ෆ fake løve ෆ ~Nalu

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|₍₍ Je n'avais plus de vie, je ne pensais qu'à lui... ⁾⁾

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C'était injuste, c'est ce que je me disais à chaque fois que je pensais à faire la moindre chose personnelle à l'instar de mon couple. Je devais tout organiser, tout faire en pensant à nous deux, au bénéfice qu'il pouvait d'abord acquérir avant les miens. Même si quelque fois je me faisais la réflexion que mon bonheur passait avant tout, d'ou la décision de venir m'installer à Tokyo était la mienne et rien que la mienne. Il y avait été opposé moult fois, mais comme rien d'autre ne pouvait tant favoriser mon bien-être comme lui, je n'avais pas accepté d'abdiquer. Et finalement j'avais réussi. Néanmoins c'était bien la seule fois où une chose pareille arriver, habituellement je n'étais jamais contre ce qu'il disait, même si cela devait mettre mon avenir en jeu. Et c'était le cas aujourd'hui.

_ Comment ça tu ne veux plus que j'aille travailler ?

Nous étions à table, en train de petit-déjeuner. Il était rentré depuis cinq jours, notre quotidien de vie avait repris comme si de rien n'était, comme si je n'avais pas perdu plus de trois kilos en seulement trois jours.

_ Tu sais bien que la gérante a été très généreuse en me laissant continuer le travail avec mon retard impardonnable, continuais-je en le regardant manger, c'est une opportunité qu'elle m'a offerte.

_ Justement, je t'en offres une autre, tu n'as pas besoin de sa générosité, comme une moins que rien. J'ai amplement de quoi subvenir à nos besoins donc tu n'as pas à travailler.

_ Mais... Nous en avions déjà discuter, je n'ai pas envie de dépendre de toi, c'est mieux si-...

_ Tu ne va pas dépendre de moi, pourquoi tu le vois ainsi ? Me coupa-t-il sans arrêter de manger. Tu sais déjà que ce qui est à moi est à toi.

....

_ Je pensais que tu respectais mon indépendance.

J'arrêtais complètement de manger, ses dires m'ayant complément coupée l'appétit. Plus encore je restais vraiment éberluée  par cette prise radicale de décision. Comment on en était arrivé là ?

_ Et je la respecte, je t'assure, mais à ce stade, je préfère ta sécurité plus qu'autre chose. Et te savoir ici à la maison me soulage sur cela, quand je dois partir à l'improviste, je n'ai pas à m'inquiéter.

Je ne disait rien sachant pertinemment que quoi que j'aurais à dire, la décision était déjà scellé. Et même si mon cœur se comprimé douloureusement, que cette sensation désagréable de se sentir indépendante de soi-même m'attaquais, je ne pouvais réprimer l'autre sentiment de pure joie qui émanait de mon être en voyant ses yeux réellement inquiet qui m'observait. Il savait indéniablement quoi faire, quoi dire pour manipuler mon être, pour faire tout ce qu'il désirait de mon esprit... et c'était affreux à quel point je lui accorder la permission de me faire subir une telle pression... douloureuse mais tellement tentante. Je dépendais de lui, entièrement et involontairement.