un amor prohibido

9

Après cette journée éprouvante, je suis chez Marc. Mais ailleurs en ville, Lauryne et Pedri traversent leur propre crise.

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Pedri : Lauryne, écoute-moi. Ce message, c'est juste ma cousine. Il n'y a rien de plus !

Lauryne, les larmes aux yeux, secoue la tête, refusant d'écouter.

Lauryne : Comment je peux te croire ? Pourquoi ne m'en as-tu pas parlé avant ?

Pedri : Parce que je ne pensais pas que cela te mettrait dans cet état. Elle m'a simplement demandé des nouvelles de la famille !

Lauryne ne veut rien entendre. Elle monte rapidement à l'étage et s'enferme dans la chambre, éclatant en sanglots. Allongée sur le lit, elle se remémore le jour où tout a commencé entre eux.

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C'était un jour où Mya, avec son esprit espiègle, avait décidé de les enfermer tous les deux dans une chambre lors d'une soirée. Pedri et Lauryne, d'abord gênés par cette situation, avaient fini par discuter. La conversation, d'abord hésitante, s'était transformée en une déclaration inattendue de Pedri.

Pedri : Lauryne, je sais que c'est peut-être bizarre de te le dire ici et maintenant, mais... je t'aime. Je n'ai jamais eu le courage de te le dire avant, mais maintenant que nous sommes ici, enfermés, je ne veux pas laisser passer cette chance.

Lauryne, surprise et touchée, avait fini par lui avouer qu'elle ressentait la même chose. Ce moment-là avait marqué le début de leur histoire d'amour, pleine de complicité et de tendresse. Ils avaient parlé pendant des heures, partageant leurs rêves, leurs peurs et leurs espoirs pour l'avenir. Cette nuit-là, ils avaient compris qu'ils voulaient affronter la vie ensemble, main dans la main.

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Revenant au présent, Lauryne essuie ses larmes et prend une profonde inspiration. Elle sait qu'elle doit parler à Pedri, lui donner une chance de s'expliquer. Elle descend lentement les escaliers et trouve Pedri dans le salon, les yeux fixés sur son téléphone, anxieux.

Lauryne : Pedri, je suis désolée. Parle-moi de cette cousine.

Pedri, soulagé qu'elle soit prête à écouter, lui tend son téléphone. Elle voit le message de sa cousine, une simple question sur des nouvelles familiales. Les doutes de Lauryne commencent à s'évaporer.

Pedri : Je n'aurais jamais voulu te faire de la peine, Lauryne. Elle est juste de la famille. Rien de plus.

Lauryne : Je suis désolée d'avoir douté de toi. C'est juste que... je t'aime tellement que parfois, j'ai peur de te perdre.

Pedri la prend dans ses bras, la serrant contre lui.

Pedri : Tu ne me perdras pas, Lauryne. Je t'aime aussi. Et je suis là, avec toi, pour toujours.

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Avec cette nouvelle compréhension et cette réconciliation, Lauryne et Pedri retrouvent leur harmonie. Ils passent la soirée à discuter, à se promettre de toujours communiquer ouvertement, à ne plus laisser de place aux malentendus. Ils partagent un dîner simple mais chaleureux, appréciant chaque moment passé ensemble.

Pendant ce temps, chez Marc, je me sens enfin en sécurité. Il prépare une tisane pendant que je prends une douche pour tenter de me débarrasser de la sensation horrible qui colle à ma peau. Lorsque je sors, enveloppée dans une serviette, je trouve Marc assis sur le canapé, les yeux fixés sur la porte d'entrée comme s'il montait la garde.

Marc : Viens, assieds-toi. Tu n'es pas seule, Mya. Je suis là.

Je m'assois à côté de lui, et il me prend doucement dans ses bras. Nous restons ainsi un long moment, bercés par le silence de l'appartement. Peu à peu, je sens une chaleur apaisante remplacer la terreur glaciale qui m'avait envahie.

Marc : On va passer à travers ça, d'accord ? Je te promets que tu n'auras plus jamais à te sentir seule ou en danger.

Je hoche la tête, reconnaissante pour son soutien. Mais au fond de moi, je sais que ce ne sera pas facile. Les souvenirs de ce jour-là me hanteront longtemps, et la peur de revivre cette horreur ne disparaîtra pas du jour au lendemain.

Les jours suivants sont difficiles. Les cauchemars me réveillent en sueur chaque nuit, et la moindre ombre me fait sursauter. Marc reste à mes côtés, patient et compréhensif, m'aidant à surmonter chaque crise d'angoisse.

Un soir, alors que nous dînons ensemble, Marc pose sa main sur la mienne.

Marc : Mya, il est peut-être temps de parler à Mona. Elle mérite de savoir ce que tu traverses. Et peut-être qu'avec elle, nous pourrons trouver une solution pour avancer ensemble.

Je prends une profonde inspiration. L'idée de tout raconter à Mona me terrifie, mais je sais qu'il a raison. Je ne peux pas garder tout cela pour moi.

Le lendemain, nous rencontrons Mona dans notre café habituel. Elle nous accueille avec son sourire habituel, mais il disparaît rapidement lorsqu'elle voit l'expression grave sur nos visages.

Mona : Qu'est-ce qui se passe ? Vous avez l'air tous les deux si sérieux.

Je prends la main de Marc pour me donner du courage et commence à raconter ce qui s'est passé. Les mots sortent difficilement, entrecoupés de sanglots et de pauses pour reprendre mon souffle. Mona écoute attentivement, son visage passant de l'incrédulité à la colère, puis à la tristesse.

Mona : Mya, je suis tellement désolée. Je ne savais pas que tu traversais quelque chose d'aussi horrible. Comment puis-je t'aider ?

Je prends une profonde inspiration et lui explique mes sentiments pour Marc, et comment sa réaction à notre relation me stresse encore plus.

Mona : Mya, Marc, je suis désolée pour ce que j'ai dit. Je ne voulais pas être un obstacle pour vous deux. Si vous êtes heureux ensemble, alors je le serai aussi. Vous avez mon soutien.

Les larmes aux yeux, je me lève pour enlacer Mona. Marc nous regarde, soulagé. Cette conversation difficile marque le début d'un nouveau chapitre pour nous trois. Ensemble, nous trouverons la force de surmonter les épreuves et de construire un avenir où la peur ne dictera plus nos vies.

Et ainsi, dans deux coins de la ville, nous trouvons chacun un moyen de guérir, entourés des gens qui nous aiment et nous soutiennent. Malgré les difficultés, l'amour et la confiance triomphent, nous permettant de regarder vers l'avenir avec espoir.

Ps: je sais que j'ai répéter une partie du chapitre précédent mais pgv