Chapitre 5.
Gabriel pov :
2 juillet. 21h14
Je me reposais chez moi, cette journée m'avait complètement lessivé. J'arrivais pas à me sortir cet incident de ma tête, je souriais bêtement dans mon lit, devant des édits de Jordan. Comment pouvait-il être aussi beau ?Je vérifis ma boite mail, pour être sûr de ne rien rater. Tiens? Un mail de "J. Bardella" ?
J'étais curieux de savoir ce qu'il m'avait écris. J'ouvris le message, soucieux.
Il n'y avait rien d'écris. Pas de bonjour, pas d'au revoir, juste un numéro de téléphone. Son numéro de téléphone.
Je débattais maintenant depuis 30 minutes dans ma tête, pesant le pour et le contre. Devrais-je l'appeler ? Satisfaire ma curiosité ? Où alors l'ignorer ? Et éviter de nous rapprocher ?
Malheureusement, ou heureusement, ma curiosité vinquit et pris le dessus. Je devais savoir ce qu'il me voulait.
Cela faisait maintenant 7 minutes 39 secondes que je contemplais le bouton "appeler". Il était quasi 22 heures. Mon coeur battait à tout rompre, je pouvais l'entendre retentir dans mon corps. Bon ! Quand faut y aller faut y aller !
Je démarra l'appel. La sonnerie retentis un peu puis il décrocha.
Jordan parla en premier "Allo ?" Il avait une voix blasée.
Je pris mon courage à deux mains "oui c-"
Il me coupa "Attal ?" Sa voix changea d'un coup, elle était beaucoup plus énergétique et interessée "Ah je pensais que tu hésiterais plus longtemps avant de m'appeler, comment ça va?"
Ce tutoiement, il éveillait des choses en moi...
"Ça va bref.. qu'est-" j'allais lui demander ce qu'il me voulais mais il me coupa une seconde fois.
"Je voulais ton adresse"
D'un ton que je voulais offusqué, je laissa tomber les formalités "Dis tu vas me laisser parler ? Une conversation ça se fait à deux"
Il rit "oui oui désolé, j'arrête"
"Tsss une simple excuse ne sera pas suffisante"
Il prit une voix faussement soucieuse "Mince alors, pour me faire pardonner, je pourrais t'offrir l'honneur de t'inviter chez moi ?"
Je souris, pour une fois qu'une de nos interactions ne me mettait pas mal à l'aise, j'étais totalement décontracté et ça faisait un bien fou. J'avais enfin une vraie conversation avec Jordan Bardella. Avec celui pour qui j'éprouve des sentiments.
Je ris "pourquoi pas?"
Il reprit une voix sérieuse "Pour ça il faudrait échanger nos adresses.."
Il n'allait pas en démordre hein ?
"Et qu'est ce que j'y gagne à te donner mon adresse ?"
"Eh bien.. un baiser..? Ou plus.." il prononça la fin de sa phrase tout bas, au point où je me demandais si j'avais bien entendu.
Un petit silence s'installa, j'avais un peu de mal à respirer. Mes lèvres se courbaient vers le haut toutes seules.
"Bah..ça ne me coute rien de te la donner"
Notre conversation se poursuivit jusqu'à tard le soir, on parlait de nos vies, nos goûts, nos activités, de ce qui nous passait par la tête.
L'appel prit fin quand j'étais trop fatigué et je m'endormis de suite, l'esprit apaisé. Tout mon stress de premier ministre, de mes obligations, des élections s'était envolé, en une seule conversation.
Jordan pov :
Allongé dans mon lit, le visage de Gabriel me revint. Il ne m'avait pas repoussé. Il m' avait laissé une chance. Maintenant que j'avais son adresse, les choses pouvaient avancer.
Je ne savais pas exactement ce que je ressentais pour lui, mais je pouvais ressentir une attraction mutuelle nous lier, nous amenant et raprochant l'un vers l'autre.
Je me sentais seul dans mon lit, tout ce que je pouvais faire c'était enlacer mon oreiller, imaginant Attal à sa place.
Mais malgré tout, je ne pouvait empêcher cette impression de trahison envers le Rassemblement National et Marine.
Un voile de doute me recouvrait.
Si nous entamions une relation, serais-je capable de regarder Marine dans les yeux ?
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Voici la fin de ce chapitre! Nos deux tourtereaux se rapprochent! Merci d'avoir lu, j'espère ne pas avoir fait trop de fautes d'orthographes 😭 byebye 🫶🫶
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Le secret de leur Monde ( bardellattal )
Roman d'amourAlors que les élections législatives approchent à grands pas, Gabriel Attal et Jordan Bardella se raprochent secrètement. Pourront-ils entretenir leur relation sans que la politique se mette en travers de leur chemin ? Pourront-ils garder cette atti...