The Unfortunate, est-il possible d'aimer à nouveau ? (Sanemi x reader)

Un destin cruel

J'essayai de bouger, de me détacher, impossible, mes poignées et mes chevilles sont solidement attachés par des chaînes à ces foutus poteaux. Allongée sur le dos, je ne pouvais rien faire à part sangloter et prier les dieux pour qu'ils me sortent de cet enfer.

- Tu as repris conscience, ma douce Kiyoko.

Tout mon corps se mit à trembler à l'entente de cette voix.

- Pitié, laissez-moi. Sanglotai-je.
- Ne pleure pas ma douce. Murmura mon bourreau en me caressant lentement la joue. Cela gâche ta beauté.

Il se mit au dessus de moi, les mains posées sur chacune de mes joues. Il se pencha pour me susurrer à l'oreille.

- Tu sais ce qui peut parfaire ta beauté ?
- Non... pitié... dis-je emplie d'effrois.

Je pleurais sans m'arrêter, je frissonnais de tout mon corps qui était trempé de sueur. Je ne savais pas ce qui m'attendait mais vu le mécanisme relié à chaque poteaux, j'allais souffrir.

Il se redressa et s'approcha d'une sorte de levier qu'il empoigna.

- Tes cris de douleur qui résonnent dans la pièce. Me lança t-il en actionnant le levier.

Les poteaux se mirent à bouger et s'écarter. Mes membres furent tirés avec.

- PITIÉ !! ARRÊTEZ !! JE VOUS EN SUPPLIE !! Hurlais-je prise de terreur.

Je vis dans le regard de mon bourreau qu'il se délectait de ma souffrance et de ma peur. C'était un monstre.

Je sentis mon dos décoller du sol. Prise de panique, j'essaya de me dégager mais un énorme craquement m'arrêta net. Mon épaule droite et ma hanche gauche venait de se disloquer. J'hurla de toutes mes forces.

- Parfait. Tu es parfaite. Se délecta mon geôlier.
- ARRÊTEZ ! ARRÊTEZ ÇA PAR PITIÉ !
- Quelle splendeur.

Mes poignets se brisa sous mon poids. La machine continua de m'écarteler. Si ça continuer, la machine allait m'arracher les membres. Tout mon corps se mit à convulser à cause de la douleur et de la terreur.

Ma douce Kiyoko, ta beauté n'a définitivement pas de limite.

Son rire sadique résonna dans ma tête, ce rire qui me hante.

Je me réveilla en sursaut, trempée de sueur, tremblante de terreur. Ce n'était qu'un cauchemar mais je manquais d'air. Je me leva tant bien que mal et ouvrit la fenêtre d'un seul coup.

L'air frais de la nuit passe sur mon visage et m'apaise quelques peu. Chù, mon corbeau se pose à côté de moi.

- Nouvelle mission ! Nouvelle mission ! Cria mon corbeau.
- Ou ça ?
- Un village à proximité de la ligne de chemin de fer !
- Combien de temps de route ? Je demande simplement à mon corbeau de liaison.
- Trois jours ! Trois jours !
- Très bien, je vais me préparer. Tu as des graines dans ton bol.

Chù s'envole jusqu'à son bol et avale ses graines. Je me rafraîchis, enfile ma tenue de pourfendeurs et attaches mes lames dans mon dos. J'attrape la lettre de Kyojuro et la met dans ma poche et attache mon bijou autour de ma taille. Je suis prête à partir.

- Chù ! On y va !

Mon corbeau s'installe sur mon épaule. Nous partons en direction du village de la mission.

Au bout d'une journée de marche je décide de faire une halte dans un petit village pour passer la nuit. L'auberge est vieillotte mais pour une nuit ça fera l'affaire.