Un nouveau defi

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Gabriel se réveilla avec une gueule de bois sévère, la tête lourde et les idées embrouillées. Il ouvrit les yeux et réalisa lentement où il est : chez lui, sur son canapé, avec Jordan à ses côtés. Il est surpris et confus, ne se rappelant que vaguement de ce qui s'est passé la veille.

Jordan se réveilla également, un peu plus alerté que Gabriel, mais tout aussi perturbé par la situation. Il réalisa qu'il a passé la nuit chez son rival politique, et il est aussi décontenancé par cette proximité involontaire.

Gabriel : (se réveillant lentement, la tête lourde) Merde... Qu'est-ce que... Qu'est-ce que tu fais ici ?

Jordan : (aussi surpris et désorienté) Moi ? C'est plutôt toi qui devrais répondre à ça. Comment j'ai atterri chez toi ?

Gabriel : (fronçant les sourcils) Je ne sais pas. Je me souviens à peine de hier soir... Tout est flou.

Jordan : (regardant autour de lui, incrédule) Ouais, c'était une sacrée soirée. Mais... pourquoi chez toi ?

Gabriel : (haussant le ton) Putain, pourquoi t'as pas filé quand t'as vu dans quel état j'étais ?

Jordan : (se levant, défensif) Hey, c'était toi qui...

Gabriel : (l'interrompant) On a un débat aujourd'hui ! Tu réalises ça ?

Jordan : (pris au dépourvu) Oh merde... J'avais complètement oublié.

Gabriel : (serrant les dents) Ouais, moi aussi. Et maintenant, on est là, à se regarder comme deux cons...

Jordan : (soupirant) C'est clair que ça aurait pu être mieux planifié.

Gabriel : (passant une main sur son visage) On doit se bouger. Je te laisse, j'ai besoin de me préparer.

Jordan : (regardant autour de lui, se levant aussi) Ouais, moi aussi... C'est quoi, le plan ?

Gabriel : (froidement) Chacun pour soi. On se voit là-bas.

Jordan : (acceptant à contrecœur) Ouais, d'accord.

Débat en cours :

Animateur : Bienvenue à tous pour ce débat entre Gabriel Attal et Jordan Bardella. Commençons par le premier sujet : l'économie.

Gabriel : (premier à parler, avec assurance) L'économie française a besoin de stabilité et de prévisibilité. Nous avons mis en place des politiques visant à soutenir les petites entreprises et à encourager l'innovation.

Jordan : (ripostant rapidement) Ah, soutenir les petites entreprises ? Comme vous avez soutenu les secteurs impactés par la crise ? Vos mesures sont un échec, Gabriel.

Gabriel : (répliquant avec fermeté) Nos mesures ont permis de maintenir des millions d'emplois et de protéger les plus vulnérables. Ce que vous proposez, Jordan, c'est de diviser plutôt que de construire.

Jordan : (avec sarcasme) Diviser ? Comme vous avez divisé le pays avec vos politiques laxistes ? Les Français veulent du changement, pas de la stagnation.

Gabriel : (maintenant plus agacé) Du changement ? Vous ne faites que promettre sans jamais présenter de solutions concrètes. La France a besoin de leaders, pas de provocateurs.

Jordan : (sourire narquois) Ah, des leaders comme vous, Gabriel ? Des leaders qui se cachent derrière des mensonges et des promesses vides ?

Gabriel : (retenir son calme) Mes actions parlent pour moi. Les Français savent qui ils peuvent faire confiance pour les représenter dignement sur la scène internationale.

Jordan : (insistant) Dignement ? Comme vous avez représenté notre pays en tournant le dos à nos alliés ? Vous êtes une honte pour la France.

Gabriel : (soupirant) C'est facile de critiquer quand on n'a jamais eu à prendre de décisions difficiles. Mais je préfère agir plutôt que de parler.

Jordan : (provocant) Agir ? Comme vous avez agi en ne tenant pas vos promesses électorales ? Les Français méritent mieux que ça, Gabriel.

Gabriel : (concluant avec détermination) Les Français méritent un avenir stable, prospère et inclusif. C'est ce que je m'efforce de leur offrir chaque jour.

Jordan : (dernier mot avec aplomb) Les Français méritent un vrai changement. Et ce changement commence par vous écarter du pouvoir.



Après un débat intense et passionné, l'animateur conclut la soirée.

Animateur : "Merci à vous deux, Gabriel Attal et Jordan Bardella, pour ce débat animé. Bonne soirée à tous nos téléspectateurs."

La lumière des caméras s'éteignit, laissant les deux hommes se lever de leurs chaises. Gabriel jeta un dernier regard à Jordan, mélange de défi et de satisfaction. Jordan, de son côté, avait un air pensif, légèrement troublé par la tournure des événements.

**Loges des studios de télévision**

Gabriel se dirigea vers sa loge pour se démaquiller. En chemin, il croisa Jordan qui semblait déterminé à lui parler.

Jordan : "Gabriel, attends une minute."

Gabriel s'arrêta et se tourna vers lui, les yeux encore brillants de l'adrénaline du débat.

Gabriel : "Quoi encore, Jordan ?"

Jordan : "Pourquoi ce changement d'attitude à la fin ? Je ne comprends pas."

Gabriel le regarda intensément, cherchant ses mots.

Gabriel : "Parfois, il faut savoir laisser la politique de côté, même si ce n'est que pour quelques instants. Bon, j'ai une longue soirée devant moi. À bientôt."

Jordan resta planté là, confus, tandis que Gabriel entra dans sa loge pour se démaquiller.

**Devant le studio de télévision**

Gabriel sortit finalement du studio, espérant un trajet tranquille jusqu'à chez lui. Mais à peine avait-il franchi la porte qu'il fut assailli par une horde de journalistes.

Journaliste 1 : "Monsieur Attal, que pensez-vous de votre performance ce soir ?"

Journaliste 2 : "Pensez-vous que vos échanges avec Jordan Bardella auront un impact sur les prochaines élections ?"

Gabriel esquissa un sourire professionnel, bien que fatigué.

Gabriel : "Je pense que nous avons eu un débat vigoureux et important. Ce sont ces échanges qui font avancer notre démocratie. Maintenant, si vous voulez bien m'excuser, j'ai une soirée à rattraper."

Il se fraya un chemin à travers la foule, saluant brièvement de la main avant de monter dans sa voiture.

**Chez Gabriel**

Enfin chez lui, Gabriel se laissa tomber sur son canapé, épuisé. Il repensait aux derniers échanges avec Jordan. C'était étrange de voir ce visage si souvent opposé, lui paraître soudainement si humain.

Pendant ce temps, Jordan rentra chez lui, encore perplexe. Le débat l'avait secoué, mais ce n'était pas seulement à cause des questions de Gabriel. Quelque chose dans l'attitude de son rival l'avait déconcerté. Était-il possible que Gabriel soit plus complexe qu'il ne le pensait ?

Jordan : "Gabriel Attal... Pourquoi ce sourire ?"

Jordan se perdit dans ses pensées, cherchant à comprendre ce qui avait pu motiver un tel comportement. Il se promit de creuser davantage, de comprendre ce qui se cachait derrière les regards et les sourires échangés lors du débat.

La nuit promettait d'être longue pour les deux hommes, chacun revivant à sa manière les moments forts du débat qui venaient de se dérouler.

Ennemy to lovers ? Bardella x AttalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant