Chapitre 3

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Je n'ai pas ma veste, et quand bien même, mon trousseau de clé est dans la putain de chambre d'Abby. Je reste figée tandis que des sueurs froides perlent le long de mon dos.

- Un problème ? Fit la voix roque de l'inconnu.

Je me retourne doucement l'air blasé.

- Je n'ai pas mes clés, elles sont à l'intérieur. Je désignais du menton l'énorme building nous surplombant. Abby, enfin, mon amie avait les clés, qu'elle a oublié de me remettre. Dis-je blasée par cette soirée interminable.
- Tu vas venir chez moi alors. Et ne refuse pas, je n'aurais pas la conscience tranquille de laisser une femme errer seule dehors la nuit.

Je soupir et par simple flemme de batailler j'accepte sa proposition, il n'allait pas me lâcher de toute manière. Je tremble de froid tout en avançant vers lui. Il se redresse et retire la veste en cuire qui le maintenait au chaud jusqu'à présent.

- Mets ça, tu vas crever de froid avant d'arriver à destination. Dit-il en me tendant d'un air blasé sa veste.

Je la réceptionne et l'enfile, son T-shirt moulait parfaitement son torse, je pouvais deviner son corps tonifier et bien tracé à travers. Il monte sur sa moto et je l'imite, mes mains retrouvent sa taille lorsqu'il démarre. Je remarque ses avant bras tatoués, ses chaînes montaient tout le long de son bras droit jusqu'à son coup, elles étaient reliés par un cadenas. Où était la clé qui pouvait libérer ces chaînes ?

Le temps passe et ma tête se posa sur son dos, fatiguée de la maintenir éloignée et debout. À ce geste son corps se tendit brusquement.

- Je suis juste fatiguée. Le rassurais-je. Ne voulant pas qu'il s'imagine quoi que ce soit.

À mes mots ses muscles se détendent et 20 minutes plus tard nous arrivons sur un terrain plein de verdure, un chemin de gravier, nous avions dépassé un portail gardé par des hommes, on aurait dit des agents de la CIA ou quelque chose comme ça. Nous continuions de suivre le petit chemin pour nous arrêter devant une somptueuse villa aux couleurs sombres, c'était la villa que j'avais vu plus tôt. Il descendit de sa moto m'invitant à faire de même. J'avance à pas feutré, ses mouvement non chaland montre qu'il était habitué à ce type d'endroits. Je suis éberluée par tant de grandeur. Deux fontaines dominaient l'entré de part et d'autre le chemin de gravier. Il avance vers l'imposante porte après avoir grimpé sur le perron. Le marbre est sombre, tout l'était, même lui. Sa main pousse l'énorme porte qui pouvait m'écraser si elle venait à se détacher. La maison étant plongé dans le noir, je ne suis parvenue qu'à voir que quelques détails, je le suis, laissant l'énorme entrée derrière nous, il se dirige vers ce qui semblait être une baie vitrée pour l'ouvrir, je restais planté dans le salon que j'apercevais uniquement de par la lumière extérieur. Immense. Les couleurs me semblent aussi sombre que l'extérieur. D'un coup j'entendis un grognement.

- Putain c'est quoi?
- Dan, assis. Dit l'inconnu.

La lumière s'allume sous les doigts de l'homme et mon regard se dirige vers les grognements incessants. Un chien. Je hurle et grimpe sur le canapé.

- Un chien ! Retiens le ! Hurlais-je tandis que l'animal se mis à tourner et aboyer autour du fauteuil sur le quel je me tenais debout ridiculement et difficilement à cause de mes talons.
- Dan, assis. Dit l'homme amusé par la situation.

Le chien obéi, et s'assoit tout en me regardant. C'est un doberman, il est terrifiant avec sa chaîne autour de son coups. Les mains tremblantes je tente de calmer les battements incessants de mon cœur. Je tremble de peur, je déteste les chiens et les animaux en règle générale.

- Descends, il ne va pas te manger.
- J'ai vu des vidéos d'une femme qui s'est fait déchirer le visage par un Doberman.
- C'est mon Doberman et il obéit à mes ordres.
- Sors le.

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