À TRAVERS TES YEUX ( Attal X Bardella )

La fin d'un cauchemar

POV Jordan

Je n'en revenais pas, comme si tout sonnait faux dans ma tête.

- Jordan... j'ai peur de lui... il avait fait du mal à Stéphane et à moi quand il a su que j'étais avec lui...maintenant j'ai peur que cela se reproduise mais avec toi si jamais il sait pour nous...

Je sentais ma chemise se mouiller, les larmes de Gabriel ne cessaient de couler.

- Gabriel, il ne va rien nous faire, notre amour est plus fort que lui hein ?

- oui.. je l'espère de tout mon cœur Jordan..

Je pris sa tête dans mes mains afin d'essuyer ses larmes.

- Gabriel, ne reste plus jamais avec Macron. lui dis-je en le regardant dans les yeux, rempli d'inquiétude.

Ses yeux s'écarquillaient, ses sourcils se fronçaient.

- mais euh..Jordan..c'est le Président je travaille avec lui... c'est impossible...

- je veux être sur que tu ailles bien Gabriel. Je ne supporterai pas de te voir une seconde fois le visage défiguré par les coups.

Gabriel replongeait sa tête contre le torse de Jordan. Il ne faisait plus qu'un, ce n'était pas que leurs corps qui s'enlaçaient, mais également leurs âmes et leurs cœurs.

Gabriel et Jordan avaient décidé de ne plus fuir leurs soucis mais de les affronter une bonne fois pour toute.

" Emmanuel, je ne veux plus travailler avec vous. "

Jordan ordonna à Gabriel de cliquer sur le bouton envoyé, il faisait ça pour protéger son Gabriel qu'il aimait plus que tout. Gabriel tremblait d'angoisse, de peur que Macron les retrouve. Et c'était le cas.

Macron enfonçait la porte du bureau de Jordan, sa voix remplie de colère et d'incompréhension.

- Gabriel je sais que t'es là ! Répond moi avant que je te frappe !

Gabriel ne se cachait plus, il voulait en finir pour de bon de cette violence.
Il ouvrit la porte, le Président furax.

- je vais te casser ta gueule Gabriel.

Il voulait le frapper mais Gabriel le mit à terre avant, il avait appelé les forces de l'ordre. Gabriel avait été assez malin, pendant ces moments de violence, il filmait tout. Au cas où un jour il aurait le courage de le dénoncer, et c'était aujourd'hui.

Les forces de l'ordre le neutralisaient. L'enfer allait finir, enfin.

- monsieur vous êtes en état d'arrestation pour violences sur M.Attal.

Macron avait suffisamment la force pour relever sa tête, et le fixer dans les yeux comme si il pouvait lire ses péchés.

- je te retrouverai Gabriel je te jure ! Il s'éloignait, puis disparu.

Jordan n'hésitait pas à le prendre dans ses bras, le félicitant d'avoir enfin oser.

- je suis fier de toi Gabriel, tu as réussi il ne reviendra plus.

- merci Gabriel, merci d'être arrivé dans ma vie, merci de m'avoir donner la force.

Jordan déposait un baiser sur le cou de Gabriel pour lui dire je t'aime. C'était leur petit secret à eux.

- Je t'aime Gabriel.

- Je t'aime Jordan.

FIN.