10 ans plus tard (mon destin final)

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Un vieillard marcha dans le desert poudreux, canne à la main, les jointures blanches et veineuses. Il ne savait jamais quelle heure était-il. Il faisait très rarement ce trajet mais il le connaissait par cœur.

Le desert est plutôt beau et semblait immense de là où il était.

Vide. Le silence.

Les oasis s'étendaient à perte de vue. Créeant de magnifique bosses de sables brillantes avec le soleil qui aveuglait la vue quand on les regardaient trop longtemps.

Il detourna vite les yeux et buva dans sa gourde en peau de chameau qui était accroché à sa ceinture. Le polythéiste voulait rentré a la maison mais c'était trop facile, ceci sera son dernier, si dieu le veux, périple avant de mourir.

Si je te disais que je t'aime, te deteste, dis-moi ce que tu dirais.

Newt ne voulait pas que son fils l'aime mais qu'il le reconnaisse comme son père. Peut-être que je viens au mauvais moment se disait-il. Peut-être que c'est trop tard.

Alors qu'il avait marché une bonne demi heure Newt arriva au village d'Euthoria.

- Eu-tho-ria dit-il à voix basse, ému de joie en pointant du doigt le ciel et une des tours du chateau.

Le village était animé de désespoir. Je ne sais pas ce qu'ils célèbrent mais ça à l'air d'être éprouvant. J'aurais bien voulu me joindre à eux pour partager ma grande tristesse mais le devoir m'attend tant que je n'aurais pas pénétrer ces murs, je ne serais pas tranquille. Mais je dois trouver une combine pour me faufiler, je prend le risque de me faire passer pour un marchand. Je constate qu'il est plus facile de ce faire passer pour un marchand qui vient vendre son idée de genie à Euthoria que d'entrer et sortir quand on est un fondu, c'est à peine si les gardes me remarque.

- Oui ? s'enquiert l'un des gardes avec son casque sur la tête

- Est-ce que le roi peut-il m'accorder un moment, j'ai traverser tout le desert pour lui proposer mes services. Je suis...

Mais le garde m'arrête et porte son épée à mon cou. Pendant un moment, j'ai du mal à respirer.

- Le roi n'a pas besoin de vos services mais de vos prières. Espèce de sale polytheiste ! Prosternez-vous devant son chevet.

- Chevet ? Je veux parler à qui vous appelez "votre majesté" ! explosais-je

L'épée du garde qui était tout a l'heure à mon cou me coupa la peau de la jambe. Je tomba directement au sol avec un cri aigu. Deux gardes me soulevèrent à bout de bras à l'interieur du chateau.

"Lachez-moi" hurlais-je le plus fort possible

Peut-être que je me ferais remarquer par mon fils.

On patienta derrière une porte, le temps de faire passer l'information à l'interieur.

- Entrez cria une voix qui fit trembler les murs.

Je priais interieurement en esperant que ça soit mon fils.

Les gardes me firent entré puis on ferma la porte.

- Qui est ce vieillard ? Et pourquoi est-il blessé ?

- Il a effreind nos ordres. Nous pensons que c'est un rebelle envoyé par nos ennemis.

- Non, votre majesté.. dis-je en me levant et en effectuant une reverance

- Ta gueule vieillard ! cria t-il

Le roi était très jeune. Il avait les yeux d'un vert profond, la peau bronzé. Les sourcils froncé, il regarda ce qui était tombé pendant que je m'étais levé.

C'était ma lampe.

- Qu'est-ce que c'est ? dit-il

- Je l'ai apporté pour mon fils. Allons le retrouver sans perdre de temps.

- Tu as perdu la tête vieillard. Ton fils n'est pas là.

- Aidez-moi à le retrouver, il s'appelle Dante, il a été enlever à sa naissance par une sorcière !

Je sens un mouvement à ma gauche que je suis du regard. C'est une dame habillé en robe et parure de diamand qui jusqu'a present n'avait pas bouger.

Elle arbore une expression de défence.

- Que voulez-vous dire par là, me questionna le roi

- Vous n'allez surement par comprendre, moi aussi j'ai été jeune et insolent et mon plus grand regret à été d'abandonner mon bébé.

- J'en ai assez entendu, enfermez le dans les sous sols et ne faites rien sans que je vous en autorise, j'en fait mon affaire personnel. Maintenant disparaissez !

Mon esprit me joue peut-être des tours mais j'ai cru entendre un sanglot dans sa voix quand il prononça ces derniers mots.

Je fus emporter par les gardes qui m'enfermèrent dans les sous sols.

PDV Newt

Il faisait nuit, j'aperçus une ombre s'avancer. Je posais alors ma main sur les barreaux froid. La faim me cisaillait l'estomac. Je n'avais pas manger depuis le desert donc j'espérais que c'était ça.

Alors que je pensais entendre des bruits de pas, l'angoisse, la solitude et la nuit prirent le dessus.

J'entendis un léger bruit à quelques centimètres de moi, je recula par reflèxe. Quelqu'un avait allumer une flamme.

- Qui êtes vous ? dis-je

Il approcha la flamme de son visage, c'était un visage masqué par une capuche.

- Papa ?

J'allais voir son visage quand je me reveilla dans ma cage. Un plateau englouti posé par terre. 855 mots.

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⏰ Dernière mise à jour : Aug 31 ⏰

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