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Le week-end était passé à une vitesse spectaculaire, malgré le peu d'événements s'y étant produit; le samedi Matsukawa avait pu retrouver son si cher uniforme, si bien gardé par le petit brun; qui n'avait pas manqué de lui crier dessus pour avoir révélé son identité au grand roi sans qu'il n'y consentisse.
Ainsi, les cours reprenaient en ce lundi d'une tristesse effroyable, marqué par une pluie torrentielle et un froid entêtant. Les trois adolescents avaient donc été forcés de se retrouver à la cantine de l'établissement, serrés les uns contre les autres, entre tous les étudiants environnants, contraints de manger l'immondice repas des employés, bien cher payés pour ce qu'ils proposaient... (NDA: oui, au premier chap ils mangeaient en classe; mais là justement ils ne peuvent pas parce qu'il y aurait beaucoup trop de monde dans les salles, étant donné le fait qu'ils ne peuvent pas accéder à l'extérieur) Matsukawa ne pouvait s'empêcher de râler:
- Maudite soit cette pluie de merde.
- Personne t'as interdit à prendre ton propre repas, lui fit remarquer Hanamaki, nonchalamment.
- Roh ta gueule Maki, j'avais la flemme.
- Donc arrête de te plaindre, tu sais qu'en continuant comme ça, tes rides vont prendre la forme de tes grimaces.
- Ouais c'est ça, arrête de dire des conneries.
- Mais non je te jure.
Iwaizumi ne les écoutait déjà plus... Il fallait toujours que leur conversation prenne un tournant puéril et inintéressant. Il se faisait déjà bien assez chier en raison du mauvais temps, mais il fallait toujours qu'ils en rajoutent. Quelle journée inutile, pensa-t'il. Il se permettait alors de scruter les environs, à la recherche d'une potentielle distraction, n'ayant rien de mieux à faire. Mais nul n'arrivait à le divertir... alors, il se contentait de regarder les gouttes d'eau défiler le long de la vitre de la cantine, laissant ses pensées diverger allègrement. Il ne prêtait donc plus du tout attention à son environnement, si bien qu'il manqua de remarquer l'individu provocateur arrivé à sa hauteur, qui le cogna volontairement avec son plateau.
- Oups, pardon Iwa-chan, s'excusa la voix du fautif, qui ne semblait (pour le moins) pas désolé du tout.
Iwaizumi se tourna vivement vers le concerné, l'air renfrogné et lui lança un regard noir. Ce qui fit rire le châtain qui se moqua librement de son expression faciale:
- Tu ferais mieux de sourire Iwa-chan, tu sais que tu es particulièrement moche quand tu tires cette tête là.
Matsukawa et Hanamaki avaient stoppé net leur conversation et se regardaient dans le blanc des yeux, abasourdis par le culot de leur capitaine et apeurés quant à la possible réaction de leur ami qui enrageait à un point tel, qu'il serait littéralement capable de tuer Oikawa (à leur humble avis). Mais contre toute attente, il se contenta de l'ignorer et de déclarer sèchement:
