Inconnus
_________________السٌَلامُ عَلَيْكُمْ وَ رَحْمَةُ اللهِ وَ بَرَكاتُهْ
Selem a3leykoum, je m'appelle Zayneb j'avais 20 ans. Physiquement j'ai les cheveux ondulés souvent bipolaire, ils deviennent noir ou châtains. Mon père est : turc & algérien et ma mère : 🇨🇴 & marocaine. Dans ma famille nous sommes 4 sans compter mes parents, la plus grande est Manar. Elle a les cheveux bouclés et les yeux vert aussi. Suivi de mon frère Fırat. Ensuite, mon autre frère, Youssef. Et pour finir, ma sœur Reyyan.
Nous avons pratiquement tous le même physique, sauf nos parents qui ont les yeux différents, marrons. Notre famille est peu joyeuse à cause de mon père qui est souvent absent parmi nous. Parfois, j'oublie presque sa présence dans ma vie. Mais bon, anne (maman) a dit que ce n'est pas de sa faute et qu'il faut lui pardonner. De toute façon c'est toujours « contre son plein gré » selon elle, pensons nous.
En dehors de ça, s'était les vacances donc je veux profiter un maximum avec ma pote, Arij. Une douce fille albanaise et tunisienne, un amour vraiment ! Mais avec un fort caractère. Je dégaine mon cellulaire et tape un message pour sortir.
« Moi : Selem a3leykoum, est-ce qu'on peut se balader vers le quartier maintenant ?
Arij : Vas-y, je te rejoins en bas de chez toi. »
J'éteins et pars au salon avertir ma mère pour avoir une confirmation de sortie. (La discussion se fit en arabe, mais y'aura la traduction) :
MOI : Anne, j'peux sortir avec Arij ?
MAMAN : Tu rentres à 23H maximum !
Il était actuellement 21h ce qui me laissait 2h dans la rue. La sonnerie retentit plusieurs fois. Je pris l'interphone :
MOI : Arij, je t'ouvres tu montes directement.
Elle lâche un « ok » et j'ouvre la serrure. Ma mère se tenait à côté de moi en pensant que s'était sa copine Jdehlima. La porte s'ouvrît et ma shab nous salua.
ARIJ : Selem a3leykoum tata ********.
MAMAN : Selem a3leykoum, en se faisant la bise ta mère va bien ? la famille ?
ARIJ : Al Hamdullilah, jdois vous laisser j'sors avec Zayneb.
Ma mère nous adieusa (nouveau verbe inventé par moi). On descendit les escaliers en furie bien sûr en se cassant la gueule.
MOI : Viens on va manger au grec, j'ai de la monnaie.
ARIJ : Carré, je m'en rappelle petits quand on économisait un grec à deux
MOI : Mdrrr, le pire on en prenait un pour 2.
On arrive chez le kebabier, et commande sur place. On discute pendant longtemps carrément ça a pris 1h. Je sors mon téléphone pour regarder l'heure.
MOI : Subhan الله le temps il est passé vite, déjà 22h30. Viens on y va.
Je sors accompagné de ma pote, on se balade dans les rues du quartier.