Un chefMéliria
Ton score est de 28%
Nous fouillons chaque rangées de siège à la recherche de notre petite sœur.
Même Gabriel s'est gentiment proposé pour nous apporter d'aide à peu près nécessaire. J'ai tout de suite accepté son geste sincère.
Il faut la retrouver, où je ne le supporterais pas.
Lorsque je décide de changer de nouveau de salle, mon instinct me mène à cette foule en folie deux étages au dessus.
Une fois arrivée, je ne perds pas mon temps à attendre qu'ils se décalent un à un. Impatiente, mes deux doigts s'infiltrent dans ma bouche et je siffle avec force pour couvrir se brouhaha incessant.
Tous les regards tueurs posés sur moi ne m'empêchent pas de crier mon désespoir.
— Miria ! Tu es là ?!
Je me mets sur la pointe des pieds pour tenter d'apercevoir le fond de la pièce mais je n'aperçois pas ses cheveux châtains.
Mes iris parcours chaque millimètre de cette sortie condamnée, passant de corps souffrants à pâles. Pourvu qu'elle n'en fasse pas partie.
— Méliria ! je l'entends gémir dans un coin de la foule.
Je m'élance au son de sa voix pour la rejoindre. Malgré mon assurance, je sens tout ce monde m'observer sans un mot. Et je regrette d'avoir agis si sèchement. J'étais tellement effrayée qu'il lui arrive quelque chose.
C'est interdit de ressentir ça.
J'espère que personne n'a remarqué cette panique dans ma voix lorsque j'ai crié.
Une fois à sa hauteur, j'aperçois du sang qui coule le long du genou de la petite sœur. Je ne me pose pas de question, préférant la sortir de là pour la soigner.
Je pousse ceux qui continuent de frapper sur ces portes.
— C'est clairement un bunker mais ils continuent de frapper, je soupire éreintée qu'il y ait encore des personne qui ne réfléchissent pas dans notre univers.
— Qu'est-ce que tu viens de dire ? m'attrape violemment un homme par le bras.
Son énorme barbe le rend tellement sale que je tente de dissimuler ce dégoût en moi.
— Je peux te tuer sans problème, grince t'il en serrant son emprise autour de ma chaire.
Je reste de marbre malgré la douleur qui se propage dans mon muscle.
— Nous sommes en test, je me redresse sûr de moi. Frapper et tuer, ne vous fera pas avancer.
J'insiste mes mots d'un hochement de tête vers quelques corps déjà morts gisant sur le sol.
En seulement quelques minutes, il y en a déjà qui ont perdu la vie bêtement.
— On devrait plutôt se souder. Vous devez être à cinquante huit pour-cent, je calcule de tête en sondant son visage accompagné de rides et de cicatrices bien trop inscrites pour être récentes. Et vous ne réalisez toujours pas que nous sommes coincés ?
VOUS LISEZ
Nuit Éternelle
RomanceUne innocente sortie cinéma en famille se terminant en une nuit éternelle. Un moment plaisant devant un film qui fait rêver tout ceux qui ont été attirés par cette annonce spéciale. Dans cette dystopie nous faisant voyager dans le futur, de nombreux...