ma balade grossomodo

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Aujourd'hui j'ai croisé un ancien poste de Police fissuré, là où l'on jugeait la taille et les courbes de ton écriture. Personnellement je ne l'aurais pas écrit en Romain, mais plus en New Times Roman.
Puis en continuant mon chemin, je suis entrée dans une salle de patronage... certainement là où on apprend à diriger.
J'ai aussi croisé cette femme de pierre et bronze qui se cachait derrière un portail invisible qui aide à traverser la rue, le passage piéton du futur.
Sur ma route, j'ai salué une guerrière perdue qui poussait au milieu d'une plage de béton, la Robinson des pissenlits.
Et puis il y avait cette bicoque qui elle aussi bravant le danger de la civilisation moderne, restait stoïque face aux pots d'échappements en colère.
Sur un étendard, j'ai vu deux chatons qui jouaient à attraper le drapeau qui virevoltant au gré du vent capricieux de Cherbourg
J'ai aperçu une affiche de brocante, ils promettaient de belles antiquités... tant qu'on ne parle pas de ma mamie...
Je ne sais pas qui est dupain... mais son ami le recherche, je l'ai vu sur une pancarte écrite en lettres d'or sur la devanture d'une boulangerie
J'ai croisé la route d'un homme chevauchant un shetland électrique
Des géants de fer mangeaient des graviers à la pelle tandis que d'autres digèrent leur cargaison engloutie

Il y avait aussi un Vespa, qui décidément, s'était bien trompé d'endroit. A force de rouler, il en avait perdu sa destination et s'est retrouvé posé en panier, remplis de ce soupir printanier
Mais aussi un bac à marée... heureusement qu'elle était basse, j'aurais pu m'y noyer
Oh et bien sûr, ce banc pour géants caché des regards indiscrets, ce sont de grands timides
Au loin, ce tracteur à sable, il plantait certainement de l'eau pour la faire repousser

*Inspiration des balades grosso modo*

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