"N'aie pas peur", en latin.
Car à l'instant où j'écris cette note, c'est cette émotion qui domine.
La peur.
Peur de devoir me livrer, moi qui ne le fais jamais (j'ai toujours été très secret). Peur de ne pas proposer un contenu intéressant, peur de mal dire, d'en dire trop, ou pas assez. Peur de retirer l'armure pour dévoiler un cœur que je cache sans cesse sous des couches de pudeur et de réserve afin d'éviter les écorchures. C'est un exercice compliqué ce que je fais là, mais nécessaire. Car j'en ressens le besoin depuis plusieurs mois.
Ici, je parlerai de moi. De tout. De rien. De Paper heart, de Poem, de ma vie, de mes réflexions, de l'édition, de mes doutes, de mes peurs et de mes joies, aussi. Je vous partagerai des textes inédits, des poèmes, ou mes pensées. Faire ça, c'est une manière de vous ouvrir le chemin de mon univers, de glisser derrière le pseudonyme de Samjoko pour y découvrir Luhan. Est-ce que ça intéresse vraiment quelqu'un ?
Je ne sais pas...
Peut-être que oui. Peut-être que non. Peut-être que c'est moi que je tente d'apprivoiser finalement, en ouvrant ce rantbook. Au fil des posts, j'espère vous permettre de mieux me comprendre, parce que pour être honnête, moi, je n'y comprends rien. Ça fuse à toute allure dans ma tête. Et c'est souvent le gros bordel. Écrire ici sera comme une thérapie, un moyen de faire le ménage, le tri. Poser en mots ce qui n'est encore que pensées éparses et désordonnées.
Voilà, c'est le début de ce rantbook. Le début d'un lien que je souhaite tisser entre vous et moi.
N'hésitez pas à réagir en commentaires, à proposer des idées de sujets si vous en avez, parce que j'aimerais que cet espace soit vraiment un moyen de nous connecter tous ensemble, de partager, et d'échanger.
Le premier post arrivera tout bientôt. Une idée de sur quoi il va porter ?
Des bisous à vous.
Et merci encore pour tout ce que vous me faites vivre au quotidien.
Vous êtes la lumière.
Luhan. <3
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RANTBOOK
Non-FictionDans ce rantbook, je me livre comme je le ferais dans un journal intime. Mes pensées sont en foutoir, elles me paralysent parfois, mais je crois qu'est venu le temps de les poser quelque part. C'est une plongée dans ma tête, et je me livrerai à coeu...