22 Août, 21h
Je ne me souviens pas avoir vraiment apprécié une seule fois un de mes anniversaire, même lorsque j'habitais encore chez mes parents, il s'agissait juste d'une journée banale comme les autres la seule différence s'est que plus on prenait de l'âge plus elle était triste en tout cas en ce qui me concerne.
22 ans , qui l'eu cru que je vivrai aussi longtemps, pathétique n'est ce pas ? Vous devez sûrement vous dire que je parle comme si j'en avait 80, mais croyez moi quand la vie ne vous à pas fait de cadeau depuis votre naissance et que jusqu'ici vous la subissez je peux vous dire que vous le sentez passer , le temps .
Jusqu'à mes 18 ans la seule chose qui me permettait de garder la tête à la surface de l'eau et de ne pas couler s'était ma passion pour la mode, j'adorais dessiner mes créations, quand la maison devenait un peu trop bruyantes et que mes démons refaisaient surface je n'avais qu'à mettre mes écouteurs attraper mon carnet et laisser place à ma créativité . Lorsque j'étais en possession de mon crayon, que mes sens se lier à la musique, que mes doigts étaient en contact avec le papier j'étais aux anges, s'était mon remède à moi.
Chaque être humain à sa propre manière d'évacuer le stresse, l'angoisse, l'anxiété , la douleur et les pleures à venir . Mon échappatoire à moi s'était d'ancrer mes pensées sur le papier, ainsi chacune de mes création relevé de mes douleurs les plus profondes elles étaient personnel, elles étaient ce qui me représente le mieux elles étaient le reflet de mes souffrance, elles étaient Moi .
Je rêvais d'intégrer la Séoul Fashion University, à l'époque je n'avais absolument pas les moyens de m'offrir ces études je savais que ça allait rester un rêves d'enfant graver à jamais dans ma mémoires je ne m'autoriser même pas à y penser tellement cela relever de l'impossible à mon échelles, mon père n'avait ni les moyens ni l'envie d'investir son peu d'économie dans les études de sa fille aînée qu'il avait du être obliger de se coltiner. Après la mort de ma mère à mes 15 ans j'avais été placer chez lui de force, il me détester je ne comprenais pas pourquoi , pourtant quand j'étais plus jeunes ma mère me disait que j'étais la prunelles de ses yeux qu'il m'aimait plus que tout au monde qu'il était le papa le plus heureux d'avoir été béni d'une fille comme premier enfants. Qu'il se disputait même avec sa mère qui lui reprochait de n'avoir d'yeux que pour sa petite famille et qui était jalouse de l'attention qu'il me portait.
Mais tout à changer du jour au lendemain ma mère avait finis par quitter la maison à mes 9ans elle n'étais plus heureuse avec lui, il lui faisait vivre l'enfer les violences conjugales mentales et j'en passe . Elle m'avait pris avec elle car un enfant avait toujours plus besoin de sa mère que de son père mais surtout car elle avait peur qu'il évacue sa colère de ne plus voir ma mère sous son toit sur moi, elle ne l'aurait pas supporter, alors elle avait attendue qu'il la contacte pour me voir , elle a même essayer de l'appeler plusieurs fois pour lui expliqué que je ne devais pas être mêler à leurs histoire et lui rappeler qu'il avait un enfant dont il était responsable, et à qui il manquait... terriblement.
Mais rien n'y fait , il avait visiblement choisis d'effacer cette période là de sa vie de nous effacer, de m'oublier .
Quelle fût ma surprise quand j'ai vue qu'il s'était remarié, une femme qui avait déjà 3 enfants, et avec qui il avait eu un enfants peu de temps après ma venue au sein du foyer. Un petit garçon avec qui j'avais du mal à lier une quelconque relation. J'étais mise de côté dans ce foyer je n'y avais pas ma place, je me sentais comme une intrus et je voyais bien que je déranger .
Alors ce fut logique lorsque 4 ans plus tard à mes 19 ans j'ai finalement décidé de quitter cette maison qui retenait mes démons en pensant tout reprendre à zéro, je pensais que j'étais prête à me reconstruire que j'étais enfin devenue une adulte, que le fait de vivre seule dans une autre ville de changer d'état passant de Vicksburg dans le Mississippi la où habitait mon père, à New York où j'allais emménager , me ferait avancer sur mes traumas et me permettrait de poursuivre mon rêve indirectement grâce à la licence d'art que je m'apprêtais à intégrer mais s'était sans compter sur ce qui allait se passer plus tard , si j'avais su l'enfer qui m'attendait dans cette maudite ville me serait je autant réjouis, me serait je précipité autant que je ne l'ai fait ?
Tout était prêt au moment de partir j'avais pu payer mon année de loyer dans une chambre universitaire grâce aux économies que j'avais mise de côté en travaillant à côté des cours au lycée, j'avais aussi trouvé un taff en tant que barmaid dans un club un peu miteux à Brooklyn et même ma meilleur amie Emma venait avec moi, enfin pas littéralement. Elle vivra chez sa tante dans l'upper east side, elle n'auras pas besoin de travailler car ses parents subviendrons à tous ses besoins . Elle prévoyait d'orienter ses études dans le cinéma, elle rêvait depuis toujours de devenir actrice.
Tout nous différencier elle est moi, elle était riche j'étais pauvre, elle avait des parents aimant qui n'avait d'yeux que pour elle, une vrai fille à papa alors que moi la seule personne pour qui j'ai compté dans ma vie veillait sur moi de l'au delà.
Mais on se complétait s'était la seule qui me comprenais on s'est rencontré au lycée l'année juste après avoir perdue ma mère, je venais d'emménager chez mon père j'étais la marginale timide et réservée que les élèves trouvaient bizarre et elle était la populaire qui s'entendait avec tout le monde, apprécié de tous .
Les chemins de deux filles aussi opposés l'une que l'autre n'aurait jamais dû se croiser, mais il faut croire que pour une fois le destin à bien fait les choses et je lui en suis reconnaissante.
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Ava Brown - Un destin inattendu
RomanceAva 22 ans, rêvait de faire ses premiers pas dans l'industrie du luxe dès son plus jeune âge, faute de moyens et n'ayant pas le soutien ni moral ni financier de ses parents, la jeune femme à malheureusement dû se faire à l'idée d'abandonner son rêve...