Chapitre 21

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{ Lutecia Petrova }
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Je sors de cet endroit, où Thiago est présent avec le visage déformé par la colère et la douleur, pour rejoindre ces foutus Petrova. Qui sont eux-même ma propre famille.

Plusieurs questions tournent dans ma tête au point où même Consy, ma voix antérieure que je n'ai pas entendue depuis que je cohabite avec Thiago, revient.

Signe que mon stress s'agrandit de plus en plus.

Pourtant, ce n'est pas moi qui devrait avoir peur de la suite des évènements mais bel et bien les Petrova, mes frères.

Ew, j'ai envie de vomir.

Je déteste tous mes frères. Tous sans exception.

J'aurais tellement aimé ne plus les revoir. Ou ne pas les revoir jusqu'à ce que je vienne récupérer mon pouvoir.

Alors que je me dirigeais vers n'importe quelle pièce en les ouvrant une par une, Aaron apparaît juste derrière moi.

“ — Vous allez bien, patron ?” me demande sa voix inquiète.

J'en ai marre qu'on me prenne pour une petite faible. Croit-il que je vais lui dire ‘non, je ne vais pas bien, aide moi’ ?

Je mens à tout le monde depuis des années, j'ai toujours refusé leur aide. Alors ce n'est très certainement pas aujourd'hui que je vais me mettre à leur parler pour demander de l'aide.

Hors de question.

Voyant que je ne répond pas à sa question, il abandonne puis murmue un ‘pardon’ avant de commencer à me faire son récit.

— Comme vous me l'avez dit, je l'ai escorté dans la maison juste à côté afin de ne pas créer plus de problème. Je leur ai posé quelques questions, sauf que, au lieu de me donner leurs réponses, ils m'ont répondu eux même par des questions, puis m'ont affirmé qu'ils vous attendraient.” M'explique mon bras droit.

Wow. Culotté de venir que maintenant alors que je ne les ai pas vue depuis mes quinze ans. Cette année, j'aurais vingt et un ans donc ça fais six qu'ils ne m'ont pas vue, mais la seule chose qu'ils trouvent à dire c'est ça ? Mon Dieu, quelle horreur.

Sauvez moi.

Je me rend compte que d'une certaine manière, la présence d'Aaron et les hommes de Vincenzo, donc savoir que lui aussi est là, me rassure.

Alors que j'étais anxieuse à l'idée de les revoir, un sentiment de confiance et de supériorité m'envahit au fur et à mesure de mes pas.

Je me sens mieux. Merci.

Aaron sait que je le considère lui aussi comme étant quelqu'un de très proche de moi, alors je n'ai pas besoin de lui dire que je me sens mieux. Ma réaction corporelle depuis qu'il est là le montre d'elle-même.

Je marchais rapidement alors que là, je marche dans un rythme plus soutenu avec le dos bien droit.

Je ne pourrais jamais assez lui dire merci.

On sort de ce bâtiment, sauf que Aaron semble avoir oublié que j'étais quand même retenue prisonnière et que cela fait trois jours que je n'ai pas vu la lumière.

Je diminue la cadence et m'arrête en plein milieu du chemin qui nous mène à une maison plutôt banale pour admirer le soleil.

On est en été.

Plus exactement en juillet, un des mois où il fait le plus chaud.

Alors qu’à l'intérieur il faisait froid, ici, il fait beaucoup plus chaud.

𝐃𝐚𝐫𝐤 𝐏𝐚𝐬𝐭 [ EN PAUSE ET EN RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant