Strange World

Chapitre 2, version 2.0

Edit du 17/08 : Bonjour à toi qui me lis :') Trouvant que mes premiers chapitres étaient bien trop court et que cela cassait l'action j'ai rassemblé en un le chapitre 2 et le chapitre 3, le 4 et 5 risque de subir le même sort. Saches que contrairement au chapitre 1, ils n'ont pas encore été corrigés ce qui ne devrait pas tarder. 

Bonne lecture ^-^ 

Elle avait le dos bien droit, gardait le menton levé tandis qu'elle tentait d'avancer dans cette marée humaine vers sa cible. Elle allait fracasser Mac lorsqu'elle sortirait de là. Elle venait de dépasser une immense cheminée près de laquelle se trouvaient de nombreux pontes de la cité certains était debout accoudés au manteau en marbre massif du monstre, terme adéquate vu sa taille et malgré sa majesté, d'autres étaient assis sur les rares fauteuils et banquettes de la salle. On aurait dit qu'une aura particulière reignait entre eux et éloignait les autres, cette scène aurait très bien pu avoir lieux dans n'importe quel petit salon de la noblesse.

Elle continua son chemin et passa sa main sur le motif qui se trouvait derrière son oreille faisant mine de remettre une boucle rebelle à sa place. Elle entendit un petit grésillement puis la voix de son ami à priori celui-ci s'amusait à son détriment, il devait avoir fini de pirater le système de caméra de sécurité et avait à présent des yeux dans la salle. D'ailleurs elle aimait vraiment cette technologie mélangée à de la magie, les inconvénients de la technologie comme une limitation de portée ou une batterie étaient palliés et lorsque des brouilleurs de magie était présent la technologie prenait le dessus. En plus, elle ressemblait à un petit tatouage discret et elle avait même eut le choix du motif c'est pourquoi elle avait un autre rouage dans le cou peut être qu'on le prendra pour un nouveau bijou aussi...

Son ami la tira de ses rêveries : « Miss Haute Société tu devrais l'apercevoir à présent sur ta droite, elle porte une robe jaune ! » Elle soupira, elle haïssait ce surnom et puis une robe jaune ? Quelle faute de gout... Elle entreprit de s'éloigner encore un peu plus de la cheminé et ses occupants. « Mac tu me rappels ce que je fais ici déjà ? » bougonna-t-elle. Elle s'appliqua à saluer en suivant le bon protocole à tous les invités importaient qu'elle croisait. « Tu es là car tu me dois un service et car tu es la seule du Département à ma connaissance à être invité à ses petites sauteries. »

Elle se mordit légèrement la joue pour s'empêcher de lui rappelait qu'il y aurait encore ses entrées si il n'avait pas plaqué l'aristocratie pour aller faire joujou dans un super labo du BESS. Ah le BESS, ou plutôt le Bureau d'Enquête et de Surveillance des Surnaturels, il obtenait toujours ce qu'il désirait là c'était un scientifique au doigt d'or mais cela pouvait être n'importe quoi tant que c'était utile à la cause et ils ne reculaient devant rien. Il y avait deux sortes de membres du BESS ceux qu'on avait appâté et ceux qu'on avait menacé ; elle ne savait qu'elle était la meilleure position.

Elle allait continuer son périple lorsqu'elle fut alpaguée par deux ancêtres. Elle détestait tout simplement cette caste de l'aristocratie : ils pensaient toujours tous savoir sur tout, avoir toujours raisons mais surtout ils avaient de fantastiques œillères, elle ne comprenait que le gouvernement pouvait donner une telle importance à leur avis. Ses deux-là étaient toutes petites et énormément poudrées assez pour qu'un nuage de poussières apparaissent lorsqu'elles se déplaçaient et qu'elle dut se retenir d'éternuer.

« Excusé nous ma jolie nous aurions juste une question à vous poser. » Juste une question ? Comme si elle les croyait cela sentait l'embrouille à plein nez sauf que jamais une jeune Lady pourrait se soustraire à leur demande d'ailleurs rare étaient ceux qui pouvaient : les ancêtres questionnaient et on devait leur répondre sous peine de devenir un élément suspect. Le traitement réservé à ses derniers était d'ailleurs peut sympathique. « Mon amie ici présente me soutient que vous êtes une Hawking elle aurait vu votre photo dans un de ses magazine » Elle avait dit ce dernier mot comme si ça lui brulait la bouche. « Mais je sais reconnaitre les yeux des Kingsley quand je les vois ! » Et voilà, elle ne pouvait pas passer une soirée tranquille sans qu'on remette ses origines sur le tapis. Elle sentie Mac se raidir à travers l'oreillette mais le mot fatal avait été prononcé : l'ancêtre « savait ».

Bon petit cours d'histoire pour ceux qui aurait les aurait séché à l'Académie : chez les sorcières il existe de nombreux clans dont les sept principaux sont les plus anciens et par conséquent les plus puissants. Il se trouve que parmi ses clans : trois révèrent la magie blanche, trois autres la magie noir et un dernier loue la magie rouge ou du sang. Les sorcières blanches désapprouvent les sorciers noirs et vice versa mais ils sont d'accord sur un point unique c'est leur haine envers la troisième magie. Ils ont établies de nombreuses règles pour que les guerres de l'Age Sombre cessent dont une qui interdit les relations entre les Sept. Or pour en revenir à la vie fabuleuse de Aliénora Hawking, il y a environ une vingtaine d'années cette règle fut transgressée et une sorcière blanche s'unit à un sorcier noir. La sorcière était une issue d'une branche renié des Hawking et le sorcier, eh bien c'était un sorcier noir et ils respectaient rarement les règles même celles du traité. Le fruit de tous cela c'était elle.

Comme elle avait bien était éduqué par sa mère, elle ne pouvait les envoyer sur les roses, alors elle prit sur elle et fit son sourire le plus charmeur. « Mesdames vous avez toutes deux raisons : mon père était un Kingsley mais je porte le nom de ma mère une Hawking. Cependant si vous voulez bien m'excuser j'ai d'autres obligations. » Elle profita de leur stupeur pour s'éclisser rapidement après s'être poliment incliné, si jamais elle était resté elle aurait été assommé par leurs questions et en serait ressortie avec une migraine. En rentrant elles feraient des petites recherches et découvriraient tout d'elles même. Non les ancêtres en savent pas tout puisse que certaines choses à moins de les chercher ne sortaient pas au grand jour. Elle se retourna plusieurs fois sur elle-même : ciel l'infâme robe poussin avait disparu !