Chapitre 35 : Toi et Moi

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Héléna était allongée dans son lit depuis des heures et elle fixait la plafond a peine éclairé par les lumières extérieurs. Lénie hantait ses pensées et l'empêchait de trouver le sommeil. La belge se demandait si elle allait avoir le temps de lui parler et si la benjamine allait accepter de l'écouter. Héléna avait peur de quitter l'aventure sans que ce problème ne soit réglé. Elle aurait aimé pourvoir lui parler dès maintenant, mais Lénie devait dormir et la blonde ne voulait pas la réveiller. Alors elle se contentait de regarder le plafond en silence, avec les ronflements de Pierre comme seul bruit de fond. Elle réfléchissait, mais tout était sens dessus dessous dans son esprit qui n'arrivait pas à effacer le visage de Lénie qui pleurait. Héléna s'en voulait vraiment d'être la cause de ses pleurs. Il lui aurait simplement fallut quelques instant supplémentaire pour lui faire comprendre que tout était réciproque. La belge aurait même voulu lui dire malgré les caméras, ne supportant plus de la voir ainsi, mais Lénie restait loin d'elle. Héléna fut soudainement sortie de ses pensées lorsqu'elle entendit un bruit dans la chambre. Elle vit quelqu'un se lever de son lit et sortir et elle devina assez facilement que c'était Lénie. La blonde attendit plusieurs minutes, mais elle n'entendit pas la benjamine revenir. Elle hésita à se lever et la rejoindre. Elle ne savait pas si c'était une bonne idée et si Lénie voudrait d'elle. Pourtant, Héléna finit tout de même par sortir de la chambre sans faire de bruit et elle commença à chercher la benjamine. Elle avait besoin de lui parler et tant pis pour l'heure tardive et le réveil du lendemain. Héléna savait qu'elle n'arriverait pas à trouver le sommeil tant qu'elle n'avait pas eu une discussion avec la brune. La jeune femme regarda tout d'abord du côté des filles, mais elle ne s'y trouvait pas alors elle décida de descendre. Ce n'est qu'en arrivant en bas des escaliers qu'elle aperçue Lénie allongée sur le canapé et qui la fixait. Héléna s'approcha alors d'elle et elle s'installa à l'autre bout du canapé pour laisser de l'espace entre elles.

« Qu'est-ce que tu fais debout ? Questionna Lénie.

- Je n'arrivais pas à dormir et je t'ai entendu te lever et puisque tu ne revenais pas je suis venue voir ou tu étais.

- Tu n'étais pas obligée tu sais. Je vais bien.

- Ce n'est pas l'impression que j'ai. Ecoute par rapport à tout à l'heure...

- On n'est pas obligée d'en parler, la coupa Lénie.

- Ce n'est pas ce que tu crois. Je n'ai simplement pas eu le temps de m'exprimer tout à l'heure

- Tu avais pourtant tout le temps après mon aveu, mais tu n'as rien dit.

- Arrête de m'interrompre s'il te plait et laisse-moi finir. Si je n'ai rien dit c'est simplement parce que je ne m'attendais pas à ce que tu me dises tout ça, avoua Héléna. Je ne m'attendais pas à ce que tu ressentes la même chose que moi. Bien sûr que j'ai des sentiments pour toi Lénie et depuis un moment. Je ne m'attendais absolument pas à ça. J'avais un copain quand je suis arrivée ici et même si ce n'était pas le grand amour entre nous, je ne m'attendais pas à développer des sentiments pour quelqu'un d'autre. Pourtant tu es arrivée et tu as tout chamboulé. »

Héléna passa lentement une main dans ses cheveux en soufflant. Puis elle décida de se rapprocher un peu de Lénie en gardant tout de même une certaine distance.

« Je n'ai pas compris pourquoi j'étais autant attirée par toi au départ, reprit Héléna. Il y avait ce truc entre nous que je ne pouvais pas expliquer, mais je voulais être prêt de toi ou simplement pouvoir te voir. Ce n'est qu'en discutant avec MM que j'ai compris ce que je ressentais. Ses sentiments n'ont fait que grandir avec le temps, mais je ne voulais pas qu'il se passe quoique soit entre nous avant d'avoir trouvé une solution pour mon ex-copain. Crois-moi il y a des jours qui ont été plus compliqué que d'autre et ou je n'avais qu'une envie c'était de t'embrasser. »

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