mes maux d'amour

XXIX

Elle, le cœur meurtri, cadenassé de douleur,
Lui, les yeux baissés, perdu dans ses frayeurs.
Ils ne cherchaient plus l'amour, trop de plaies à panser,
Mais le destin, joueur, les fit se rencontrer.

Un regard, une lueur, une étincelle en plein soir,
Les murs se fissuraient, naissait un doux espoir.
Leurs cœurs, par habitude, refusaient de croire,
Mais la connexion était là, bien plus forte que l'histoire.

Ils décidèrent de plonger, malgré les doutes et les peines,
De s'aimer intensément, de braver la rengaine.
Chaque baiser un baume, chaque étreinte une promesse,
Mais les ombres du passé murmuraient sans cesse.

Les cicatrices se rouvraient, les souvenirs affluaient,
Le chemin se faisait ardu, pavé de regrets.
Alors, dans une étreinte, ils choisirent de se quitter,
Pour soigner leurs âmes, se retrouver entiers.

Un serment gravé dans le silence étoilé,
Qu'un jour, guéris et libres, ils se retrouveraient,
Pour s'aimer à nouveau, sans peur ni douleur,
Renaître ensemble, plus forts, dans un éclat de bonheur.