Manas)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant