Qu'avons Nous Fait ?

Chapitre 1

3 mois avant:

Le soleil venait de pointer le bout de son nez, les rayons passaient à travers les arbres et venaient se déposer sur le visage de Lénie.
Je pris le temps de l'admirer quelques minutes, puis déposa un baiser sur son front. J'aurais voulu me rendormir blottit dans ses bras me cela m'était impossible, je devais aller travailler.
Il est vrai que nous ne passions plus beaucoup de temps ensemble depuis presque 1 ans. Finalement depuis notre mariage.
Nos emplois du temps ne concordaient jamais, moi travaillant tôt le matin, Lenie travaillait dans les boites de nuit le soir. Je me réveillais toujours avec elle dans les bras, mais je ne l'entendais ni ne la sentais jamais arriver.
Elle n'avait pas voulu continuer sa carrière de chanteuse, le surplus de pression l'avait rendu malade et finalement cela avait eu raison d'elle. Elle travaillait maintenant dans la boite de nuit de son oncle, d'après ce que j'ai compris car, elle reste très vague sur ce sujet. L'époque star'ac restait douloureuse pour elle. 

Notre couple était passé par plusieurs étapes, mais le mot qui ressortait le plus était la confiance. Si Lénie ne voulait pas s'éterniser sur ce qu'elle faisait c'était son choix, je ne chercherai pas à en savoir plus, et je serai toujours là pour la soutenir. 

Je sortis de la salle de bain habillé et lavée et j'alla déposer ma bague sur la table de chevet de Lénie. C'était notre petit rituel.
Personne ne savait qu'on s'était mariée, ni nos anciens compagnons de la star'ac ni les médias. 
Nous avions fait une petite cérémonie qu'avec nos familles et n'ayant pas gardé de bon therme avec les autres dû à plusieurs embrouilles, nous n'avons pas vu l'intérêt de leur dire. Pour les médias, c'est simple, ni Lénie ni moi voulions exposé cette relation car comme dit un célèbre dicton "relation discrète, relation parfaite". 

En passant à côté de Lenie je l'entend grogner, signe qu'elle est entrain de se réveiller. J'essaye d'être la plus discrète possible mais en sentant ses mains passer sur ma jambe je me rends compte que cela ne sers plus à rien. Elle me tire vers elle et me fait m'assoir à côté d'elle. Je souris. Elle se redresse et vient se coller à mon dos.

- Tu m'as manqué mon ange, dit-elle dans un souffle en venant nicher sa tête dans mon cou.

Un frisson me parcours, à la sensation de son souffle chaud sur ma peau.

- Tu m'as manqué aussi, mais promis, dès que j'ai fini ma promo je nous prends une semaine de vacances que toute les deux loin de tout. 

Pour appuyer mes paroles, et lui faire comprendre qu'elle n'est pas seule, je me retourne, la faisant basculer en arrière et la serre le plus fort possible, ce qui lui déclenche un rire. Ce rire que j'aime tant. 
Je commençais à me détacher d'elle quand elle vint me faire un bisous dans le cou. 

- Lénie, dis-je dans un soupir, il faut vraiment que j'y aille je vais finir par être en retard.

- Laisses moi profiter de ma femme encore 5 petite minutes s'il te plaît.

Elle me regarda avec ce regard, ce regard rempli d'amour, ce regard m'implorant de resté. Ce regard qui essayait de me faire passer tant de message en même temps. 
Elle avait fini par détournée ses yeux et ils avaient fini par fixé mes lèvres dès quelles, elle se rapprochait dangereusement. Même après 5 ans à embrasser la même femme continuellement, cela me procurait toujours ce même effet de papillon et de bien être, elle arrivait à faire passer tellement d'amour dans chaque baiser que cela en devenait addictif. Une fois que tu y gouter tu ne peux plus t'en passer. Et je crois que c'est bien pour cela que je ne pourrais jamais la laisser partir, je serai trop jalouse que quelqu'un ai ce que j'ai eu. 
Je ferma les yeux pour profiter de l'instant présent, elle cherchait à approfondir le baisé mais je la stoppa. Non pas que j'avais pas envie mais que ça prendrai certainement plus que 5 minutes.