58. « Paolo Maldini × Andriy Shevchenko »

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Iris (Tra le tue poesie)
Biagio Antonacci

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Iris mi viene da dirti.
Iris j'ai le réflexe de te dire.

Ti amo e lo sai.
Je t'aime et tu le sais.

Non l'ho detto mai.
Je ne l'ai jamais dit.

Milan, 2003.
milano è rossonera.

Début des années 2000. L'époque d'or du plus grand club de la péninsule italienne, l'ère où l'équipe vêtue de rouge et noir avait tout ravagé sur son chemin, en Italie et au niveau européen.

Une époque où l'AC Milan pouvait compter dans son effectif des joueurs comme Dida, Alessandro Nesta, Gennaro Gattuso, Filippo Inzaghi et Andrea Pirlo, futures légendes de Milan.

Une époque où les rossoneri représentaient une menace pour n'importe quel autre club en Italie et en Europe, en régnant sur le monde du football.

Paolo Maldini était conscient que, lorsque tout serait fini, il n'y aurait eut rien de pire que la nostalgie qu'il éprouverait à l'égard de ces année d'or, où il était le capitaine du grand AC Milan.

Il était né à Milan, ses racines étaient dans cette ville. Son nom de famille était connu au niveau footballistique. Et il avait décidé de suivre les traces de son père Cesare, joueur de foot et lui aussi défenseur par le passé.

Paolo a longuement subi la comparaison avec le footballeur qu'était son père, mais il a réussi à lui seul se tracer un chemin dans ce sport, en se faisant un nom uniquement grâce à ses propres efforts.

Il jouait avec l'équipe A de l'AC Milan depuis 1985. 17 ans de loyauté pour le club de sa vie, un brassard de capitaine depuis 1997 et de nombreux trophées remportés avec les rouges et noirs.

La saison passée, il avait soulevé sa toute première Ligue des Champions avec son club après avoir battu la Juventus 3 - 2 aux tirs au but, à Manchester. Sa quatrième LDC en tant que joueur de l'AC Milan, sa première en tant que capitaine.

Paolo avait 34 ans, mais il n'était pas prêt à prendre sa retraite aussitôt. Il voulait servir son club aussi longtemps que possible. Il avait dédié sa vie au club de Milan, et il ne voulait pas s'arrêter maintenant.

Par dessus tout, il aimait son équipe et ses coéquipiers. Il aimait l'attitude cynique de Dida, la complicité qu'il avait avec Nesta, le feu dans le sang de Gattuso, les blagues débiles de Inzaghi et le calme constant de Pirlo.

Il était capitaine et il devait chérir chacun des joueurs de la même façon. Mais le capitaine devait à contrecœur admettre que ce n'était pas toujours le cas. Puisqu'il y avait un de ses coéquipiers qui se détachait de la masse.

Paolo avait rarement été impressionné comme il l'a été lorsqu'il a adressé la parole pour la première fois à Andriy Shevchenko, lorsque celui-ci a rejoint l'AC Milan en 1999.

Il l'avait aperçu, dès les premiers mots qu'ils s'étaient échangés. Andriy était différent, différent de lui, différent des autres. Et le capitaine milanais avait sû depuis le début que l'ukrainien allait chambouler sa vie d'une manière qu'il réussissait à peine à imaginer.

« One Shot Football » | Recueil d'OS [BxB]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant