On est le 19 mars. Je ne me sens pas très bien aujourd'hui. Le Karenival c'est bien passé, c'était même incroyable. On a assuré et j'ai même serré la main de Belark Borchkalo, le fils du tyran... mais chuut. Il a l'air un peu con. Après, ce n'est que mon propre jugement. (Et j'ai même l'impression que Kirin le connaît ! Ils se regardent tellement bizarrement ces deux-là ?! Je me demande ce qu'ils ont Kirin cache tellement de chose, je vais finir par tout lui faire cracher même si c'est notre mentor à respecter).
Bon, sinon j'ai actuellement mal. Une douleur vraiment compliquée à expliquer. J'ai bien l'impression que je ne peux pas continuer à ignorer le deshi. Veridian est là, c'est mon côté gauche et il va finir par arriver jusqu'au pied et se déplacer. Il est comme mon disciple, il va finir par suivre l'exemple que je lui donne. Or, je ne suis pas très bon exemple. Je ne peux pas être la "clé" d'une nouvelle ère comme ils aiment me le répéter. Moi en plus... je suis vulgaire, pas spécialement bonne en éducation militaire, je suis peu responsable et c'est sûr moi que ça tombe. Le mec que j'ai vu récemment ayant un deshi, lui, il était en taule. Je le dis qu'ici dans ce carnet:
JE NE SUIS PAS FAITE POUR ÇA. AIDER MOI.
Même si personne ne verra ces mots... de mon vivant.J'ai envie de fleur. D'un magnifique bouquet, tiens. Avec des marguerites de toute les couleurs, des brins de lavandes et des rhododendrons. M'en fiche si ça ne va pas ensemble. Il sera magnifique. Puis j'irais m'adosser au mur non loin du hall d'entrée. Et ma sœur adorée, Nomori, contemplera le bouquet. Elle ne sera pas stressée de mon état puisque que je n'aurais rien. Je serais une fille lambda. Mais ce n'est pas le cas. Les choses on été décidées. Et je n'y peux rien. Je suis une pièce importante, c'est tout. Je suis une adulte maintenant. Si ça peut aider les futures générations alors d'accord. Mais pas seule, je ne serais jamais seule. C'est décidé, et même si c'est triste comme solution, je pense qu'il y a les raisons et qu'il faut les accepter envers et contre tous. Et surtout, car on n'a plus du tout le choix.
Bonne nuitée Maurice.
《Pocheka fit une caresse sur Maurice dormant sur son bras droit》
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Le Carnet de Pocheka
General FictionVous avez trouvé(e)s ce carnet appartenant à une certaine 《Pocheka》.